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Avignoun en 1480

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Retable des Peruzzi - 1480 - Metropolitan Museum of Art of New-York.

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Commentaires

  • et la petite chapelle perchée sur le rocher (je croyais qu'il y avait un château ou des maisons aussi)

  • « Vers 1470-1480 se répandit en Provence comme dans l'Europe du Nord, une vague d'influence des Pays-Bas, mode peut-être encouragée par le roi René, amateur de peinture flamande, qui s'installa définitivement à Aix en 1471. Les peintres comme Froment imitèrent les formules et les types du Nord tout en gardant la dure écriture et la technique rapide de leur propre milieu.

    Conservé à la chartreuse de Bonpas où le décrivit l’érudit provençal Pithon Curt en 1743, ce retable de dimensions 1,38 x 0,58 m, passa sans doute au début du XIXe siècle, après la démolition du couvent, dans une chapelle de pénitents du village de Védène près d’Avignon.

    Il fut remarqué à cet endroit par le critique Marignane , avant à son acquisition par Louis Fournier en août 1913. A la vente de la collection de ce dernier en 1924, il fut acquis le marchand néerlandais Mensig, puis mis en vente à Londres par ses héritiers en 1951 at acheté par Wildenstein. Il entra enfin en 1954 dans les collections du Métropolitan Museum of Art de New York.

    Composé de 3 panneaux fixes, ce retable donne l’impression d’être divisé en 5 parties en raison de 4 baguettes verticales appliquées sur la peinture. »

    (d’après http://leparaquasistain.over-blog.com/ )

    J’ajoute que le tableau est très certainement celui qui, après saisie et enlèvement à la Chartreuse de Bonpas au cours de l’an VII, fut porté au dépôt constitué à Sainte-Garde (ancien séminaire, actuel conservatoire d’Avignon) et alors décrit « sur bois, avec fond d’or avec des anges ». Il est ensuite vendu le 1er germinal an IX à Henri Martin, de Vedène, en même temps qu’une « bordure (lire : cadre) de tableau peinte en noir avec une inscription ». Le tout pour la somme de 12 francs 25 centimes….

    Les « baguettes verticales appliquées sur la peinture » expliquent peut-être pourquoi la façade du Palais des Papes est si mal traitée !

    En ce qui concerne la question monumentale, la « petite chapelle » au sommet du Rocher est vraisemblablement le fort Saint-Martin.

    Et pour la tour tout à droite du Palais, il y a à minima deux candidats : le clocher de la Madeleine et la tour de l’hôtel de ville (Jacquemart). Sur les dessins très précis de Martellange, aucun des deux ne ressemble à ce qu’a figuré le peintre… mais, outre le fait qu’il y a plus d’un siècle entre ces deux représentations et que des modifications ont pu avoir lieu entre-temps, il faut aussi voir qu'ici le panorama avignonnais n’est pas excessivement fouillé, difficile donc de faire la part des « licences picturales » et des simplifications apportées par Froment.

  • Merci Alain, pour ce documenté commentaire !
    Que n'ai-je trouvé le paraquasistain... (c'est bizarre comme nom, non ?)

  • L'intérêt historique de ce retable, c'est aussi qu'il est l'une des rares (peut-etre la seule ?) représentation du Pont d'Avignon dans son intégralité des 22 arches

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