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De 1900 à 2020 : carriero dóu Vièi-Sestié

De 1900 à 2020 : rue du Vieux-Sextier
From 1900 to 2020 : Vieux-Sextier street

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Photo Pierre-Henri Requin. AMA 67Fi68.
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Commentaires

  • La manufacture Gagnière, qui fit fortune au cours de la Grande Guerre en devenant fournisseur de l'armée pour les vêtements militaires, bâches et autres produits textiles.

    Les vastes ateliers étaient situés au bout de la rue Thiers, sur l'emplacement de l'actuelle Inspection Académique.

    Je me suis toujours demandé si ce ne fut pas l'impôt de guerre, à l'origine de la ruine de très nombreux industriels français au début des années 20, qui amena Sylvain Gagnière à délaisser l'activité familiale au profit de celle que l'on sait.

  • J'ignorais que ces Gagnière-là eurent un fils prénommé Sylvain...
    Je penserai à lui chaque fois que je passerai ici, maintenant !

  • Dans les annuaires de 1900 et 1924 : Gagnière manufacture/confection de vêtements 49 rue Thiers.
    Mais point de Gagnière rue du Vieux-Sextier.

  • Le fond du problème est que l'on ne connait pas la date exacte des clichés du Chanoine Requin. L'absence de mention du magasin en 1900 laisserait penser qu'ils soient antérieurs, probablement de peu, à la charnière des deux siècles.

  • En effet, l'industrie familiale n'est pas mentionnée dans la notice Whisky Pédia consacrée à Sylvain Gagnière. Néanmoins, il me semble me souvenir qu'elle est rappelée dans la notice nécrologique que lui consacra l'Académie de Vaucluse en 1997, sous la plume d'Alain Maureau si je me souviens toujours bien..

  • Hi hi on dirait que la plante dans son moche pot vert pomme est renée (ça fait bizarre !) de ses cendres...

  • Sur cette photo, il semble bien que l'inscription au-dessus du portail indique : "Entrée des Ateliers".

    La position des trois personnages, dont deux plantés comme des piquets contre la façade et le troisième adossé dans l'embrasure de la porte ouverte, me parait être une mise en scène pour attirer l'attention vers cette ouverture surmontée de l'inscription en question...

  • Oui, je crois bien qu'il est écrit "Entrée des ateliers".
    Mais je ne crois pas à une mise en scène. Je pense que quand un photographe plantait son trépied dans la rue et se préparait à une prise de vue, alors la plupart des gens présents s'arrêtaient pour le regarder.

  • Tout à fait d'accord.

    Tout le monde "prenait la pose" , sauf ceux qui ne comprenaient pas ce qui était en train de se passer - voir l' "ombre" en arrière du personnage en blanc au milieu de la rue.

  • Même si les poses des trois plantons sont fortuites, elles ont bien fonctionné en attirant mon regard vers cette "Entrée des Ateliers" qui atteste de l'antériorité de cette photo par rapport à l'époque où les ateliers Gagnière sont établis au n° 49 de la rue Thiers.

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