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Li damisello d'Avignoun

Les demoiselles d'Avignon
The damsels of Avignon

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Madame Christine Réfalo, du Musée de la poterie méditerranéenne à Saint-Quentin-la-Poterie dans le Gard, évoque des "demoiselles d’Avignon", en supposant qu’elles provenaient de la côte méditerranéenne : Mme Réfalo nous indique que les deux "demoiselles" que possède son Musée viennent de Turquie, et qu’elles auraient été rapportées par des soldats provençaux ayant fait la guerre de Crimée ; certaines de ces poteries portent même une inscription donnant le nom de la ville où elles ont été produites : Çannakale. Elle ajoute que ces poteries vont apparemment par deux, avec un modèle féminin et un modèle masculin.
In http://societearcheologiquedumidi.fr/_samf/memoires/t_65/bull20051.htm
Photos ci-contre à droite.

Voir aussi :
http://vieux-outils-art-populaire.blogspot.fr/search/label/Demoiselle%20d%27Avignon
http://placedelours.superforum.fr/t10102-demoiselle-d-avignon-francaise
http://www.ferri-drouot.com/html/fiche.jsp?id=3091652

Et un grand merci à Tilia qui m'a fait part de ses trouvailles !

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Commentaires

  • J'avais la même que celle de gauche, à anse torsadée et cercle marqué en creux. Mais, non, ce n'était qu'une gargoulette d'origine espagnole, de forme différente donc. Belles trouvailles que celles-ci. J'ai cherché sur le net et j'ai vu que leur prix allait de 75 € (copie ?) à 3500 € ! C'est le genre d'objet que je connais très mal et dont l'origine du nom interpelle. "Demoiselle": étymologie proche de celle (discutée) de la "damejano" ? Et Avignon....Retour de Crimée, des Dardanelles comme suggéré (mais je vois mal les soldats du 58ème emporter de si fragiles objets, plutôt envois plus tardifs d'amateurs). Mais pourquoi Avignon aurait-elle concentré, au point de lui donner son nom, les "importations" de ce genre de pichet-cruche-aiguière ? Tilia nous offre là un beau mystère à éclaircir...

  • Michel, félicitation pour la mise en scène de diverses demoiselles en illustration de ton billet.
    Selon les informations contenues dans la page mise en lien ci-dessous, la deuxième de ces demoiselles en partant de la gauche serait une production de Thuir dans le département des Pyrénées Orientales :

    « Possédant par ailleurs des «demoiselles d'Avignon» : une poterie fabriquée en Turquie dans le village de Canakkale, j'ai pu remarquer que cette aiguière possédait à peu près les caractéristiques de ces demoiselles.
    Avec toutefois quelque différences : le verni sous le pied et la forme de ce pied, les décors : oiseau sur la tête, corne d'abondance sur la panse, tranches de sable en applique sur le vernis, me conduisent à la déduction que cette aiguière est française .
    J'ai longtemps cherché jusqu'à découvrir des poteries d'autres formes, mais avec des caractéristiques identiques: vernis manganèse de couleur presque noire, tranches de sable avec exactement le même sable comportant quelques grains bleus, que j'identifie à 90 % étant des productions de Thuir dans le département des Pyrénées Orientales.

    Nous savons qu fin XIXème / début du XXème siècle quant les ateliers de poteries de Thuir étaient en pleine récession en raison d'une part de l'abandon de la poterie pour les besoins domestiques remplacés par le fer blanc et la tôle émaillée, et d'autre part par l'installation et le développement des caves Byrrh qui embauchait et rémunérait mieux, les derniers résistants ont trouvé un débouché dans la poterie décorative et notamment dans la gargoulette souvenir, qui était revêtue de ce même émail.Ma déduction est donc qu'il a du être essayé, dans l'orientation décoration, de produire une poterie inspiré des demoiselles d'Avignon qui étaient appréciées et déjà recherchées. »

    http://www.forum-outils-anciens.com/t10110-Pichet-trompeur.htm




    Autre résultat intéressant issu de mes recherches du jour, déniché dans un document publié sur le site de la Fondation Calvet et intitulé Legal Status • Séance du 4 octobre 1983 :

    Musée Calvet : Achat d'une « Demoiselle d'Avignon »

    M. de Saint-Priest d'Urgel expose aux Membres du Conseil une offre de M. Pierre Winter, concernant une aiguière en faïence du XVIIIe, de fabrication Avignonnaise, appelée « Demoiselle d'Avignon ». Le prix demandé est de l'ordre de 1 400 Fr.
    Les Administrateurs estimant que cette acquisition complèterait la collection déjà intéressante du Musée, acceptent cette offre.

    http://www.fondation-calvet.org/avignon/en/detail-document/9588

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