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Joyeuse tablée de soldats momentanément casernés à Avignon. Où sont-ils ? J'ai bien une idée. Sans certitude: tout à côté d'un endroit bien connu.
On pourrait penser à une avenue qui porte le nom du régiment qui casernait à cet endroit !
Hypothèse douteuse :
157 serait-il le numéro du régiment ? Dans ce cas on serait sans doute en 1916.
Non, dans mon hypothèse aucun rapport avec des noms derue ou place. Et à l'époque le lieu n'était pas célèbre.
Oui, mais à cet époque, ce lieu était peut-être dans une caserne...
Car nous voyons le côté intérieur du rempart.
Sinon l'hôtel-dieu.
Si c'est l'intérieur des remparts, pourquoi ne pas imaginer ce qui deviendra le mess des officiers rue ND des 7 douleurs avec son entrée principale Bd. Limbert.
On est bien sûr à l'intérieur puisque l'on voit le contre-mur. C'est peut-être farfelu mais parmi toutes les hypothèses que l'on peut faire, il y a celle-ci: on est à côté du Mur des Offrandes. Je ne vois pas trop ces militaires poser ainsi tout près d'une caserne. L'endroit a l'air d'être comme en encoignure avec une pierre à droite, au sol, et ce qui a l'air d'être une autre pierre, une marche, peut-être à gauche. Ces galets caladés me font penser à ceux qui sont à côté du puits.
Le 157e régiment d'Infanterie alpine (RIP) aurait-il fait escale dans la caserne du 58e R.I. ?
La hauteur à pu varier. Il faudrait comparer le détail de l'appareil. La "calade" actuelle est-elle une fantaisie ou la reprise d'une ancienne ? Dans tous les cas il faut chercher du côté de l'apparition, perpendiculairement au rempart, d'une rupture de la continuité du cheminement intérieur. Au profit d'un autre ou de quelque chose d'autre. Le 157e pouvait être là pour des manoeuvres conjointes.
Le niveau du sol a évidemment pu varier depuis la Belle-Epoque.
Mais pas la partie haute du contre-mur ! en descendant à partir de l'assise formée d'une alternance de carreaux et de consoles portant la banquette supérieure, on trouve des assises de hauteur basse, moyenne ou haute avec ici ce rythme :
M
M
B
M
M
H
H
Ce qui ne correspond absolument pas au rythme proche de la Poterne de la Banasterie.
Il faudrait, un jour avec du temps devant soi, se payer la promenade à pied le long du contre-mur pour retrouver l'endroit...
Autre élément, les deux "157" me semblent bien bizarres... (en plus, un sur le pan gauche de la veste, l'autre à droite...) ne pas oublier qu'à l'époque, la retouche des négatifs était une pratique courante et que bien des Paganini de l'aérographe et du pinceau suppléaient ainsi aux lacunes de leurs clichés !
Alain, j'ai bien pensé comme toi pour la successions de rangs de pierre.
J'ai fait un petit tour des lieux probables avec Google Maps et Mappy : rien trouvé.
Je suis persuadé que les "157" s'ils ne correspondent pas à un numéro de régiment, sont bien inscrits à la craie sur les vestes. Ils sont d'ailleurs manifestement de deux mains différentes. On est autour de la guerre de 14, le régiment de passage est hébergé, il s'agit de ne pas confondre les appartenances. C'est pourquoi j'ai pensé au 157e (RI ou RIA – pas RIP –, je n'y vois pas encore clair).
L'historique du 157e est sur le net. Une unité devait être de passage (à caserne des passagers ?) à l'occasion de quelque manoeuvre (?). On va bien finir par trouver à quoi correspond cette calade perpendiculaire qui m'avait fait faire un rapprochement avec celle, moderne, autour du puits, derrière les Pénitents Noirs.
D'après un ami, il y a bien un 157e RI et un 157e RIA. Il semblerait que le régiment alpin ait été versé dans le 157e d'infanterie avant d'être envoyé sur la Marne. Il apparaît aussi que le 157e RIA a été pulvérisé à Verdun. Ces jeunes gens n'en sont peut-être pas revenus.
Commentaires
vraiment sympathiques ces photos que tu déniches
Joyeuse tablée de soldats momentanément casernés à Avignon. Où sont-ils ? J'ai bien une idée. Sans certitude: tout à côté d'un endroit bien connu.
On pourrait penser à une avenue qui porte le nom du régiment qui casernait à cet endroit !
Hypothèse douteuse :
157 serait-il le numéro du régiment ? Dans ce cas on serait sans doute en 1916.
Non, dans mon hypothèse aucun rapport avec des noms derue ou place. Et à l'époque le lieu n'était pas célèbre.
