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Commentaires

  • Place des Corps Saints (pendant les inondations de 1935) :
    http://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/6Fi1201/ILUMP32674

    Toujours le Cygne Noir en toile de fond, mais sans inondation :
    http://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_DFPict/034/20Fi1045/ILUMP32674

    On a déjà parlé du Luxembourg en 2015 :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2015/09/27/nounant-an-apres-placo-di-cors-sant.html
    (les liens sont à mettre à jour)

    et en 2014 :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2014/05/07/cent-des-e-vue-an-apres-carriero-dou-pourtau-mataron.html

    .

  • Quand je répondais à Brigetoun que ce n'était pas facile à trouver, je ne pensais pas à toi, bien sûr... !

    Ton second lien est intéressant et j'avais complètement oublié le troisième !

    Toutes mes félicitations, Tilia !

  • ah oui ! me souviens d'avoir été épatée de voir que l'eau s'était promenée aussi loin

  • Tilia, comment donc fonctionne ta mémoire pour que tu arrives à te souvenir qu'une publicité avec un cygne noir se trouvait sur la place des Corps-saints ? Et c'est une publicité pour quoi ?

  • Je crois que l'indice premier était Luxembourg. Car nous en avions effectivement pas mal parlé, surtout en ce qui concerne son ancienne adresse, rue du Chapeau-Rouge.

  • @ Frédéric
    D'emblée le site de la photo présentée aujourd'hui m'a fait penser à la place des Corps-Saints, surtout avec l'un des deux indices mentionnés par Michel, à savoir le bout de margelle de la fontaine (à gauche sur la photo).
    Comme je ne pouvais bien sûr pas retrouver cette façade (détruite depuis plus de quarante ans) je suis allée farfouiller dans le site des Archives Municipales et la publicité du "Cygne Noir" visible sur la photo d'aujourd'hui et sur celles des Archives (avec et sans inondation) m'a servi de repère pour m'assurer qu'il s'agit bien de la façade de l'ancien restaurant "Luxembourg".
    En outre Luxembourg est lié aux Corps-Saints du fait de sa référence à Pierre de Luxembourg :
    "la Provence n’a pas attendu la reconnaissance de Rome pour vénérer Pierre de Luxembourg dont le culte n’a jamais cessé depuis sa mort. Près de la tombe, en 1395, le roi de France fait poser la première pierre de l’église des Célestins chargés du pèlerinage sur le « Corps Saint ». Cette église reçoit en 1401 le mausolée de Clément VII." :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_de_Luxembourg#Le_cardinal_d%E2%80%99Avignon


    "Ses reliques, conservées jusqu’à la Révolution dans l’église du Couvent des Célestins édifié pour les garder, sont vénérées depuis 1854 dans l’église Saint-Didier d’Avignon, à Châteauneuf-du-Pape et à Ligny-en-Barrois. Son chapeau cardinalice, sa dalmatique et son étole diaconale sont encore visibles en l’église Saint-Pierre d’Avignon." :
    https://www.archives.diocese-avignon.fr/Bienheureux-Pierre-de-Luxembourg.html

    .

  • C'est en commençant à démolir cet édifice, dans les années 1970, que l'on a eu la surprise de constater que les murs modernes emprisonnaient une chapelle du XIVème siècle, appelée presque à tort la chapelle Saint-Michel....

  • Justement, je me posais la question de savoir ce qu'est réellement cette "chapelle St Michel" ?

    Je m'interroge aussi sur l'origine du bâtiment à contreforts attenant à l'église des Célestins (dépendant du Ministère de l'Éducation) auquel la chapelle est reliée... :
    https://goo.gl/maps/dhAem16n454zDa7E8

    Merci Alain, de m'éclairer sur ce point

  • Vaste sujet, Tilia…

    En fait, tout part de la chapelle qui est devant la fontaine, et se trouvait au XIV° siècle au milieu du cimetière des pauvres. Cette chapelle n'est pas orientée, ayant son abside plein sud pendant que sa façade est tournée vers la place.

    Le jeune cardinal Pierre de Luxembourg, mort en 1387, voulut y être enterré par humilité, « in loco publico extra capellas » indique son testament.

    Divers indices archivistiques et archéologiques laissent penser que ses exécuteurs testamentaires respectèrent sa volonté (quelque peu choquante quand tous les Cardinaux et prélats suivant la Cour pontificale se faisaient inhumer dans de riches tombeaux ornant les églises et couvents d’Avignon), mais ne purent s’empêcher de placer son corps en un endroit pas tout à fait quelconque, c’est-à-dire au pied de l’abside de la chapelle, entre ses contreforts.

