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Avignoun au debut dóu XIXen siècle

Avignon au début du XIXe siècle
Avignon at the beginning of the 19th century
Avignon zu Beginn des 19. Jahrhunderts

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Vue d'Avignon prise de la Barthelasse
Chantron lith. - Lith. Charavel, Marseille

Antoine CHANTRON (1819-1892)
peintre et lithographe, élève de son père.
Il peint et lithographie de nombreuses vues de la campagne avignonnaise.
ou
Antoine CHANTRON père (1771-1842)
colonel né à Avignon, administrateur du musée Calvet.
Dessinateur, peintre et lithographe.
https://fr.wikipedia.org/wiki/Antoine_Chantron

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Commentaires

  • le palais n'est pas un peu trop à droite ?

  • Je n'en ai pas l'impression.
    Mais plutôt qu'il paraît un peu reculé, non ?

  • Les lieux de pouvoir sont souvent à droite...

  • Lire : Le commentaire de Sotheby's à propos du tableau

  • On voit effectivement sur le tableau de Vernet de petites hauteurs sur la Barthelasse, en bordure du bras gardois.
    Mais les premiers plans des deux images se ressemblent quand même beaucoup...
    Chantron aurait-il raccourci sa profondeur de champ en omettant le bras gardois ?

    Le long commentaire de Sotheby's est très lisible traduit par Google Translate.
    Juste les premières lignes concernent ce tableau :
    « Ce magnifique tableau est la seule vue enregistrée de Claude-Joseph Vernet de sa ville natale, la ville d'Avignon, et parmi ses plus grandes réalisations en tant que peintre. Rarement vue en public et, par la suite, peu étudiée, elle a été décrite par Giuliano Briganti en 1970 comme "l'une des plus belles vues de Vernet" lors de son exposition par Arthur Tooth & Sons de Londres en 1954. Jusque-là, il n'était connu des érudits que par la gravure de Pietro Antonio Martini de 1782. La réapparition de cette importante peinture n'est pas seulement d'une grande importance pour les érudits de Vernet lui-même, mais aussi à l'étude de la peinture à vue du XVIIIe siècle en général. C'est aussi un document important détaillant l'aspect de la ville rarement représentée d'Avignon au milieu du XVIIIe siècle, siège de la papauté au XIVe siècle, et peu modifiée à ce jour. »

  • Vu la longueur extrême du commentaire de Sotheby's, je n'ai même pas tenté de le coller dans Google Translate, pensant que ça buggerait.
    Je viens d'essayer et ça ne bugge pas, mais ça coupe le texte au début du 5e paragraphe (environ au tiers de la totalité).
    Donc pour avoir le texte en entier, il faut le faire en trois ou quatre fois.
    Google trad (tout comme un autre traducteur automatique) est limité à 5000 caractères.

    Extrait notable à propos de la datation du tableau de Vernet :

    "...Il est probable que la majeure partie du travail sur le tableau a été achevée pendant l'été, mais le tableau n'a été terminé que l'année suivante, et il est signé et daté de 1757. Vernet indique avoir reçu un paiement de 1 500 livres la même année et le tableau a été exposé au Salon de Paris en 1759. Le tableau a été très admiré au Salon et a été gravé en 1781 par Pietro Antonio Martini)."

    Ce que confirme le Louvre :
    "Exécuté en 1756-1757 par Joseph Vernet, pour l'un de ses premiers clients, son compatriote Pierre-Gabriel Peilhon, Conseiller du Roi à Paris.Peint alors que l'artiste sillonnait le pays pour exécuter la série des "Ports de France", pour Louis XV. "

  • Michel, en réponse à ta question :
    "Chantron aurait-il raccourci sa profondeur de champ en omettant le bras gardois ?"

    Je pense que c'est fort possible, ne pas oublier qu'Antoine Chantron père n'était pas un artiste peintre de métier, mais :
    "un autodidacte habile de la peinture paysagiste" (dixit Wikipédia) qui s'est mis à peindre sur le tard, au moment de sa retraite à l'âge de 61 ans...

  • Pour traiter un peu du tableau sujet du jour... il est évident que le point de vue de Chantron est beaucoup plus méridional que celui de Vernet : dans son dessin, la paroi verticale du Rocher vient tomber visuellement pile au milieu de la troisième arche du Pont, alors que chez Vernet les vestiges avignonnais de l'ouvrage se montrent presque en enfilade. On note d'ailleurs qu'il a du se placer très près de la tour Philippe le Bel, si l'on en croit l'échauguette visible tout à gauche, et surtout les ruines des piles qui encombrent encore le lit à cette époque. Vernet a probablement planté son chevalet au pied des Tuileries de Beauvoir

    Chantron est donc bien plus au Sud. Sur une vue aérienne moderne, si l'on tire une ligne partant du clocher de Notre-Dame des Doms et passant un peu en dessous de la tour Poulin, on voit qu'elle traverse la Barthelasse au niveau de la piscine de la Palmeraie. Ce qui justifie la scène de halage qu'il a croquée au beau milieu de son aquarelle.

    Autre élément, la petite séance de goniométrie précédente confirme qu'à partir de ce point de vue, on a la façade du Palais - surtout le Palais neuf - pratiquement de face, ce qui justifie la perspective présentée.

    Reste le problème du léger relief que nous présente Chantron. au premier plan, et qui n'a évidemment jamais existé...... A ranger au rayon de la "licence artistique" ?

  • Sur la Barthelasse et les îles adjacentes je connais au moins deux buttes aménagées près des fermes pour mettre hommes, bétail et possessions à l'abris des eaux, d'autre part avant la canalisation le Rhône déplaçait des volumes important de limon, il suffit d'un obstacle pour créer une petite butte, qui peut partir à la prochaine crue.

  • @Alain : Où se situaient les tuileries de Beauvoir ?

  • Beauvoir était située sensiblement à l'emplacement du jardin aménagé il y a quelques années par la municipalité de Villeneuve, au couchant de la tour Philippe le Bel. La falaise qui ferme la zone au nord est artificielle, c'est le front de taille d'une ancienne carrière.

  • Exact, on en voit quelques unes et le sol de l'ile est loin d'être parfaitement nivelé....

    Pour la petite histoire, il existait un monticule identique, au XVIIème siècle, derrière le rempart juste à gauche de la porte St Michel. Avec le même usage de refuge en hauteur lors des inondations !

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