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oh pauvre Gelas;.. on ne peut y accéder alors ? sauf à faire un détour ou être piéton
Ho, Loulle !
Alors, même le chêne, il est interdit maintenant...
Erreur ! Le sens interdit empêche d'aller tout droit.
Mais le théâtre du Chêne Noir, c'est à gauche (bien sûr...)
OK.
Mais il est toujours noir, et ça je ne sais plus pourquoi il est noir...
Il est né d'une certaine manière de l'autre côté du Rhône, aux Angles, au lieu dit "Le Chêne Vert". Mais c'était sans compter sur la noirceur anarchiste de l'époque et certaines forces noires évoquées par Antonin Artaud...
Presque complètement de profil, au n° 9 de la rue Petite Saunerie, une belle porte ionique XVIIIème dûe au talent de Jean-Baptiste Franque - la façade a gardé un bandeau horizontal dont la moulure trahit une bien plus grande ancienneté.
Je me demande si ce n'est pas cette maison, qui a aussi une entrée rue Armand de Pontmartin, qui a été le théatre d'une des faits divers sanglants de l'Occupation, l'affaire Fédé. Une sombre histoire de litige quelconque, où l'avocat qui tentait d'amener les protagonistes à une transaction fut tué dans son cabinet par l'un d'eux, qui était venu "discuter" avec un revolver en poche...
En ce qui concerne cette porte, Alain, c'est la porte elle-même que j'aime bien, dans son style du début du XIXe avec ses macarons à palmettes...
Quant à la maison, on peut la visiter en photos sur le web : c'est une maison d'hôtes.
P.S. : je ne sais rien de ce crime... o.O
Quand j'étais petit, il y avait un avoué du côté Pontmartin. Le métier a disparu.
Effectivement la boiserie de cette entrée est remarquable. Et bien conservée…
J’ai retrouvé la source de cette histoire de meurtre que j’avais en tête, c’est le bouquin de Sylvain Larue « les grandes affaires criminelles de Vaucluse » (2005). L’avocat qui fut tué – ainsi qu’un de ses confrères, l’adversaire de Fédé en ayant réchappé ! – s’appelait Pierre Roux. Il est possible que l’avoué dont tu as gardé souvenir soit son successeur. Le cabinet était apparemment du côté de l’autre entrée de l’immeuble (14 rue de Pontmartin).
Quant à Fédé, il possède le triste privilège, d’après Larue, d’être le dernier condamné exécuté dans le département (novembre 1943). Son acte de décès, publié par l’auteur, mentionne comme lieu « Carpentras, place d’Inguimbert » - ce qui nous rappelle que durant presque deux siècles, le tribunal criminel de Vaucluse n’était pas au chef-lieu du département…
Roux réveille en moi le souvenir de cette plaque d'avoué du côté de cette maison qui est sur la rue de Pontmartin ! Si l'avoué ne s'appelait pas Roux, alors il était son successeur et Roux était mentionné sur sa plaque de laiton.
(J'ai bien trouvé Pierre Roux, avoué, dans un annuaire de 1935.)
J'ai bien connu Joseph Roux qui etait effectivement un ancien Avoué et qui etait associé de la scp bonnet fortunet roux. Il ne reste plus que la scp fortunet. Joseph Roux etait un homme exquis, d'une grande finesse, tres aimable, un passionné de droit et savant en la matiere des saisies immobilieres, procedure tres complexe. Ils etaient bien installés rue armand de pontmartin. Les Fortunet ont d'ailleurs un temps habité dans l'immeuble au bout de la rue qui abritait et avait ete realisé par la famille des reglisses florants (toutes leurs initiales ornaient l'interieur de l'immeuble). Cet immeuble a d'ailleurs un temps abrité au dernier etage christian Audigier qui avait crée là son premier atelier de styliste. Il garait dans la cour sa buick et sa harley davidson et c'est certain que ca mettait de l'ambiance dans l'immeuble...
Je ne sais pas par contre si joseph Roux etait apparenté à Pierre Roux. Je me renseignerai...
Oui tout a fait c'etait le 22.
