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Israël Silvestre 1657

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Vue de la tour de la Villeneuve et du pont d'Avignon
Israel Silvestre delin. et sculp. — Israel Henriet excud. cum privil. Regis

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Vue et perspective d'une partie des ville et château d'Avignon
Israel Silvestre beneleavit et sculpcit 1657 — Israel Henriet ex. cum privil. Regis

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Vue du château et de la ville d'Avignon
Israel Silvestre delin. et sculp. — Israel Henriet ex. cum privil. Regis

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Israël SILVESTRE (1621-1691)
Maître à dessiner, dessinateur ordinaire du Roi
et conseiller en son Académie Royale

Sources : 1 2 3

Lien permanent 5 commentaires Pin it!

Commentaires

  • fin dessinateur - je m'interroge le jardin du rocher avait-il vraiment cet aspect ?

  • Ce n'est pas impossible, à mon avis.
    C'est quand même le dessinateur du roi !
    Mais, où est passé la chapelle du pont ?

  • La qualité de dessinateur d'Israël Silvestre n'est pas en cause, je pense qu'il faut plutôt incriminer le processus de création de ces œuvres. Les dessins ont été faits sur place, évidemment ("sur le motif", comme disaient les impressionnistes...) , par contre la gravure a été réalisée à Paris, après que l'artiste soit rentré de son voyage poussé jusqu'en Italie. Donc après un certain délai qui laissait à l'oubli le temps de faire son œuvre.

    Il est donc manifeste que certains détails se sont vus transformés par l'opération ultime. D'où des points "zétranges" tels que :

    vue 1 : la série d'arcades à gauche de la tour, que l'on ne retrouve sur aucune autre représentation, au rebours de la poivrière d'angle au bas des fortifications répétée par maints artistes comme on l'a vu ici même.

    vue 2 : la disparition de la chapelle du pont (!!!), le nombre aberrant de fenêtres dans la façade couchant du Petit Palais, le dédoublement du Rocher induit par la représentation fallacieuse du "Trou des Masques".

    vue 3 : emboîtement confus voire franchement défectueux des tours Nord du Palais, visiblement mélangées avec le clocher et la lanterne de la Cathédrale - la muraille à la base des tourelles d'entrée du Palais si mal traitée qu'elle apparait comme un ravelin qui n'existait pas à cette époque.

    Pour finir d'enfoncer le clou, je crois me souvenir que pour Marseille, l'on a la chance de posséder d'Israël Silvestre tout à la fois le dessin préparatoire (qui fourmille de détails) et la gravure, qui est quant à elle assez réductrice.

  • Effectivement, les erreurs de perspective et de représentation sont à imputer au long processus de dessins préparatoire / voyages / oublis / gravures...

    Mais malgré tout, cela donne une belle représentation, notamment de la tour fortifiée Quiquengrogne ? (à gauche de Notre Dame sur la 3e vue... Ou bien c'est une autre erreur ?)

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