Trente-quatre ans après avenue St-Ruf
Thirty-four years after St. Ruf avenue
34 Jahre nach der St-Ruf Avenue
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Trente-quatre ans après avenue St-Ruf
Thirty-four years after St. Ruf avenue
34 Jahre nach der St-Ruf Avenue
Commentaires
es rails et des petits arbres en plus et semble-t-il une maison en moins (ou angle un peu différent ?)
Ces illustrations sont tirées d'un ouvrage à succès, "Comment assassiner un quartier - Petit guide à l'usage des élus locaux, décideurs et investisseurs" (Editions de Minuit).
Je suis un peu d'accord avec Alain Breton..
Belle journée Bichel !
j'y ai habité au début des années 70, il n'y avait même pas de "tags" et un cinéma cochon, un marchand de cartes, des bistrots, des habits pour hommes, un quincailler et tous les commerces de bouche.
Mais il parait qu'il ne faut pas vitupérer l'époque au risque de passer pour un vieux con.
...mais les arbres reviennent;
Et surtout les herbes folles...
L'enseigne du "LIDO" a disparu depuis longtemps (tout comme le cinéma qui avait son entrée au n°58 de l'avenue).
Il me semble que la salle existe toujours (ou du moins existait encore au début des années 2000) et qu'il en a été question dans ce blog, mais comme ce n'est pas récent !...
Je me demande ce qu'il peut bien y avoir à présent derrière ces murs aveugles :
https://goo.gl/maps/n9JysardvLZCpEN59
https://goo.gl/maps/REGB31fba1sV3Nbp8
...
Effectivement, l'entrée du cinéma est aujourd'hui une supérette - les vues Google semblent montrer encore la grande coupole de la salle qui était très en arrière de l'avenue de St Ruf.
Salle qui, au demeurant, n'a pas toujours été "spécialisée" - j'ai souvenir d'y avoir vu "Les canons de Navarone". Un film officiellement sorti en 1961, mais le propre de ces cinémas de quartier (également comme celui en haut de la rue Guillaume Puy et dont j'ai oublié le nom), était de diffuser la plupart du temps des navets, et de temps en temps quelques succés en fin de vie... De nos jours, c'est la TV qui s'occupe des Ecuries d'Augias des producteurs de nanars....
Le Lido et le premier Utopia avait en commun des projecteurs à arc, qui nécessitaient des baguettes en carbone, je me souviens y être allé nous dépanner de baguettes entre collègues, en voyant ce hippie en moto je me demande ce qu'ils pensaient :-) Je n'ai pas connu le Lido du temps des Canons de Navarone, mais je me souviens du film.
C'était le Roxy, Alain. Et j'ai vu aussi (petit) Les canons de Navarone au Lido !
Le monde est petit... (et Avignon encore plus !).
Ceci étant, je reste convaincu que cette séance du Lido était très tardive dans la vie du film, eu égard à l'âge que j'avais lors de sa sortie en 1961.
Il est sorti en France en septembre 1961, j'avais 6 ans et demi. Cela me paraît très possible.
Moui... Pratiquement pareil pour moi, mais à cet âge là je n'avais strictement aucun intérêt pour les films de guerre. Les quelques séances de cinéma partagées en famille étaient plutôt des comédies dont seul l'argument m'est resté en mémoire (genre un "western" avec Fernandel = Dynamite Jack sorti en novembre 1961).
Or pour les Canons de Navarone, j'ai un tel souvenir de la quasi totalité des scènes que lorsqu'il est repassé récemment à la télé, je ne l'ai regardé que très distraitement, me souvenant de tout ! Ce qui me laisse penser que non, je ne peux pas avoir vu ce film en 1961, mais seulement plus tard...
Mais bon, au final, tout ceci est parfaitement anecdotique.
Pour en revenir à la photo de 1989, le contenu de la notice des archives est intéressant :
Cote : 167Fi57 - Avignon : avenue Saint Ruf (21 mai 1989).
Analyse : Une dame sur le trottoir, personne à l'horizon, pas une voiture.
Je suppose que l'analyse est celle d'Henri Barretta (même famille que celle de Blanche Barretta ?) décédé le 28 décembre 2011 à l'âge de 88 ans.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Blanche_Barretta
http://avignon.hautetfort.com/archive/2020/05/16/enco-di-barretta-6239000.html#article-comments
.
Le style de l'analyse des archives municipales ressemble à beaucoup d'autres analyses. Je ne pense pas qu'elle soit d'Henri Baretta.
Je pense par contre qu'Henri Baretta faisait bien partie de la famille Baretta d'Avignon.
Dans ses Mémoires et Récits, Frédéric Mistral parle du café Baretta :
"M. Millet, tous les jours, par là, vers les cinq heures, allait lire
la gazette au café Baretta, -- qu’il appelait le "Café des Animaux
parlants", -- et qui, si je ne me trompe, était, tenu par l’oncle ou,
peut-être, par l’aïeul de Mlle Baretta, du Théâtre-Français; ensuite,
le lendemain, lorsqu’il était de bonne humeur, il nous redisait, non
sans malice, les éternelles grogneries des vieux politiciens de cet
établissement, qui ne parlaient jamais, en ce temps, que du Petit,
comme ils appelaient Henri V."
La notice 13DHL21 des archives en indique l'adresse :
Café Barretta (ou Baretta), 8 place Saint-Didier
Ce qui correspond à peu près à celle du théâtre :
https://www.theatre-barretta.com/
.
La dame se tient sur le trottoir d'une maison toujours présente, devenue le bureau de poste qui va fermer. Axe commerçant et animé, j'ai fréquenté tous ces commerces avec mes parents, avec maman à pied ou en solex. Et puis les habitudes ont changé : Casino à Capsud et Montlaur à mistral 7 ont pris le sessus, bien avant auchan nord. Les services et le tertiaire ont remplacé les petits commerces. Le marchand de meubles à droite a laissé la place à une agence immobilière, la boucherie Agu à l'angle gauche du carrefour est devenue agence d'assurances, le ciné le Lido une supérette Casino. En face, à droite, le bar à gardé sa destination et au 4e angle du carrefour, l'auto école Fauquier à été rasée pour agrandir le carrefour.a côté, le crédit agricole est resté ine agence bancaire d'une autre enseigne. A côté la quincaillerie Cheinet a fermé ses portes, comme la librairie Faure et ses cartes Ign. En face, plus de fleuriste, ni de bijouterie Meunier, ni de traiteur Milhaud. Plus au sud, juste avant, le crédit lyonnais est devenu cabinet médical. Le garage Total de Lucien Aymard est devenu caisse d'épargne.