Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Bóumian en 1968

Gitans en 1968
Gypsies in 1968

2611749930.jpg

Lien permanent 22 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Heureuse époque pour les gens du voyages, ils pouvaient camper là sans se faire déloger illico...

  • Fosse immense entre la cariole à cheval...et le Mercedes et sa caravane toute equipee.
    Mais je comprends mieux quand je fais du feu et que ma mere me dit" tu sents le boumian".
    Cariole aujourdhui tres recherchait....

  • Quelle poésie dans ce cliché, poésie du temps récent où la nature environnait les remparts. Je me souviens du souvenir des tantes de Jean-Pierre Grillot qui venaient tous les ans de leur village proche de Montbéliard au siège des pompes, me décrivant leur bonheur de franchir le rempart à la porte St Roch et de musarder le long des sorgues vers Champfleury J allais faire mes courses au Leclerc et je regrettais le temps béni et proche où cette balade était une joie, ce qu elle n est plus. L amour est morte...
    F.C

  • quelle belle photo, toute en lumière et poésie...
    mais "ces gens-là" sont toujours restés à la porte des villes et villages...

  • Nous camperons sous les remparts
    la halte du déjeuner
    le bois vert a du mal à prendre.
    Le cheval au repos
    au bord du Rhône.

  • Michel B: parler des Mercedes est aujourd'hui politiquement très incorrect, faut pas le dire...On ne dis même plus nomades mais "gens du voyage". Ils ne restaient pas toujours à la porte et on en sait quelque chose à Avignon avec le quartier de La Balance. Nombreux du côté de l'Isle sur la Sorgue où les rixes qui les opposent aux roms ne sont pas rares.

    Belle image de pauvre errance: la photographie sait bien tirer parti de la misère. Ce coin des remparts a souvent été photographié avec une telle cariole. Et peint aussi comme on le voit dans des oeuvres d'Alfred Lesbros ou Auguste Palun. Je crois bien que Tilia nous a montré dans son blog une huile de JB Brunel qui représente une telle scène.

  • J'en vois en Mercedes et belle caravane et aussi en roulotte tirée par un cheval avec le chien attaché en dessous et le crottin lâché sur la route. Cela me rappelle d'ailleurs mon enfance, quand j'étais en vacances à la campagne.
    Les Gens du Voyage c'est comme chez nous, ils ne sont pas tous logés à la même enseigne.
    La question ne se pose plus concernant les voitures ou les fourgons Mercedes des Gens du Voyage, c'est une vieille histoire.

  • Le tableau de Brunel est reproduit dans l'ouvrage de Raphaël Mérindol. Les dessins de Brunel ont curieusement fait des clopinettes aux récentes enchères chez Armengaud.

    Si Chaillol passe par là: la vidéo et le Dominion. J'avais été intrigué par la masse et l'emplacement de l'immeuble "sans volets". Mais faute d'apercevoir le Dominion je ne pouvais penser qu'à ce dernier pour lequel on dispose de clichés de Robert Bailly (et de Pellas ?). Je viens de mieux regarder: le Dominion est peut-être tout simplement caché par l'immeuble au bout de Raspail. Sinon c'est incompréhensible car l'hôtel avait bien gardé au moins 6 de ses étages.

  • Pour le pseudo-Dominion, je pense comme FdC, à la première vision de la vidéo je m'étais dit que c'était bien de cette grosse construction du bout de Raspail qu'il était question, et non pas du Dominion.

    Et effectivement, la bâtisse en cause a été commencée avant-guerre et achevée après... ce qui a permis de terminer le boulevard Raspail qui à ses débuts n'allait que jusqu'à la Velouterie.

  • Autre argument en faveur du Dominion "caché derrière" : l'hôtel n'était qu'un bloc parallépipédique, alors que le film nous montre une construction toute en décrochements, comme est le terminal de Raspail.

    On peut même se demander si le Dominion n'est pas à gauche, il n'y a des échaffaudages que de ce côté là...

  • Oui, mais sauf que le Dominion bombardé n'est plus du tout "plat". Il est effectivement à gauche sur les images. La carcasse que l'on voit fait penser aux ravages d'un incendie qui n'aurait laissé que des trous béants. Mais cela ne colle pas avec la structure, cloisonnée, de l'hôtel et si l'on ne songe pas à l'angle de prise de vue on ne peut imaginer cette occultation. L'immeuble du bout de Raspail était donc bien en construction, comme le signale FdC. Il masque l'hôtel détruit. Finalement, ici, les aviateurs avaient donc bien visé !

    Les gitans: ma belle-mère me rappelle la préparation du hérisson telle qu'elle l'a vue faire. Trouvé dans un fossé, enduit d'un mélange de terre argileuse et d'eau qui le recouvre entièrement d'une gangue épaisse. Mis directement, tout vif, dans un grand feu de braises. Après cuisson ou casse la croûte (cas de le dire): la peau et ses piquants se détachent alors très facilement, comme la bogue d'une châtaigne. Sel et poivre sur la chair fumante...On découpe et miam-miam !

  • Les aviateurs n'ont géénralement pas trop mal visé... Mais l'ordre de mission du 27 mai 1944 retrouvé par Robert Bailly fait froid dans le dos : le groupe de forteresses volante volait en formation depuis Mormoiron (le fameux "Bomb run") , et seuls DEUX d'entre eux visaient rééellement (avec le viseur Norden, qui était techniquement très avancé). Les autres avaient seulement pour instruction de lâcher leurs bombes en même temps que les deux leaders... on comprend que la précision d'ensemble était assez basse...

  • Mr lou parlait hier du Prefet St Amand apres sa plaque que je cherche encore ...mauvaise nouvelle il ne reste plus que l'entree et les platanes de sa propriete
    Il doit y avoir un square ....St Amand? Stuar Mill ? Sixte Isnard ?ces hommes qui ont tant fait pour notre ville...

  • Rapidos: la propriété (rte de Morières): il doit rester la "plaque" Saint-Amand ou Campagne Saint-Amand, je ne sais plus. J'en dirai plus si j'ai le temps. Je voulais surtout parler de la stèle (une petite colonne surmontée d'un croix) qui est invisible la plupart du temps. Elevée à la mémoire du préfet Durand Saint-Amand (tué d'une chute de cheval le 10 mai 1864, toutes sortes d'histoire coururent sur ce qu'il faisait à une heure aussi matinale, car c'était tôt le matin) elle est cachée par la végétation. A trouver entre le 33 et le 35 route de Lyon, dans la haie de lierre. Si tu y vas peux aussi aller jeter un oeil sur la chapelle Saint-Véran et ce qui reste du mur du couvent (impasse Saint-Véran, rte de Morières). Je ne sais plus où en est la restauration...

  • Chaillol passe et pose une question saugrenue à Lou Ravi: où se trouvait la boutique dans laquelle G.Braque a acheté du papier peint faux-bois qui a fait que lui et picasso ont fait en partenariat ces collages-peintures qui ont fait de Sorgues en 1912 un haut-lieu de la création artistique issu du délire de Pablo un peu plus tôt: les demoiselles d Avignon. On tourne autour, même si au départ elles étaient catalanes.
    Le petit Chaillol.

  • Georges et Pablo: Catalunya ! Donc chez Puig rue Banasterie...(sans certitude, sourire). Question de Lou à Chaillol: où se trouve la ferme de Montfavet où Braque a fait un court séjour ?

  • Il semble que ce soit plus du côté Moriéres que Montfavet. Je fais mon enquête pour en savoir plus.
    F.C

Écrire un commentaire

Optionnel