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Cènt-setanto-vuech an après

Cent-soixante-dix-huit ans après
One hundred and seventy-eight years later
Einhundertsechzig Achtzehn Jahre später

1845
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2023
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La gravure.

Lien permanent 6 commentaires Pin it!

Commentaires

  • curieusement le porche semble un peu plus large sur la gravure, et les pierres dessinent une frise sous le bandeau de la hauteur des chapitzaux

  • Un dessin très pittoresque, mais remarquablement faux, comme le démontre le comparatif !

    On peut considérer que l'irruption de l'arc d'entrée dans l'entablement du porche est lié à la perspective, mais ce large ressaut qui court à la hauteur de l'astragale des chapiteaux est totalement inventé. Il est évident que le dessinateur n'a pas compris comment se structure l'architrave : au lieu de dessiner ses trois fasces, il l'a figurée lisse et lui a inventé un jumeau en dessous.

    En fait, le membre d'architecture qui court au-dessus des chapiteaux (et retourne sur les côtés) s'analyse comme une corniche architravée, c'est à dire un entablement classique architrave-frise-corniche privé de son élément médian.

    L'architecte Ange-Alexandre Bondon l'a figurée très correctement dans l'élévation & coupe qu'il dresse en 1817 :
    https://imagizer.imageshack.com/img923/1927/gsuHVx.jpg

    Bien entendu, le fait que le relevé de Bondon soit largement antérieur à 1845 exclut que les figurations du dessin du jour présentent un état ancien modifié par les restaurations.

    Mais ne boudons pas notre plaisir, à défaut de constituer un repère archéologique fiable, cette gravure est des plus spectaculaires et fait plaisir aux yeux !

  • Merci Alain, j'avais effectivement envisagé des restaurations... !

  • les proportions de l'ensemble de la gravure ne semblent pas très justes, rendant le porche plus grand que nature (ou bien le personnage est vraiment petit)
    il y a aussi une curieuse banquette ou bien une cuvette sur le côté gauche de la porte, élément qui empiète sur la colonne
    dans le porche actuel, c'est l'énorme lanterne qui me gêne un peu

  • C'est parce que le graveur est licencieux, artistiquement au moins.

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