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Permenado coustat Vilo-Novo souto lou Segound Empèri 5/7

Promenade côté Villeneuve sous le Second Empire 5/7
Promenade Villeneuve side under the Second Empire 5/7

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Rocher de la justice à Villeneuve-lez-Avignon calotype albuminé.
Collection Achille-Gautier Descottes, médiathèque d'Arles.

Lien permanent 12 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Aussi incroyable que cela puisse paraître, il se pourrait que le portail du premier plan ait en partie subsisté et que le mur de clôture ait été englobé dans celui de la maison portant le n°2 rue du Chêne-Vert :

    https://goo.gl/maps/nKoQzhhED2o

  • Question (primordiale, selon moi) :

    Pour surplomber ainsi le paysage
    d'où ce cliché a-t-il bien pu être pris ???

    Depuis le pont ?...
    Mais dans ce cas il aurait fallu "zoomer" sur cette partie du rivage éloignée du pont
    et les appareils munis de "zoom" (objectif à focale variable, d'après Wikipédia) n'existaient pas encore !

    Alors ?...

  • L’hypothèse de Tilia est par certains côtés très séduisante, mais pose tout de même quelques problèmes…

    D’une part, la berge est sur le cliché très proche de la clôture, alors que le Rhône des années 1940-1970 était bien plus éloigné de la maison supposée survivante - je pars du principe, évidemment discutable, qu’à cet endroit précis le rocher a rendu le tracé de la berge relativement stable dans le temps, ce qui n’est pas le cas en amont et en aval, ou du côté de la Barthelasse et d’Avignon, où les « atterrissements » du Rhône, surtout après les crues, étaient célèbres ! .

    D’autre part, le chemin qui monte par-dessus le rocher existe encore, et son départ est actuellement situé AVANT la maison supposée, alors qu’on le voit débuter un peu plus loin sur la photo.

    Enfin, la question de la distance séparant le point de vue du photographe de la clôture est évidemment essentielle. Nous avons déjà débattu ici des focales de ces premiers appareils photo : issus de l’artisanat optique traditionnel, c’est-à-dire de fabricants de lentilles pour longues-vues, jumelles et télescopes, les objectifs de l’époque étaient des « moyennes focales », i.e. avec un léger grossissement par rapport à un angle de vision « normal ». D’où effectivement un rapprochement…. Mais qui me semble nettement trop important si l’on doit admettre que la photo est bel et bien prise du pont de chevalets – ce qui paraît être la réalité – et que la clôture a survécu.

    Donc au final, difficile de se prononcer…

    Seulement deux certitudes, d’une part la porte avec sa plate-bande surélevée est bien la même que celle d’hier. Et d’autre part, c’est qu’il y a plus de 6 clichés qui se rapportent à cet endroit !

  • Bingo !

    Il y a un peu plus loin une vue "sans titre" qui a pour pendant une "tour sur un pic rocheux". (pas facile de s'y retrouver avec cette absence de numérotation...) .

    La vue sans titre présente très clairement une grange déjà aperçue devant le pont de chevalets. On la voit ici en contre-plongée.

    Total donc bien 7 ou 9 selon que l'on compte, ou pas, les vues gardoises du pont de chevalets - dont je me demande au passage s'il s'agissait bien d'un pont de chevalets.

    Je m'explique : le pont de chevalets est, selon les traités militaires de franchissement des cours d'eau, un pont dont les jambages sont assemblés sur la terre ferme et simplement posés sur le fond du cours d'eau au fur et à mesure qu'avance la pose du tablier - d'où l'importance des étrésillonnements et contreventements pour la stabilité.

    C'est donc un ouvrage provisoire, d'une durée de vie limitée. Or ici, il semble que la partie gardoise ait défié le temps pendant quasiment un siècle, soit sur un laps de temps peu compatible avec ce qui précède. On peut ainsi se demander si ces fameux jambages n'étaient pas en fait des palées, c'est à dire un assemblage de pieux (en) foncés dans le sol au mouton, solution évidemment bien plus complexe à mettre en œuvre que de simples chevalets, mais aussi beaucoup plus pérenne.

    Auquel cas la dénomination de "pont de chevalets" serait totalement usurpée !

    Evidemment, une autre explication serait que, le bras gardois étant resté jusqu'aux travaux de la CNR un bras mort à faible courant, les jambages aient vraiment été des chevalets...

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