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1959 à Ceccano. Quau sian ?

1959 à Ceccano. Qui sommes-nous ?
1959 in Ceccano. Who are we ?
1959 in Ceccano. Wer sind wir ?

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Livrée Ceccano 1959.
Professeur d’anglais Mme Grare.
Source Stéphane Fague.

De bas en haut et de gauche à droite :

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4 - Mme GRARE

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Lien permanent 15 commentaires Pin it!

Commentaires

  • ma foi he n'ai pas de honte à dire je ne sais pas

  • Bigre. Je ne savais pas que Mistral s'était ouvert à la mixité (des locaux..) avant son transfert à l'emplacement actuel.

    Ou alors il y a quelque chose qui a échappé aux historiens de l'enseignement public avignonnais.....

    A noter que la légende (avec une belle fôte d'orthographe) semble très moderne, la mise en évidence du passé médiéval des locaux ne remontant qu'à l'époque du transfert de la bibliothèque municipale, i.e. le milieu des années 80. Je crois qu'on a ici une belle photo des "officiels" admirant le chantier.

  • Le lycée de Ceccano s'appelait-il également Mistral ?

  • L'emplacement initial du Lycée Mistral était de part et d'autre de la rue... Frédéric Mistral, ainsi que rue Laboureur. Ancien lycée impérial, ancien lycée des Jésuites. L'époque moderne n'a rien ajouté aux constructions d'Ancien Régime, et a même laissé amputer l'ensemble d'une partie significative, côté sud-est ("Villa Mistral" ou un nom pompeux dans le genre, je ne me souviens pas...).

    Après la construction du site Mistral actuel rue d'Ananelle dans les années 50, seule la section des "grands" y a été transférée et il est resté le "petit lycée Mistral" actuel dans la partie méridionale des bâtiments, celle qui est au-delà de l'arc qui enjambe la rue.

    La partie "Ceccano" était donc à priori désertée par l'enseignement après ce transfert... et si l'identité des charmantes jeunes filles qui posent pour la photo du jour est un mystère, il est vrai aussi que l'affectation des bâtiments Nord entre les années 1960 et 1980 reste assez opaque. Il est probable que le "Lycée Seccano" n'a jamais existé et que la légende apposée sur le cliché est moderne - voir d'ailleurs l'hésitation sur la date - et postérieure à l'inauguration de la nouvelle Bibliothèque municipale. A cette époque, la mise en valeur du passé pontifical de la ville, qui ne se limite pas au Palais, et donc la résurgence des noms des anciennes livrées cardinalices, était un des vecteurs importants de la politique patrimoniale de la municipalité. Peut-être pour faire oublier la Balance...

  • En tout cas, ces filles sont photographiées dans la cour de Ceccano et elles ont l'âge d'être en terminale.
    J'en conclus que Ceccano recevait à cette époque le lycée de Filles et que le lycée de Garçons était de l'autre côté de la rue Frédéric Mistral.

  • Certes, leur jeunesse et le lieu de prise de vue ne font aucun doute.

    Par contre, il y avait à l'époque un seul lycée de jeunes filles, qui allait s'appeler bientôt le Lycée Aubanel (il ne sera baptisé ainsi que le 12 septembre 1964).

    L'historienne de l'établissement (Françoise Arlot, "Du cours secondaire de jeunes filles au Lycée Aubanel d'Avignon, 1882 -1964") nous livre la clé du mystère :

    Les années 1957-1959, c'est à dire à peu près la période supposée pour le cliché du jour, sont celles d'une vaste campagne de construction et d'aménagement du lycée de Jeunes Filles, avec la réalisation du projet Egger-Pouillon qui crée un nouvel internat, réfectoire, etc, au levant du site et aménage aussi du côté opposé la chapelle de l'ancien couvent, dont le maintien est d'abord proposé par les architectes, mais qui est finalement rasée pour laisser place à un gymnase.

    Durant cette période, évidemment, la vie du Lycée est assez perturbée car si les travaux menés pendant l'année scolaire 1957-1958 portent sur le bâtiment nouveau et n'impactent guère la vie scolaire, il n'en est pas de même l'année suivante, où le chantier s'étend aux bâtiments existants qui sont profondément transformés. Cette année-là, il y a beaucoup moins de salles de classe et... que faire des élèves ? La solution est vite trouvée : " En octobre 1958 le vieux Lycée Mistral ouvrait des portes généreuses et miséricordieuses aux lycéennes "apatrides", et elles connurent les salles vénérables où avaient enseigné bien des maîtres excellents ou pittoresques. Elles connurent le "pont des soupirs" et le tunnel qui reliait, sous la rue, ce qui est maintenant la Médiathèque Ceccano au "petit lycée" actuel".

    Dont acte !

    Il faut donc en conclure que le cliché présente des élèves et une enseignante du (futur) lycée Aubanel, alors expatrié, pour reprendre le terme de Françoise Arlot, dans les locaux de la future Médiathèque.

    La rentrée 1959 (2 octobre) se fait entièrement sur le site de la rue Palapharnerie. Ce qui signifie que le cliché du jour ne peut pas dater de l'année 1959 - 1960.

  • J'y vois plus clair, Alain, merci.
    Donc l'année scolaire 1958-59 proposée par la-le détenteur-trice de la photo.

  • Et si, comme je le pense, ce sont de futures bachelières, elles ne retourneront pas rue Palapharnerie à l'automne 1959.

  • Voui. Là, je te laisse la responsabilité de ton assertion... La photo est prise aux beaux jours, probablement à la fin de l'année scolaire 1958/59. En ce qui me concerne, en dehors du fait que je les trouve toutes charmantes, je me sens totalement incapable de décider qu'elles ont 17 ou 18 ans... donc si elles achèvent en ce printemps 1959 leur Première ou leur Terminale...

  • En 1961/1962, j'y étais en "8ème" (Mme MORETTI), le passage surélevé servait pour l'enseignement des travaux manuels (Le rotin, à cette période >> bof !) et celui souterrain permettait de rejoindre la partie Ceccano où se déroulaient les cours de sport.
    A un moment donné, les CRS ont été caserné à Ceccano, puis a été accueilli en 1968 la troupe du "Living Théâtre".
    Je ne sais si les liaisons aériennes et souterraines permettent toujours actuellement de faire la jonction ou si elles sont obturées ....

  • André Breton très sensible aux remerciement de Pierre Benoit....

  • Ah oui ! J'avais complètement oublié les CRS, partis par la suite à Montfavet.

    Le Living Theater n'a pas du être le seul à occuper temporairement et éphémèrement le site.

    Pour ce qui est de l'arceau, lors d'un de mes derniers passages in situ, il était intégré au côté bibliothèque sans communication, évidemment, avec le petit lycée.

    Quant au tunnel, mystère, j'en ai très souvent entendu parler sans l'avoir jamais parcouru.

  • Merci à toi Alain BRETON, pour les infos ci-dessus.
    Quand au passage souterrain, il était fort simple avec descente et remontée via quelques marches des deux côtés, style métro Parisien (Non carrelé !).

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