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Jo de l'auco d'Avignoun

Jeu de l'Oie d'Avignon
Avignon Goose Game
Gänsespiel von Avignon

4092319552.jpg

Jeu de l'Oie publicitaire offert par la fabrique de meubles Armand Bonis.
Collection Michel Bourgue AMA173Fi7.

Lien permanent 28 commentaires Pin it!

Commentaires

  • ne font pas de la publicité que pour eux !

  • Oui, mais il suffit de ne pas les regarder. ^_^

  • Un client est arrivé un jour aux halles avec ce document (en piteux état) et me dit "si cela vous intéresse" je vous le donne
    ?Mr Gronard étant présent m'envoya une jeune restauratrice qui faisait ses courses et le résultat est devant vos yeux

  • Ne veux-tu pas dire Grognard, Michel ? Si oui, lequel ?

  • Michel,
    Je me demandais si certaines de ces entreprises existaient encore.
    Est-ce à cela que tu as répondu ?
    Damien

  • Je n'avais donc pas compris ta question, Damien !
    Ce que tu demandes demande une bonne petite enquête. Il faudra que tu la mènes... ^_^

  • Plût à Dieu que j’eusse le temps !

  • Ceci étant, comme ce jeu de l'oie nous donne quelques bonnes et précises adresses - même si il y a quelque souci avec la Salle des Ventes - , il serait intéressant de voir ce qu'ont pu devenir certains des lieux cités.

    Avec quelques surprises... Qui pourrait imaginer qu'une boutique d'esthéticienne - fermée, au demeurant - était dans les années 1930... une boucherie ? (11, rue Thiers - Vignette n° 44) et qu'au 22 on trouvait non pas des pizza, mais des layettes ? Idem, à l'angle de la rue des Vieilles Etudes (Portail Boquier) et du boulevard Raspail, avant le barbier on avait... un boucher (vignette 49) ! Etc etc....

  • La salle des ventes de l'époque, au cœur du jeu, est domiciliée au 37 rue de la Bonneterie.
    Je l'ai connue à l'actuel 35 bis (Vox Populi). Y aurait-il eu une modification de la numérotation ?
    Ou me trompè-je ?

  • Pour ma part j'ai souvenir du 35, avec sa porte surmontée d'une superbe "tête de pierre" :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2008/11/19/le-menage-a-trois-du-35-rue-bonneterie.html

    Aux archives, une photo de 1962 atteste que c'était bien au n° 35, le motif du vantail est très reconnaissable :
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/182Fi1328/ILUMP14430

    Question essentielle : je n'ai pas vu de date d'impression de ce jeu...
    Mais j'ai trouvé l'information suivante sur la version du jeu pour la ville de Lorient
    "Ce jeu est édité dans les années 1930 par la société Publicité Marcel Lamy installée 44 rue Cardinal Mathieu à Nancy" :
    https://patrimoine.lorient.bzh/histoire/archives-remarquables/jeu-de-loie-commercial-annees-1930
    .

  • Vox Populi « surmontée d'une superbe "tête de pierre" » est bien au n°35, oui.
    C'est Google qui la précise au 35 bis...
    Il faut dire qu'ils sont plusieurs sur cet hôtel particulier. Il y a un 35 et un 35 bis :
    https://maps.app.goo.gl/TKVPvQz6bzehRMJS8

  • Oui Michel, "Jean qui rit" est au 35 et "Jean qui pleure" est au 35bis, Athena se trouve entre les deux : on ne met pas un numéro sur la tête d'une déesse !

  • On pourrait les nommer "L'homme sauvage qui pleure" et "L'homme sauvage qui rit".
    Un contraste avec Athéna qui semble d'une autre galaxie...

  • Le prix-fait à Péru en 1696 décrit la sculpture de la grande porte comme une "Minerve casquée", les autres étant simplement dénommées mascarons.

    Evidemment, Minerve ou Athena, c'est du pareil au même sinon qu'il y a la mer ionienne entre les deux !

  • Pour autant que l'on puisse en juger, compte tenu du caractère schématique de la plupart des illustrations, le poste de radio en publicité des Etablissements Ravaud, 28 Portail Matheron (case n° 61), est un Dagh AG, modèle que les sites spécialisés datent de 1933. Dagh étant la marque commerciale, à cette époque, de Ducastel Frères, qui fabriquaient encore des radios "de luxe", à la très belle menuiserie, dans les années 1970, et s'essayèrent même aux téléviseurs.
    https://imagizer.imageshack.com/img923/1760/EgU1KW.jpg

    Ce superbe jeu de l'oie (Merci MB² !!! ) doit donc remonter à peu près à 1933, ce que semble confirmer l'annonce pour la Police privée Véritas (case n°2), officine que nous avons déjà croisée ici même :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2021/05/20/veritas-facit-legem-6317159.html

  • Oups ! j'avions point lu l'information donnée par Alain Breton,
    pardon pour le redondance et le réponse de Michel.

  • Bien vu Tilia ! On reconnait en effet la porte d'entrée de l'hôtel Raoulx dans cette photo des années 1960. Donc bien le n° 35 de la rue Bonneterie de nos jours.

    Publiant en 1927/28 la biographie de la dynastie d'artistes avignonnais Péru, Adrien Marcel écrit dans la notice de Jean Péru, qui est l'architecte de cette superbe construction : "L'hôtel Raoulx existe encore et porte le n° 35 de la rue de la Bonneterie" (Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 1928, p.82). Ce qui exclut qu'il y ait eu depuis une renumérotation de la voie, et nous oriente plutôt vers une coquille dans ce jeu de l'oie... ou bien un très léger transfert des locaux entre les années 1930 et 1970.

  • Autre découverte, sur la version nîmoise de ce jeu de l'oie, la case n°6 est (tout comme sur le jeu avignonnais) celle du Timbre Union Provençal 40 rue Bonneterie :
    https://memonum-mediatheques.montpellier3m.fr/ark:/12148/btv1b10102142j/f1.vertical

    Plus intéressant, les cases 10 et 27du jeu de Nîmes sont celles de ... L'auberge de France, place Clemenceau à-n-Avignon !
    Déduction logique (pour moi) quand il n'y a pas assez d'annonces locales (payantes, oeuf corse) les villes alentours poussent leurs pions sur le jeu des voisins :-)

  • Oui... parmi les redondances, on trouve aussi des établissements d'importance régionale, comme le numismate de Marseille, voire nationale (Végétaline). Sans oublier les succursales locales d'établissements connus sur tout le territoire (Pigier), qui très probablement traitaient avec le publiciste via un contrat d'envergure hexagonale.

    Quant à l'Auberge de France, pas vraiment étonnant qu'elle fasse sa pub à 30 km d'Avignon !

    Ca me remémore le souvenir d'un maroquinier avignonnais qui me contait un jour, avec des vibratos dans la voix, que dans les années 40 et 50 les clientes et clients venaient de Nimes et Montpellier lui acheter ses sacs....

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