On a loué le 1er etage pendant 20 ans. C'etait Mme Pujol qui etait proprietaire de l'immeuble ( la famille proprietaire des carreaux granitex qui etaient sur la route des bords du rhone). Il y avait 3 salons richement decores avec une cheminee dans chaque salon : un salon empire avec les meubles empires, un salon louis XIV avec cheminée en marbre et un salon moyen age avec une immense cheminée en bois des meubles du meme style et des vitraux sur des grandes fenetres qui donnaient sur la cour interieure.
Quand on est partis, Mme Pujol a mis l'immeuble en vente et je crois que c'est un lyonnais qui a racheté.
Au rez de chaussee a droite y avait Mme Mayen, retraitée, au caractére assez affirmé... a gauche, il y a eu une agence matrimoniale, puis une naturopathe.
Au dernier etage il y avait la famille Michel. Lui avait une conserverie de fruits confis au Pontet qu'il avait vendue a Aptunion. Sa femme a ete ma prof de francais a Aubannel de la 3eme a la 1ere. Ils avaient 3 filles.
Quand ils sont partis, c'est Christian Audigier qui s'y est installé.
Le lyonnais a tout refais ; je ne sais pas s'il a conservé les salons du 1er. Faut dire que c'etait tres particulier comme decoration. La famille Florent n'avait pas lésiné sur la decoration. C'etait du massif !
J'ai donc connu vos bureaux à une occasion : le redressement judiciaire de notre journal (Ecosud) fin des années 80 / début 90. Il y avait encore dans cette maison les petites grilles d'aération pour le chauffage par le sol... (si je me souviens bien.)
Merci Christian pour toutes ces infos !
Commentaires
oh pauvre Gelas;.. on ne peut y accéder alors ? sauf à faire un détour ou être piéton
Ho, Loulle !
Alors, même le chêne, il est interdit maintenant...
Erreur ! Le sens interdit empêche d'aller tout droit.
Mais le théâtre du Chêne Noir, c'est à gauche (bien sûr...)
OK.
Mais il est toujours noir, et ça je ne sais plus pourquoi il est noir...
Il est né d'une certaine manière de l'autre côté du Rhône, aux Angles, au lieu dit "Le Chêne Vert". Mais c'était sans compter sur la noirceur anarchiste de l'époque et certaines forces noires évoquées par Antonin Artaud...
Presque complètement de profil, au n° 9 de la rue Petite Saunerie, une belle porte ionique XVIIIème dûe au talent de Jean-Baptiste Franque - la façade a gardé un bandeau horizontal dont la moulure trahit une bien plus grande ancienneté.
Je me demande si ce n'est pas cette maison, qui a aussi une entrée rue Armand de Pontmartin, qui a été le théatre d'une des faits divers sanglants de l'Occupation, l'affaire Fédé. Une sombre histoire de litige quelconque, où l'avocat qui tentait d'amener les protagonistes à une transaction fut tué dans son cabinet par l'un d'eux, qui était venu "discuter" avec un revolver en poche...
En ce qui concerne cette porte, Alain, c'est la porte elle-même que j'aime bien, dans son style du début du XIXe avec ses macarons à palmettes...
Quant à la maison, on peut la visiter en photos sur le web : c'est une maison d'hôtes.
P.S. : je ne sais rien de ce crime... o.O
Quand j'étais petit, il y avait un avoué du côté Pontmartin. Le métier a disparu.
Effectivement la boiserie de cette entrée est remarquable. Et bien conservée…
J’ai retrouvé la source de cette histoire de meurtre que j’avais en tête, c’est le bouquin de Sylvain Larue « les grandes affaires criminelles de Vaucluse » (2005). L’avocat qui fut tué – ainsi qu’un de ses confrères, l’adversaire de Fédé en ayant réchappé ! – s’appelait Pierre Roux. Il est possible que l’avoué dont tu as gardé souvenir soit son successeur. Le cabinet était apparemment du côté de l’autre entrée de l’immeuble (14 rue de Pontmartin).
Quant à Fédé, il possède le triste privilège, d’après Larue, d’être le dernier condamné exécuté dans le département (novembre 1943). Son acte de décès, publié par l’auteur, mentionne comme lieu « Carpentras, place d’Inguimbert » - ce qui nous rappelle que durant presque deux siècles, le tribunal criminel de Vaucluse n’était pas au chef-lieu du département…
Roux réveille en moi le souvenir de cette plaque d'avoué du côté de cette maison qui est sur la rue de Pontmartin ! Si l'avoué ne s'appelait pas Roux, alors il était son successeur et Roux était mentionné sur sa plaque de laiton.