    Le lieu devint immédiatement riche en prodiges et guérisons miraculeuses, et l’on construisit au dessus de la tombe un édifice de bois pour la protéger.

    Peu après, Clément VII appela les Célestins pour assurer le culte du jeune Cardinal et édifier le couvent commencé dans la dernière décennie du siècle, qui est parvenu (inachevé) jusqu’à nous. L’édicule de bois fut remplacé en 1425 par une chapelle de pierre de taille, voûtée d’ogives, de 2 travées (l’arc qui couvre les contreforts de la première chapelle porte les armes de Martin V, alors pape). Puis en 1449 l’édifice fut augmenté de deux nouvelles travées qui sont venues se greffer sur le transept de l’église des Célestins.

    C’est donc bien ce grand bâtiment de 4 travées qui constitue les restes de la « chapelle de Pierre de Luxembourg » - qui fut augmentée par la suite de 3 chapelles latérales que l’armée a élaguées lors de la transformation des lieux en succursale des Invalides, puis en pénitencier militaire quand les derniers éclopés des guerres napoléoniennes ont disparu.

    On voit encore clairement autour de l’édifice les traces de ces 3 chapelles latérales (une grande, place des Corps Saints, deux autres sur la rue Saint Michel), et l’on remarque aussi que les grands contreforts, notamment sur la rue, n’ont pas tous le même décor, trahissant les 2 campagnes que je viens de citer.

    Je vais transmettre un plan antérieur aux dévastations de l’armée à Michel, en espérant qu’il pourra le publier ici.

    La chapelle qui subsiste avait été fondée sous le vocable de Tous les Saints. Mais il y avait dans le cimetière une autre chapelle, construite de maçonnerie grossière et placée sous le titre de St Michel. Devant son était ruineux, le vicaire de l’Archevêque ordonna à la fin du XVIème siècle sa démolition et le transfert de sa dédicace à l’autre édifice, celui qui subsiste et qui est donc tout autant la chapelle Saint-Michel que la chapelle de Tous les Saints…

  • Grand merci Alain pour vos explications détaillées.
    Le grand bâtiments à quatre travées était donc à l'origine une chapelle que l'armée a converti en bâtiment administratif, perçant ses murs de trente-deux fenêtres réparties sur deux étages (huit par travée).

    Là où j'ai du mal à suivre, c'est pour voir les traces des chapelles latérales dont vous parlez, tant sur la place des Corps-Saints que sur la rue Saint Michel. Et la différence de décor des contreforts ne me saute pas non plus aux yeux...

  • Tillia... à partir de la vue Gogol Maps que vous mettez en lien, sans toucher à rien ; au dessus de la plus petite fenêtre à barreaux : trace d'un arc segmentaire visible dans le parement. En bas à gauche, le contrefort présente un retour qui est un vestige de la muraille qui fermait la chapelle. Cette chapelle, la plus petite des trois, était moins large que les travées de la nef (donc de l'entr'axe des contreforts) et sa profondeur était égale à celle des contreforts.

    La même vue, sans bouger mais en levant le nez : la moulure sommitale du contrefort de gauche retourne sur sa face latérale... ce qui n'est pas le cas pour le contrefort de droite...

    Quant à la chapelle latérale qui était côté place, c'était la plus vaste. La trace d'un formeret se lit encore très clairement sur la face interne de l'un des contreforts qui entourent la seule porte d'entrée de ce côté.

  • Cherchant toujours les différences entre les contreforts dont parle Alain Breton, je suis tombée pile sur la plaque mentionnant la double appellation de la chapelle Saint Michel :
    https://goo.gl/maps/mvYiFPDUCMqRTBSKA

    Puis, j'ai remarqué le panneau apposé sur la porte de la chapelle au moment du dernier passage du photographe Google en Avril 2019 :
    https://goo.gl/maps/4pSwNwjUeTgWwjjm7

    Quelqu'un aurait-il (elle) des informations plus récentes sur les travaux d'aménagement dont il est question sur ce panneau, et si ils concernent l'église ou bien la chapelle ?
    Le panneau est apposé sur la porte de la chapelle, alors que son texte mentionne "Travaux d'aménagement de l'Église des Célestins"... Ce n'est pas clair !

  • Tilia, c'est l'entière église des Célestins qui est en rénovation actuellement.
    Il sera sans doute intéressant de découvrir la chapelle intermédiaire (entre l'église elle-même et la chapelle St-Michel et Tous-les-Saints) que peu de personnes ont déjà vu. Elle est nommée me semble-t-il chapelle St-Bénezet. Mais qu'en reste-t-il... ?

  • Michel, c'est plus compliqué... et la chapelle du Bienheureux Pierre de Luxembourg n'est pas la chapelle de St Bénézet... on en reparle demain !

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