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Robert CHAZAL
° 1936 Montmorency - † 18/08/2018 Bouxières-aux-Dames
Peintre et aquarelliste de Lorraine

Le clocher de St-Agricol vu de la rue Racine.
24/09/1973

Une découverte de Frédéric Lamouroux.
Merci !

Lien permanent Tags : robert chazal, église, st-agricol, racine, aquarelle, peinture 6 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Belle trouvaille en effet ! Bravo à Frédéric...
    Ici encore, une peinture pas très ancienne mais qui immortalise un coin disparu d'Avignon : deux ans plus tard, les maisons adossées au nord de l'église - et qui représentaient sans doute les derniers vestiges du cloître de Saint-Agricol, i.e. les maisons canoniales incluse dans la "clôture" de la Collégiale - allaient disparaitre, il est vrai en découvrant une partie du passé antique de la ville.
    Et il en sera de même pour la maison tout à gauche, comprise au départ dans un projet de rénovation immobilière, mais qui laissera la place à un accès plus direct entre l'arrière de la mairie et la Préfecture.

    Par contre je ne vois pas ce que pouvait signaler l'enseigne au M flêché ....

  • Merci pour ce rappel, qui permet de voir que cette fois-ci également Chazal a bénéficié d'un bon recul, qui n'existait pas auparavant.
    En effet, au moment où il peint, la ville a déjà fait démolir l'immeuble des "Amis du Roi", autrement dit caserne de gendarmerie (désaffectée depuis longtemps) , dont on aperçoit l'angle sur la photo de Bartesago. Cette construction masquait presque totalement les maisons qui bordaient chevet et bas-côté nord de Saint-Agricol. En contrepartie, la ruelle qui longeait ces constructions et reliait la rue Racine au parvis de la Collégiale était à peu près rectiligne, alors que de nos jours son tracé est pour le moins tortueux - pour la bonne cause, évidemment, puisqu'elle contourne les vestiges antiques mis au jour par ces travaux qui, au départ, visaient simplement à créer une extension des locaux municipaux. Mais le sous-sol réservait quelques surprises....

    Écrit par : Alain BRETON

  • Merci Alain, pour ces compléments d'information, que je me suis empressée de creuser.
    Sur le plan d'alignement de l'actuelle rue Félicien David, qui va du parvis de St Agricol à la place de l'Horloge
    https://maps.app.goo.gl/Ss6NEJrfZ3xkqjiv8
    cette rue se nommait rue Géline.
    Ce qui m'a permis de découvrir que bien avant les travaux d'aménagement du passage Agricol Moureau (7photos) :
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/34_01/68Fi1/agricolmoureau/ILUMP20367
    il y a eu "des blocs romains trouvés rue Géline" :
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VoirLaNotice/03_06/2R1/ILUMP2401

    Et grand merci Alain, pour la photo de l'ancienne gendarmerie :
    j'ai souris en voyant les deux chats en train de s'engueuler et semblant prêts à se flanquer une belle peignée :-)

  • Petit lapsus, j'ai attribué à Charles Bartesago la photo aux chats (celle sur laquelle Tilia "souris" - ce n''est guère prudent devant ces deux migres !) ; en réalité, elle est du photographe de presse Maurice Costa. Son fonds aux AM (182Fi) est des plus intéressants, on se rend compte que sous la municipalité Duffaut on a beaucoup, beaucoup démoli...

    Pour ce qui est de la rue Géline, il est probable qu'il s'agit des découvertes faites dans les années 1840 lors de la reconstruction de l'hôtel de ville, dont la façade méridionale longe cette voie. Le fait est évoqué par Sylvain Gagnière et Jacky Granier dans leur "Avignon de la préhistoire à la papauté", malheureusement de façon très imprécise, hormis le fait que les découvertes sont réalisées en démolissant la maison Besse... dont l'emplacement exact n'est pas précisé. Il s'agit probablement d'une des maisons visibles sur ce plan figurant les anciens et nouveaux alignements de l'hôtel de ville :
    archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/1Fi32/ILUMP999

    Par contre le même ouvrage est muet sur les potentielles trouvailles qui ont du être faites lors de la construction de la gendarmerie, quelques années après l'hôtel de ville. Vu l'emplacement, le creusement des fondations peut avoir amené quelques belles exhumations, mais je n'ai rien vu dans le texte de Gagnière à ce sujet.

    On notera d'ailleurs que l'ouvrage est sorti pour ainsi dire trop tôt : 1970 ! Quelques années plus tard, on allait creuser autour de St Agricol, dans la place du Palais, sous l'ancien Grand Bar... sans oublier, mais c'est plus tardif, la démolition du Khédive à l'angle de la place de l'Horloge, dont les caves recelaient d'étonnants vestiges antiques.

    Écrit par : Alain BRETON

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