Un 21 décembre 1952
On december 21, 1952
Am 12. Dezember 1952
Paris Match n°198, 27 décembre 1952
Jacqueline AURIOL (1917-2000), aviatrice française, bat ce jour-là un record de vitesse féminin à la moyenne de 855,92 km/h, sur avion à réaction Mistral.
Commentaires
Tu aurais presque pu titrer le post "Vampire sur Avignon"...
Vampire étant le vrai nom de l'avion, conçu au départ par l'avionneur britannique De Havilland (De Havilland DH 100 "Vampire"). . La France s'en fit livrer quelques exemplaires et finit par en acheter la licence : environ 440 furent fabriqués par la SNCASE entre 1950 et 1954, dont 250 d'une version très améliorée qui fut baptisée Mistral. On peut supposer que la raison pour laquelle ce nom a été retenu est que l'usine de la SNCASE, par la suite Sud-Aviation, était à Marignane.
Il y en a un en cours de restauration au musée aérien de Montélimar.
Bel exploit !
Jolie trouvaille Michel !
Une belle revanche pour cette ancienne "gueule cassée" :
https://www.tombes-sepultures.com/crbst_1108.html
et un coup d'éclat pour le photographe !
En effet, le ou les photographes se sont arrangés pour ne montrer aucune des cicatrices de son visage.... qui étaient pourtant nombreuses !
Dans sa notice Wikipédia, on notera en particulier "l'affaire" du 31 mai 1955, où pour ainsi dire elle coiffe sur le poteau son adversaire, l'autre Jacqueline (Cochran), qui au demeurant n'avait pas son charme, malgré le prestige de son uniforme de WASP.
Je ne veux pas croire que Paris Match puisse publier une photo aérienne truquée.
Michel, je n'ai fait aucun sous-entendu sur un trucage !
Au contraire, je salue la performance du photographe qui se trouvait obligatoirement dans un quelconque aéronef pour faire ce cliché
Peu de chances qu'il s'agisse d'un montage. L'éclairage de la ville correspond bien à une fin de matinée d'hiver, et celui des surfaces alu de l'appareil est parfaitement cohérent.
De plus il fallait bien que soit matérialisé le point de virage au dessus de la ville, faute de quoi la distance de 100 km en circuit fermé n'aurait pas pu être homologuée. Mais bien entendu, la synchronisation de ce rendez-vous était, en elle-même, un exploit ! Avec un aller-retour Istres-Avignon-Istres durant à peine 7 minutes, ça a du se jouer à la seconde...
En fait, la seule bourde de l'article est d'avoir estropié le nom de l'ingénieur d'essais de la SNCASE, Jacques Lecarme (photo en bas à gauche)..
L'hommage touchant de son petit-fils :
https://www.ouest-france.fr/culture/histoire/temoignage-sa-grand-mere-etait-laviatrice-jacqueline-auriol-un-bel-exemple-de-resilience-86c63686-f255-11ed-8bb5-80d792f0bcbb
y a un petit doute sur la date :
selon l'article en photo et la légende en allemand, ça s'est passé le 12 décembre, mais selon le titre de cet article de blog, ce serait le 21 décembre que l'exploit fut réalisé...
12 à la place de 21, ça sent la coquille... Et la réponse est dans le texte de Paris-Match : "Dimanche dernier..." Or le 21 décembre 1952 tombait bien un dimanche, mais pas le 12 !