Cinquante-deux ans après rue Racine
Fifty-two years after Racine street
Zweiundfünfzig Jahre nach der Racine Straße
Robert Chazal 24/09/1973 |
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Cinquante-deux ans après rue Racine
Fifty-two years after Racine street
Zweiundfünfzig Jahre nach der Racine Straße
Robert Chazal 24/09/1973 |
Commentaires
Même phénomène que pour nombre de vues panoramiques (Martelange, Bonnard, et bien d'autres...) : les tours et autres clochers ou excroissances diverses sortant du "velum" voient leur hauteur exaltée - je n'ose dire exagérée - et sont figurées par l'artiste bien plus fines qu'elles ne sont en réalité.
La double illustration du jour montre bien comment, peint par Chazal, le clocher de Saint-Agricol semble avoir subi une cure d'amaigrissement et parait presque svelte ! Alors qu'il est vraisemblablement le plus massif de la ville,
J'ai vérifié la photo d'origine, elle a bien été prise de face. L'aquarelle est comme ça.
Quelle "photo d'origine" ? J'ai loupé un épisode ?
La photo d'origine, c'est celle que m'a envoyée Frédéric. Elle a été prise dans une salle d'attente et les aquarelles sont sous verre. J'ai donc vérifié que je n'avais pas rendu l'aquarelle plus étroite en rétablissant sa perspective.
Tout s'éclaire !!!! Je comprends mieux . Il est vrai qu'en cas de redressement des perspectives, la question du rapport Hauteur/largeur est toujours présente. Donc encore bravo à Frédéric pour avoir déniché ces aquarelles. En espérant que l'attente n'ait pas été trop longue !
Et j'ai oublié de préciser que cette "verticalisation" se voyait déjà sur l'aquarelle de La Balance. Réflexe spontané devant la hauteur, et/ou licence artistique.
Persuadée de l'avoir déjà vu quelque part, je suis toujours à la recherche de ce maudit M !
C'est peut-être parce que tu as oublié la flèche ? :D
La Marque jaune ?? M le maudit ???
Pour ce qui est des perspectives, par rapport à la photo, sur l'aquarelle l'espace entre le clocher et l'immeuble de la rue Félicien David est considérablement rétréci !
Une explication ?...
"L'immeuble de la rue Félicien David"... C'est celui qui porte un lampadaire sur une console ?
Si c'est le cas, cet immeuble a été rasé peu de temps après l'aquarelle, pour transformer en voie carrossable - et en pente - la ruelle à escaliers qui mettait en communication piétonne les rues Félicien David et St Agricol depuis 1853. |qui est la date exacte de la démolition de l'immeuble Besse , un survol rapide des AM me l'a confirmé ].
Mais c'est bien sûr.. le passage ! je m'en souviens maintenant, merci Alain.
J'ai dans mes marque-pages l'inauguration du passage Agricol Moureau :
https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/182Fi2/AgricolMoureau/ILUMP511
Agricol Moureau : un individu de sinistre mémoire :
https://fr.wikipedia.org/wiki/B%C3%A9doin#P%C3%A9riode_moderne
qui ne mérite pas d'avoir son nom sur une voie (ne serait-ce qu'un passage) dans Avignon.
pas d'anachronisme :-)
Assassin amnistié pour les uns, décoré de la Légion d'honneur par les autres.... "Nous vivons une époque de confusion", et cela fait plusieurs siècles que cela dure...
Ceci étant, merci pour le cliché de l'inauguration. Derrière le maire Jean-Pierre Roux, on reconnait Alain Duffaut et Jean Yvan. Et à ses côtés, son adjointe à la Culture, une certaine Marie-José Roig.