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j'espère qu'ils vont dépenser tout plein d'argent (sourire)
Faut pas rêver... S'il s'agissait de rois du pétrole ou du gaz, ils ne viendraient pas en bus... Ceux qui sont là ont déjà laissé toutes leurs économies aux tour-operators, il leur reste juste de quoi s'acheter quelques souvenirs cheap et made in ailleurs.
ne voyagez-vous donc jamais vous-mêmes ?
les autocars prennent de la place, je vous l'accorde, mais si on remplaçait par le nombre de voitures correspondantes, cela prendrait bien plus de place et ne serait pas plus esthétique
ces touristes dépensent souvent plus que les gens qui viennent en bateau de croisière (qui retournent sur "leurs" bateaux pour manger et dormir)
il y a bien des choses critiquables et qu'on pourrait améliorer, mais je trouve un peu facile de taper sur les touristes qui ont envie de découvrir la Provence et Avignon
Ce n'est pas les touristes que je vise, mais les tour-opérators qui rackettent les touristes et les trimbalent enchaînés de site en site au pas de course et livrent ces victimes innocentes aux marchands du temple.
Les cigales commencent a chanter.
Les touristes arrivent.
Ca sent bon l'été, avec la chaleur en moins (pour l'instant) mais qui s'en plaindra ...pas moi en tout cas.
Les martinets (Apus apus) sont là (4 dans le ciel sur cette photo).
Les traditionnelles trompettes de la cour d'Honneur vont pouvoir retentir, accompagnées par les non moins traditionnels cris stridents des martinets : https://www.youtube.com/watch?v=MoeMjBr01gU
Lequel a copié l'autre ? Si Copland est américain, Jarre a passé aux USA une très grande partie de sa vie.
La fanfare d'accueil du festival d'Avignon figure au tout début de celle de Lorenzaccio, elle a donc été composée pour cette pièce inaugurée en 1952 dans la Cour d'Honneur du palais des Papes.
Créée en 1942 par Aaron Copland, la "Fanfare for the Common Man" a été été exécuté pour le première fois en 1942, il est donc absolument impossible que Copland ait pu s'inspirer de Maurice Jarre.
Maurice Jarre n'a pas franchi l'Atlantique avant 1952.
Mais il est possible qu'il ait entendu un enregistrement, ou une retransmission radiophonique, de la 3e symphonie de Copland (enregistrée en 1946) dans laquelle le compositeur a inclus sa fanfare de The Common Man : https://youtu.be/aZvg_FJ2b58?feature=shared&t=1676
Oui merci de préciser les dates !
Après, il y a des choses que l'on entend, paroles ou sons, et qu'un jour l'on répète en étant persuadé de leur originalité. C'est humain, on ne peut pas avoir une étiquette "origine" sur tout ce que l'on a en tête.
Egalement, le risque de similitude - qui n'est pas nécessairement un plagiat - est inversement proportionnel à la durée de l'œuvre. Ici, pour quelques notes jetés à l'ouverture des séances, ce risque est élevé !
Ah oui ! Je ne m'en souvenais pas ... merci Michel de ce rappel !
Moi itou ! Merci Michel
Les clefs et fanfares étaient en voie de disparition à la fin du siècle dernier. Ca semble revenir...
Les clefs, oui, mais il me semble bien que les onze notes de Maurice Jarre ont toujours été jouées...
au palais peut-être mais pas dans tous les lieux, il me semble
Mais de quelle sorte de clefs parlez-vous ?
Tillia, m'enfin? On a vu un moulon d'affiches du festival sans les clefs, non?
Wilfrid, ça fait 46 ans que j'ai dû quitter Avignon pour la région parisienne et nous n'avons jamais passé nos vacances d'été dans ma ville natale. Alors j'étais loin de penser aux affiches du festival.
Vu qu'il était question de trompettes je pensais plutôt à des partitions musicales !
Merci pour la précision
Et les martinets dans tout ça, vous en avez dans vos quartiers ?...
Tilia, il n'y a plus de quartiers dans Avignon, il n'y a que des fauxbourgs...
J'ai l'impression que de nos jours les martinets se font plus rares... (sauf chez les flagellants peut-être).
Pas vu de martinets outre Rhône, en revanche j'ai un moulon d'hirondelles chez moi, à la campagne, les premières nées ont déjà fait d'autres nids et petits.
A Saint-Saturnin-les-Avignon, il y a des escadrilles entières de martinets qui tournent, virent, virevoltent et slaloment en piaillant autour de la terrasse sommitale de ma maison.
