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Callista souto lou pont

Callista sous le pont
Callista under the bridge
Callista unter der Brücke

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Jordan RETARD
Callista, sur le pont d'Avignon 2023.
Tirage argentique en vente par Yann Le Mouel
à Paris le 11 juin 2024 à 12h - lot n°311

Lien permanent Tags : photographie, photographe, nus, pont, st-bénezet, nuit, femme 15 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Quand on a un prénom à coucher dehors, eh bien... on couche dehors ! Dans le plus simple appareil, bien entendu.

  • et c'est juste un peu étrange dans notre monde d'ici mais si beau (sur la chaussée ça lui donne un petit côté sacrificiel)

  • Ben j'aime bien, ça me dérange in peu aussi, mais j'aime bien, il faudrait aussi mettre le photographe à poil sous le pont, ça fait un peu voyeur mais aussi vision féérique.
    (en attendant le téléphérique dont Helle rêve)

  • Bien que nue, cette femme m'a tout d'abord fait penser aux jeunes immigrées (d'Afrique ou d'Europe de l'Est) qui, la nuit venue, se prostituent à deux pas de la porte de l'Oulle.
    Mais à la réflexion son attitude, exposée ainsi en plein milieu de la route, me semble être plutôt celle d'une jeune femme demandant du secours à la suite d'une agression et sans doute d'un viol.
    Dans un cas comme dans l'autre, voilà qui ne relève pas l'image de la ville d'Avignon.

  • C'est une composition de photographe. La femme un modèle.

  • Bien entendu, mais je dis là ce que cette photo exprime et ce que peut ressentir le spectateur devant une telle image.

    Écrit par : Tilia

  • Le cliché originel, dit de 2023, doit être effectivement assez récent si l'on en croit l'état des blessures du pont et ce que l'on devine du mobilier urbain et de la signalisation.

    A ce sujet, je me suis interrogé quant à l'opposition flou d'arrière-plan / netteté du modèle. Il me semble que le photographe à combiné basse vitesse à main levée - d'où l'effet de "bougé" en fond - et un éclair de flash pour fixer l'anatomie de la donzelle.

    Quant à l'interprétation que l'on peut faire en 2024 de pareil cliché... De longue date, bien des photographes réputés ont publié en N&B (qui accentue l'effet dramatique) des photos nocturnes de modèles déambulant nus dans des rues désertes, sans que cela évoque une quelconque agression .. En est-il de même de nos jours ?

  • La réponse à votre judicieuse question, Alain, réside dans le regard de la jeune femme.

    La photo publiée sur le site de Drouot permet de zoomer au maximum afin de voir clairement les détails :
    https://drouot.com/en/l/25473267-jordan-retard-jordan-retard-callista-sur-le-pont-davignon

    Ainsi, on distingue bien une expression de détresse sur son visage, sa bouche ouverte (sans doute pour calmer sa respiration précipitée) et ses yeux agrandis par l'effroi consécutif à ce qu'il vient de lui arriver.
    Ses cheveux semblant trempés et pendant lamentablement (comme si elle sortait d'une chute dans le fleuve) accentuent l'attitude de désarroi de ses bras ballants.
    Aucun doute pour le spectateur attentif, cette femme est en état de choc.

    Écrit par : Tilia

  • @Michel,
    il me paraît évident que cette photo n'a absolument rien à voir avec l'attitude esthétique et les poses avantageuses de mannequins coiffés et maquillés, posant à leur avantage pour des photos d'art.

    Sans le titre de la photo, le spectateur ignore le nom de la ville (il faut être avignonnais pour reconnaître le pont St Bénezet dans cette seule arche) et il concentre son attention sur la jeune femme dont la nudité est absente de toute intention séductrice.

    Le photographe a créé là une mise en scène dont j'ignore le but. Pour ma part je n'en vois que deux :
    - soit il s'adresse à la perversité et aux pulsions sadiques de certains hommes émoustillés par la détresse d'une femme,
    - soit son portrait en pied d'une femme visiblement victime (hélas parmi tant d'autres) veut dénoncer les crimes des prédateurs sexuels.
    ==> https://fr.wikipedia.org/wiki/Mouvement_MeToo
    .

  • Je n'ai pas de compte FB et je ne compte pas en prendre un, ni maintenant ni plus tard !
    Donc je n'y mets jamais ne serait-ce que le bout d'un poil de moustache de ma souris :-))

    Écrit par : Tilia

  • Pour ma part je ne lis pas grand chose dans le regard de la fille, sinon que ses yeux sont probablement les "yeux de hibou" provoqués par l'éclair de flash. Et la netteté de détail, l'accutance comme disent les spécialistes, est sérieusement mitée par le grain, réel ou artificiel, du cliché - de nos jours, la plupart des logiciels de traitement d''image numérique ont des fonctions qui ajoutent du grain façon Tri-X de pieuse mémoire, ou encore font passer les capteurs Nikon ou Canon pour des Kodachrome des années 40, et mille autres fonctions qui "ouvrent le champ des possibles" et font que l'artiste met un peu plus de emps à se retrouver devant la stérilité de son inspiration. Mais bon, ce que j'en dis...

    Tiens, détail cocasse, le tirage argentique (ce qui n'empêche en rien qu'il soit issu d'un cliché numérique) de 2023 est dit "d'époque" !!! Décidément les commissaires-priseurs n'en ratent pas une !

  • Peu importe le bricolage photographique de ce cliché. L'effet hibou n'en fait pas pour autant une chouette photo !
    Abstraction faite du making off, ce que je dis à propos de cette image (créée par l'imagination du photographe) c'est l'effet qu'elle produit sur le spectateur qui la regarde attentivement, comme s'il s'agissait d'une photo prise sur le vif.

    Écrit par : Tilia

  • "L'effet hibou n'en fait pas pour autant une chouette photo !" Je ne dis rien d'autre quand je parle de stérilité de l'inspiration...

    Écrit par : Alain BRETON

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