Oui, mais à cet époque, ce lieu était peut-être dans une caserne...
Car nous voyons le côté intérieur du rempart.
Sinon l'hôtel-dieu.
Si c'est l'intérieur des remparts, pourquoi ne pas imaginer ce qui deviendra le mess des officiers rue ND des 7 douleurs avec son entrée principale Bd. Limbert.
https://www.google.fr/maps/place/Boulevard+Limbert,+84000+Avignon/@43.9475613,4.8179765,3a,75y,16.14h,80.86t/data=!3m7!1e1!3m5!1sf3wZB0HqnbmZJZCbzDe-cw!3e11!6s%2F%2Fgeo2.ggpht.com%2Fmaps%2Fphotothumb%2Ffd%2Fv1%3Fbpb%3DChAKDnNlYXJjaC5UQUNUSUxFEiAKEgl_tVGccOy1EhFX_c6VfWeAUyoKDQAAAAAVAAAAABoECFYQVg%26gl%3DFR!7i13312!8i6656!4m5!3m4!1s0x12b5ec709c51b57f:0x5380677d95cefd57!8m2!3d43.9467655!4d4.8174197!6m1!1e1?hl=fr
On est bien sûr à l'intérieur puisque l'on voit le contre-mur. C'est peut-être farfelu mais parmi toutes les hypothèses que l'on peut faire, il y a celle-ci: on est à côté du Mur des Offrandes. Je ne vois pas trop ces militaires poser ainsi tout près d'une caserne. L'endroit a l'air d'être comme en encoignure avec une pierre à droite, au sol, et ce qui a l'air d'être une autre pierre, une marche, peut-être à gauche. Ces galets caladés me font penser à ceux qui sont à côté du puits.
Lou, la hauteur des rangs de pierres de parement ne correspond pas :
http://avignon.midiblogs.com/images/DSCN2413_.jpg
Le 157e régiment d'Infanterie alpine (RIP) aurait-il fait escale dans la caserne du 58e R.I. ?
La hauteur à pu varier. Il faudrait comparer le détail de l'appareil. La "calade" actuelle est-elle une fantaisie ou la reprise d'une ancienne ? Dans tous les cas il faut chercher du côté de l'apparition, perpendiculairement au rempart, d'une rupture de la continuité du cheminement intérieur. Au profit d'un autre ou de quelque chose d'autre. Le 157e pouvait être là pour des manoeuvres conjointes.
Le niveau du sol a évidemment pu varier depuis la Belle-Epoque.
Mais pas la partie haute du contre-mur ! en descendant à partir de l'assise formée d'une alternance de carreaux et de consoles portant la banquette supérieure, on trouve des assises de hauteur basse, moyenne ou haute avec ici ce rythme :
M
M
B
M
M
H
H
Ce qui ne correspond absolument pas au rythme proche de la Poterne de la Banasterie.
Il faudrait, un jour avec du temps devant soi, se payer la promenade à pied le long du contre-mur pour retrouver l'endroit...
Autre élément, les deux "157" me semblent bien bizarres... (en plus, un sur le pan gauche de la veste, l'autre à droite...) ne pas oublier qu'à l'époque, la retouche des négatifs était une pratique courante et que bien des Paganini de l'aérographe et du pinceau suppléaient ainsi aux lacunes de leurs clichés !
Alain, j'ai bien pensé comme toi pour la successions de rangs de pierre.
J'ai fait un petit tour des lieux probables avec Google Maps et Mappy : rien trouvé.
Je suis persuadé que les "157" s'ils ne correspondent pas à un numéro de régiment, sont bien inscrits à la craie sur les vestes. Ils sont d'ailleurs manifestement de deux mains différentes. On est autour de la guerre de 14, le régiment de passage est hébergé, il s'agit de ne pas confondre les appartenances. C'est pourquoi j'ai pensé au 157e (RI ou RIA – pas RIP –, je n'y vois pas encore clair).
L'historique du 157e est sur le net. Une unité devait être de passage (à caserne des passagers ?) à l'occasion de quelque manoeuvre (?). On va bien finir par trouver à quoi correspond cette calade perpendiculaire qui m'avait fait faire un rapprochement avec celle, moderne, autour du puits, derrière les Pénitents Noirs.
D'après un ami, il y a bien un 157e RI et un 157e RIA. Il semblerait que le régiment alpin ait été versé dans le 157e d'infanterie avant d'être envoyé sur la Marne. Il apparaît aussi que le 157e RIA a été pulvérisé à Verdun. Ces jeunes gens n'en sont peut-être pas revenus.