Soixante ans après la librairie Baud
Sixty years after the Baud bookstore
Librairie Baud 10 bis rue de la République. 1956. |
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Soixante ans après la librairie Baud
Sixty years after the Baud bookstore
Librairie Baud 10 bis rue de la République. 1956. |
Commentaires
Le père Baud, avec sa fine moustache, n'avait pas l'air d'un rigolo...On trouvait chez lui tous les auteurs "maurassiens" ce qui ne l'empêchait pas, comme ici, de mettre le Festival et Jean Vilar à l'honneur. La fermeture de la librairie, celle de sa voisine l'Epicerie Parisienne, annoncèrent prémonitoirement la triste fin de l'âge d'or de notre rue de la Ré.
curieux, est-ce le noir et blanc ? ou la présence de l'ancien réverbère ? mais alors que l'immeuble n'a pas foncièrement changé je trouve qu'il a perdu de son caractère
sa a bien changer je préféré avant
Là pour cette photo Merci j'avais complément zappe le coin ..ma mémoire te remercie
En avance sur son temps avec une rampe d'accès pour handicapés. l'immeuble,un peu prétentieux à mon goût, est plutôt mieux mis valeur actuellement, après les décors mercanti changent suivant les modes.
Autres nourritures...
Après les nourritures de l'esprit, les nourritures terrestres !
C'est vrai qu'on réfléchit bien mieux l'estomac plein....
Wilfrid, je crois bien que "l'accès handicapé" ( bien trop étroit) n'était qu'un plan incliné pour rentrer et sortir les présentoirs roulants qu'il plaçait sur le trottoir, pour les passants...
Ce plan incliné avait bel et bien plusieurs avantages, à la fois pour les présentoirs du libraire, mais aussi pour les voitures d'enfants, les fauteuils d'handicapés, les livreurs... et peut-être encore... ?
La question est posée, Pat : réfléchit-on mieux le ventre plein ou le ventre vide ? Cela dépens peut-être du caractère de chacun. Il y a le bouddha maigre et le bouddha ventru...
Je suis d'accord, Wilfrid : les commerces contemporains mettent mieux en valeur cette architecture XIXe !
Michel, l'emplacement de cette librairie était resté gravé dans ma mémoire. Leur fille Marie-Reine est toujours dans la maison de la place des Carmes, ma voisine.
Un détail : le panneau Festival d'Avignon n'est pas en enseigne de la librairie, mais fixé au réverbère. :D
Dans les années 70-75 Avignon comptait 15 librairies dont une (Les Genêts d'Or) qui avait 3 points de vente ! J-Y Baud en vrai libraire ne proposait pas de la "soupe" comme aujourd'hui le font les grandes enseignes "culturelles". Il assumait ses choix, choix qui l'amenaient parfois à être malmené par certains comme lorsqu'il organisait des séances de signatures de certains auteurs.
Trop constructif, L.R., cette double ration de potage à la mode d'on est chez nous!!!
Il n'y a que vous pour se souvenir du "tapir Maurras".
"Tapir Mauras". J'ignorais cette expression !
Euh... oui : Maurras. (Manque pas d'R !)
Mais c'est bien sûr ! Qu'est-ce que vous croyez ?...
@ Michel Benoit
Aragon dixit ("Un cadavre")