Dommage de les voir ainsi gâcher le point de vue sur le pont. Les bus se garaient auparavant au parking Ferruce. Ils étaient à l'ombre et c'était plus agréable. Mais ils sont désormais trop nombreux et les arbres coupés les privent d'une ombre bienvenue. Les tours opérateurs ne rackettent pas les touristes, car la demande est forte et ia concurrence des agences de voyage est rude pour tirer les prix. La crise du Covid en a éliminés beaucoup.
Cela reste un moyen économique de voyager pour ces voyageurs souvent modestes. Beaucoup viennent pour des voyages religieux, en allant ensuite ou en venant de Lourdes. Les bateaux de croisière ont été multipliés par 6, voire 8. Il y a bien un essort du tourisme en groupe, de 7 à 77 ans (voire plus). Et ils ne sont pas enchaînés, mais ils restent forcément ensemble, de crainte de se perdre dans une ville inconnue. Et les "marchands du temple" ne sont que le reflet des autres types de commerces : productions 100% made in France ? Impossible, Pourquoi feraient ils exception ?
"Pourquoi feraient-ils exception ? ".
Pas de chance, la ville communique justement sur le thème "Avignon, ville d'exception". Pour l'instant, c'est surtout Avignon, ville d'exception...nels embouteillages.
Quant à l'intérêt du tourisme de masse... Si je vous lis bien, ce serait l'ultime avatar de l'instinct grégaire ?
Tout le monde ne sait pas organiser un itinéraire complet de vacances, avec l'hébergement et les lieux à visiter. Voir ces voyageurs "populaires" est le corollaire des voyageurs indépendants et individuels. Les 2 classes coexistent et l'un ne va plus sans l'autre. L'essentiel est que tout le monde puisse accéder à des lieux culturels
Commentaires
j'espère qu'ils vont dépenser tout plein d'argent (sourire)
Faut pas rêver... S'il s'agissait de rois du pétrole ou du gaz, ils ne viendraient pas en bus... Ceux qui sont là ont déjà laissé toutes leurs économies aux tour-operators, il leur reste juste de quoi s'acheter quelques souvenirs cheap et made in ailleurs.
ne voyagez-vous donc jamais vous-mêmes ?
les autocars prennent de la place, je vous l'accorde, mais si on remplaçait par le nombre de voitures correspondantes, cela prendrait bien plus de place et ne serait pas plus esthétique
ces touristes dépensent souvent plus que les gens qui viennent en bateau de croisière (qui retournent sur "leurs" bateaux pour manger et dormir)
il y a bien des choses critiquables et qu'on pourrait améliorer, mais je trouve un peu facile de taper sur les touristes qui ont envie de découvrir la Provence et Avignon
Ce n'est pas les touristes que je vise, mais les tour-opérators qui rackettent les touristes et les trimbalent enchaînés de site en site au pas de course et livrent ces victimes innocentes aux marchands du temple.
Les cigales commencent a chanter.
Les touristes arrivent.
Ca sent bon l'été, avec la chaleur en moins (pour l'instant) mais qui s'en plaindra ...pas moi en tout cas.
Les martinets (Apus apus) sont là (4 dans le ciel sur cette photo).
Les traditionnelles trompettes de la cour d'Honneur vont pouvoir retentir, accompagnées par les non moins traditionnels cris stridents des martinets :
https://www.youtube.com/watch?v=MoeMjBr01gU
Pour tout savoir sur ces chasseurs de moustiques hors pair, lire les informations détaillées de cette fiche :
https://www.oiseaux.net/oiseaux/martinet.noir.html
.
Les fanfares du Palais...
Composition de Maurice Jarre, pourquoi pas, mais très proche de "Fanfare for the common man" d'Aaron Copland :
https://www.youtube.com/watch?v=NcND9dlwpC4
Lequel a copié l'autre ? Si Copland est américain, Jarre a passé aux USA une très grande partie de sa vie.
La fanfare d'accueil du festival d'Avignon figure au tout début de celle de Lorenzaccio, elle a donc été composée pour cette pièce inaugurée en 1952 dans la Cour d'Honneur du palais des Papes.
Créée en 1942 par Aaron Copland, la "Fanfare for the Common Man" a été été exécuté pour le première fois en 1942, il est donc absolument impossible que Copland ait pu s'inspirer de Maurice Jarre.