(J'ai bien trouvé Pierre Roux, avoué, dans un annuaire de 1935.)
J'ai bien connu Joseph Roux qui etait effectivement un ancien Avoué et qui etait associé de la scp bonnet fortunet roux. Il ne reste plus que la scp fortunet. Joseph Roux etait un homme exquis, d'une grande finesse, tres aimable, un passionné de droit et savant en la matiere des saisies immobilieres, procedure tres complexe. Ils etaient bien installés rue armand de pontmartin. Les Fortunet ont d'ailleurs un temps habité dans l'immeuble au bout de la rue qui abritait et avait ete realisé par la famille des reglisses florants (toutes leurs initiales ornaient l'interieur de l'immeuble). Cet immeuble a d'ailleurs un temps abrité au dernier etage christian Audigier qui avait crée là son premier atelier de styliste. Il garait dans la cour sa buick et sa harley davidson et c'est certain que ca mettait de l'ambiance dans l'immeuble...
Je ne sais pas par contre si joseph Roux etait apparenté à Pierre Roux. Je me renseignerai...
Dans mon souvenir, l'avoué Roux était au numéro 14 :
https://www.google.com/maps/place/Rue+Armand+de+Pontmartin,+84000+Avignon/@43.9495606,4.8089681,3a,90y,111.58h,85.21t/data=!3m7!1e1!3m5!1sv7TI_grlP2RJjcGwRnbZfA!2e0!3e11!7i13312!8i6656!4m5!3m4!1s0x12b5eb87a14bc7ed:0x13b6fc89e3d2ddab!8m2!3d43.9497001!4d4.8090294
Christian, l'immeuble "Florent" évoqué est-il celui du numéro 22 ?
https://www.google.com/maps/place/Rue+Armand+de+Pontmartin,+84000+Avignon/@43.9500587,4.8091176,3a,75y,114.57h,95.87t/data=!3m7!1e1!3m5!1s5W5KZezlotCouNoI6wE-XQ!2e0!3e11!7i13312!8i6656!4m5!3m4!1s0x12b5eb87a14bc7ed:0x13b6fc89e3d2ddab!8m2!3d43.9497001!4d4.8090294
On remarquera d'ailleurs que le motif du fronton triangulaire au 22 rue de Pontmartin est assez semblable à celui de l'usine Florent de Cantarel, comme celui de la célèbre boite :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2016/04/07/sieu-lou-blasoun-dis-anciano-regalisso-florent-a-cantarel-850546.html
Oui tout a fait c'etait le 22.
On a loué le 1er etage pendant 20 ans. C'etait Mme Pujol qui etait proprietaire de l'immeuble ( la famille proprietaire des carreaux granitex qui etaient sur la route des bords du rhone). Il y avait 3 salons richement decores avec une cheminee dans chaque salon : un salon empire avec les meubles empires, un salon louis XIV avec cheminée en marbre et un salon moyen age avec une immense cheminée en bois des meubles du meme style et des vitraux sur des grandes fenetres qui donnaient sur la cour interieure.
Quand on est partis, Mme Pujol a mis l'immeuble en vente et je crois que c'est un lyonnais qui a racheté.
Au rez de chaussee a droite y avait Mme Mayen, retraitée, au caractére assez affirmé... a gauche, il y a eu une agence matrimoniale, puis une naturopathe.
Au dernier etage il y avait la famille Michel. Lui avait une conserverie de fruits confis au Pontet qu'il avait vendue a Aptunion. Sa femme a ete ma prof de francais a Aubannel de la 3eme a la 1ere. Ils avaient 3 filles.
Quand ils sont partis, c'est Christian Audigier qui s'y est installé.
Le lyonnais a tout refais ; je ne sais pas s'il a conservé les salons du 1er. Faut dire que c'etait tres particulier comme decoration. La famille Florent n'avait pas lésiné sur la decoration. C'etait du massif !
J'ai donc connu vos bureaux à une occasion : le redressement judiciaire de notre journal (Ecosud) fin des années 80 / début 90. Il y avait encore dans cette maison les petites grilles d'aération pour le chauffage par le sol... (si je me souviens bien.)
Merci Christian pour toutes ces infos !