La Ville vend ses deux hôtels particuliers
Nommés Fonseca et Rolland de Reillanette
C'est une affaire en or pour certains initiés
Et leur état-civil est une devinette
« L'hôtel Fonséca abrite non seulement le CCAS mais depuis 1963 le CMPP et le SSEFIS qui viennent en aide à plus de 200 enfants en difficulté et sourds. Ces deux établissement sont tout bonnement mis à la porte par la mairie et sommés de se reloger par leurs propres moyens... »
"delipa" sur laprovence.com
Commentaires
Je viens de visiter votre blog pour la 1ère fois.
Vos photos nous parlent...
Je n´oublierai pas de le visiter régulièrement.
là ce sont les mots qui me parlent ! et je hurle en silence
Comme un peu partout, les villes bradent!
Quant à la devinette, je donne ma langue au chat!
Ah ben voilà une nouvelle qu'elle est bonne !
Que du bonheur. Après tout pourquoi la Mairie s'intéresserait-elle aux services sociaux, quelle drole d'idée ! Service public ? Qui a dit service public ?
Merci pour le lien, fort intéressant.
Je m'interroge sur l'opportunité d'acheter l'ancienne prison Sainte Anne - il n'y aura pas de travaux à faire là-dedans, peut-être ?
Ta photo donne une bonne idée de l'intérêt que présente cet hotel particulier pour les promoteurs immobiliers. Comme Brigetoun je sèche sur l'identité des heureux qui se frottent déjà les mains. Je n'ai pas assez connaissance du milieu avignonnais.
Information intéressante. La municipalité est obligée d'une part d'augmenter ses loyers pour certains, de vendre pour d'autres. Est-ce pour financer le plan immobilier de l'ancienne prison ? L'hôtel de Fonseca doit son nom à une famille d'origine portugaise qui fit construire cet immeuble au XVIIème siècle. Pour l'autre, je n'ai pas trouvé.
J'ai trouvé, grâce à Joseph Girard et son "Evocation du Vieil Avignon" : l'Hôtel des Rollands de Reillanette doit son nom à Jean-Joseph-Félix-Xavier-Henri de Gantelme des Rollands, marquis de Reillanette. C'est lui qui fit décider d'installer l'éclairage des rues d'Avignon en 1777, au moyen de 425 lanternes. Je cite ici Joseph Girard. je suppose que les Avignonnais le connaissent pour cela.
Il reste tout de même la question des raisons qui poussent la municipalité à expulser les associations qu'elle hébergeait jusque là.
Qu'est-ce qu'on gagne ? Le droit d'être relogé par la municipalité ?
J'offre un livre de recettes de cuisine poétique à qui me fournit le premier l'info !