Par contre, l'inspiration de la fanfare de Lorenzaccio :
https://www.youtube.com/watch?v=71WdBgt_uNk
semble pouvoir provenir de la fanfare de The Common Man :
https://www.youtube.com/watch?v=bRdSQDlVOKU
Maurice Jarre n'a pas franchi l'Atlantique avant 1952.
Mais il est possible qu'il ait entendu un enregistrement, ou une retransmission radiophonique, de la 3e symphonie de Copland (enregistrée en 1946) dans laquelle le compositeur a inclus sa fanfare de The Common Man :
https://youtu.be/aZvg_FJ2b58?feature=shared&t=1676
Oui merci de préciser les dates !
Après, il y a des choses que l'on entend, paroles ou sons, et qu'un jour l'on répète en étant persuadé de leur originalité. C'est humain, on ne peut pas avoir une étiquette "origine" sur tout ce que l'on a en tête.
Egalement, le risque de similitude - qui n'est pas nécessairement un plagiat - est inversement proportionnel à la durée de l'œuvre. Ici, pour quelques notes jetés à l'ouverture des séances, ce risque est élevé !
Nous en en avions déjà parlé ici :
http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/07/12/un-12-de-juliet-1997-6248827.html
Ah oui ! Je ne m'en souvenais pas ... merci Michel de ce rappel !
Moi itou ! Merci Michel
Les clefs et fanfares étaient en voie de disparition à la fin du siècle dernier. Ca semble revenir...
Les clefs, oui, mais il me semble bien que les onze notes de Maurice Jarre ont toujours été jouées...
au palais peut-être mais pas dans tous les lieux, il me semble
Mais de quelle sorte de clefs parlez-vous ?
Tillia, m'enfin? On a vu un moulon d'affiches du festival sans les clefs, non?
Wilfrid, ça fait 46 ans que j'ai dû quitter Avignon pour la région parisienne et nous n'avons jamais passé nos vacances d'été dans ma ville natale. Alors j'étais loin de penser aux affiches du festival.
Vu qu'il était question de trompettes je pensais plutôt à des partitions musicales !
Merci pour la précision
Et les martinets dans tout ça, vous en avez dans vos quartiers ?...
Tilia, il n'y a plus de quartiers dans Avignon, il n'y a que des fauxbourgs...
J'ai l'impression que de nos jours les martinets se font plus rares... (sauf chez les flagellants peut-être).
Pas vu de martinets outre Rhône, en revanche j'ai un moulon d'hirondelles chez moi, à la campagne, les premières nées ont déjà fait d'autres nids et petits.
A Saint-Saturnin-les-Avignon, il y a des escadrilles entières de martinets qui tournent, virent, virevoltent et slaloment en piaillant autour de la terrasse sommitale de ma maison.
Dommage de les voir ainsi gâcher le point de vue sur le pont. Les bus se garaient auparavant au parking Ferruce. Ils étaient à l'ombre et c'était plus agréable. Mais ils sont désormais trop nombreux et les arbres coupés les privent d'une ombre bienvenue. Les tours opérateurs ne rackettent pas les touristes, car la demande est forte et ia concurrence des agences de voyage est rude pour tirer les prix. La crise du Covid en a éliminés beaucoup.
Cela reste un moyen économique de voyager pour ces voyageurs souvent modestes. Beaucoup viennent pour des voyages religieux, en allant ensuite ou en venant de Lourdes. Les bateaux de croisière ont été multipliés par 6, voire 8. Il y a bien un essort du tourisme en groupe, de 7 à 77 ans (voire plus). Et ils ne sont pas enchaînés, mais ils restent forcément ensemble, de crainte de se perdre dans une ville inconnue. Et les "marchands du temple" ne sont que le reflet des autres types de commerces : productions 100% made in France ? Impossible, Pourquoi feraient ils exception ?
"Pourquoi feraient-ils exception ? ".
Pas de chance, la ville communique justement sur le thème "Avignon, ville d'exception". Pour l'instant, c'est surtout Avignon, ville d'exception...nels embouteillages.
Quant à l'intérêt du tourisme de masse... Si je vous lis bien, ce serait l'ultime avatar de l'instinct grégaire ?
Tout le monde ne sait pas organiser un itinéraire complet de vacances, avec l'hébergement et les lieux à visiter. Voir ces voyageurs "populaires" est le corollaire des voyageurs indépendants et individuels. Les 2 classes coexistent et l'un ne va plus sans l'autre. L'essentiel est que tout le monde puisse accéder à des lieux culturels