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Ardoin Aubert

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Dans la salle du premier étage du beffroi de l'hôtel de ville,
subsistance de l'ancienne livrée dite d'Albano.

De gueules au lion d'argent, à la bande d'azur brochant, au chef de gueules soutenu d'une trangle d'azur et chargé de trois coquilles d'argent.
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Ardoin AUBERT
° Beyssac - † Avignon 10.05.1363
Cardinal de Maguelone, neveu du pape Innocent VI.

La livrée dite d'Albano, à l'emplacement de l'hôtel de ville actuel fut sa résidence.
On lui doit toute la décoration du beffroi qui subsiste.
Elle fut également la résidence des cardinaux Pierre Colonna, Élie de Saint-Yrieux, Anglic Grimoard, Pierre Gauvain dit Pierre de Mortemart et Niccolò Brancaccio dit Nicolas de Brancas, cardinal-évêque d'Albano. On trouve également sur ses murs le blason papal de Clément XII, Lorenzo Corsini, pape de 1730 à 1740 et celui de Philippe Buondelmonte, vice-légat de 1731 à 1739.

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Photos Michel Bourgue. Merci !

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Commentaires

  • j'aimerais beaucoup y pénétrer un jour...

  • Passionnant ! Pareil que Brigitte (mais en ce qui me concerne, j'ai peu d'espoir ;-))

  • Au risque de passer pour un rabat-joie, je me rend compte maintenant - c'est à dire un peu tard ! - que les trois coquilles sont plutôt 3 roses... est-ce que cela invalide toute la littérature aubertienne sur ce local, qui doit être revue ?

    Sans oublier que je n'ai encore rien lu de convaincant sur la question Audouin / Ardouin ... sauf à penser qu'il s'agit du même prénom plus ou moins bien écrit et/ou prononcé....

  • I am sorry, comme disent nos amis les Anglais, mais sur le cliché de détail et, surtout, sur le cliché principal où l'on voit la clef au milieu de la voûte, je ne vois que trois roses.

    Faudrait retourner in situ faire un cliché haute définition. Comment notre ami MB² a pu pénétrer dans les lieux qui passent pour très secrets ?

  • Il me semble que si ces coquilles étaient des roses, elles ne présenteraient pas une échancrure de chaque côtés du sommet, échancrure visible sous la forme de deux taches rouges. À moins qu'il s'agisse de la licence artistique que vous avez évoquée il y a deux jours "..il y a invariablement une certaine licence dans la représentation des divers éléments héraldiques : il y a toujours une petite partie livrée à l'interprétation et fantaisie du sculpteur ou du peintre."

  • Désolé mais je n'arrive toujours pas à voir dans ces 3 boutons convexes et aux rainures rayonnantes des coquilles, i.e. des figures concaves et aux rayons convergent vers le haut... Et en termes de licence, il ne faut pas oublier la phrase qui suit : "Il est probable que l'artiste qui a sculpté tout ceci n'avait pas beaucoup vu de pattes d'ours dans sa vie, mais qu'il les connaissait à travers des gravures elles-mêmes plus ou moins fiables".

    Le moins dégourdi des sculpteurs devait tout de même avoir vus de vrais boutons de rose et d'authentiques coquillages et être capable de les différencier !

  • Ouah c'est magnifique !!!!!
    Comme Brigitte j'aimerais bien voir ça de plus près !

  • Michel, collectionneur de photos, qui ne fut pas pour rien dans les débuts de ce blog, a l'habitude de participer aux visites guidées patrimoniale. Ce qui permet d'être informé sur les opportunités... Ceci dit, c'est quelqu'un de discret qui ne m'a jamais dit si les photos étaient de lui !

  • Les blasons peints sur les murs de cette salle du 1er étage du beffroi de l'hôtel de ville ne datent pas de l'époque de Ardoin (ou Andouin) Aubert, celui de Clément XII le prouve.
    Mais comment savoir à quelle époque les armoiries du Cardinal de Maguelone ont été peintes sur la clef de voûte de la salle ?...

  • Elles ne sont pas peintes, mais sculptées et polychromées.

  • Désolée, mais sur les photos ça ne se voit guère.
    Pas d'idée pour la datation ?

  • Pour aller plus loin il est nécessaire d'étudier les profils de la mouluration, s'assurer que (comme cela semble être le cas) le blason est sculpté dans le bloc qui forme clef de voûte - cf nos récents échanges sur les blasons rapportés sur les clefs , essayer de déterminer la chronologie relative des différentes couches d'enduits et fresques....

    Bref, il me semble qu'un décor de cette qualité nécessiterait une véritable étude archéologique, et des plus approfondies, plutôt que les approximations que l'on trouve sur Wikipédia. Vous avez sans doute noté que la notice qui est intitulée "'Audouin Aubert", mais se trouve très centrée sur la tour de la livrée d'Albano, est totalement dépourvue de références !

  • Il n'y a pas d'article de Wikipédia sous le titre "'Audouin Aubert" cette appellation étant automatiquement redirigée sur l'article "ANdouin Aubert" :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Andouin_Aubert

    Cet article comporte trois références (ce qui est mieux que rien) :
    "Notes et références
    1. De nos jours, seule subsiste la Tour, dite de l'Horloge, rendue célèbre par la présence de Jacquemart et de Jacotte qui sonnent les heures depuis 1471.
    2. H. Aliquot n'hésite pas à parler du rôle ésotérique de cette tour et de son cabinet secret du premier étage.
    3. Ce portrait est identique à celui du gisant du pape à Villeneuve-lès-Avignon. Il l'est aussi avec celui de la fresque de la Chapelle des Espagnols à Santa-Maria Novella de Florence où le Souverain Pontife est entouré du cardinal Gil Albornoz et de l'empereur Charles IV de Luxembourg.

    À propos de Ardoin Aubert ou ANdouin Aubert :
    https://cardinals.fiu.edu/bios1353.htm
    .

  • Oui faute de phrape de ma part, Audouin, Andouin, Ardouin... Pour le reste, Tilia, ce ne sont pas des références, ce sont des notes de bas de page... sans références !

  • En fait, les références sont dans les nombreux liens de l'article , mais encore faut-il aller les consulter...
    C'est ainsi que l'ai appris la raison pour laquelle Audouin Aubert porte le titre de cardinal de Maguelone,
    voir page 1594 :
    https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k30662s/f404.item

  • Pour le cardinal Aubert, j'ai choisi "Ardoin" car il me semble avoir trouvé cette graphie dans le plus ancien des ouvrages consultés. La philosophie de mon blog ne me porte pas à collationner systématiquement toutes les références consultées. Peut-être hélas.

    Quant aux coquilles, la dame qui porte les couleurs de Bourbon ancien en montre de bien ressemblantes à celles qui nous occupent ici. À condition, bien sûr, que les armes de Bourbon ancien ne soient pas d'or au lion de gueules armé et lampassé accompagné de six balayettes d'azur !

  • Ah, dans ton dernier lien, Tilia, il est bien prénommé Audoin...
    Quel dilemme. o.O

  • Je me suis demandé à un moment si Innocent Vi, alors encore cardinal, n'aurait pas habité la livrée...

    Ardoin a été nommé cardinal en février 1353 par Innocent VI élu en décembre 1352.
    Un pape sitôt élu nomme son neveu cardinal près de lui. Ça se comprend !
    On est alors tenté de dater le décor de cette salle à partir de 1353 et avant 1362 vu que le pontificat d'Innocent VI prit fin en 1362 à son décès.

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