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Li coulour d'abriéu 1916 (5)

Les couleurs d'avril 1916 (5)
The colors of april 1916 (5)

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Rue Ferruce
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Rue du Limas

Autochromes Lumière d'Auguste Léon, Musée Albert Kahn.

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Commentaires

  • Effectivement, il y a dans ces clichés une « ambiance » bien particulière, calme et sereine, avec une très belle lumière (sans jeu de mots !).

    Reste que, pour les deux du jour, l’identification du lieu précis de prise de vue n’est pas très évidente… sur le premier cliché, la maison de face qui était au croisement des rues du Pont et Ferruce a disparu à la fin des années 1960, alors que la démolition ou l’écroulement de l’ilôt situé tout à gauche, et qui incluait une intéressante maison à colombages, était bien antérieurs, par étapes entre les années 1930 et 50. En fait, il ne subsiste rien de ce que montre l’autochrome, le carrefour lui-même ayant été réaligné lors de la dernière tranche des travaux de la Balance.

    La seconde vue montre par contre une rue encore assez « conservée » de nos jours- tout au moins pour ses façades et alignements. C’est la rue du Limas, dans sa partie haute : la grille bombée se voit encore (n°61), tout comme l’immeuble qui suit, avec ses 4 travées de fenêtres aux belles moulures maintenant bien dégradées, entre lesquelles s’intercale une petit niche.

    Dans tout ce décor, pittoresque mais en voie de décrépitude, pas un chat. Le quartier était-il réellement désert au printemps 1916, ou bien la très faible sensibilité des plaques Autochrome a-t-elle imposé un long temps de pose qui a « gommé » tout ce qui bougeait ?

  • Alain, je suis également très sensible à l'ambiance, la bien nommée, des autochromes.
    J'ai les portraits de mes grands-parents paternels en autochromes ! Je n'ai pas encore trouvé le moyen sûr et qualitatif de les reproduire, mais ça viendra !

    Oui, en ce qui concerne le premier cliché, rue Ferruce, tout a disparu !

    Quant à la rue du Limas, il n'y a que les maisons de gauche du fond de l'image qui aient disparu.

    En ce qui concerne les photos anciennes, de Daguerre à Talbot puis Eastman, on est habitué au flou. Mais le temps de pose est paraît-il encore plus long pour un autochrome. Les fantômes seraient-ils devenus des absents ? Quand je vois certains autochromes, j'en doute... Je dirais dans notre cas d'aujourd'hui que les rues étaient vides (guerre ?)

    L'autochrome des Lumière n'est pas le premier procédé de photographie en couleurs, puisque un certain Thomas Sutton réalise la première photographie en couleurs en 1861 ! Puis, en 1869, Charles Cros et Louis Ducos du Hauron mettent au point aussi un procédé photographique couleur. Celui des frères Lumière se révélera beaucoup plus exploitable : « À partir de 1907, sa commercialisation séduit de nombreux Français et étrangers. Les usines Lumière produisirent 6 000 plaques d'autochromes par jour, 50 millions de clichés au total. » (Wikipedia)

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