Cent ans après place Daniel Sorano
A hundred years after Daniel Sorano square
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Cent ans après place Daniel Sorano
A hundred years after Daniel Sorano square
Commentaires
C'est même probablement un peu plus de cent ans... On voit encore les fenêtres carrées placées par l'armée dans les baies gothiques de la Grande Chapelle, baies gothiques qui furent rétablies dès les tous premiers travaux de restauration par Henri Nodet, en 1907 / 1908.
Plus de pissotière, mais des plots et des barrières guère plus esthétiques
Bon, pour l'odeur on est quand même gagnant !
J'aime beaucoup les ombrelles (il n'a pas l'air de pleuvoir...) des touristes.
Photo dont Christian Etienne était fou amoureux ..
J'ignore en quelle année fut enlevée cette vespasienne.
Sans doute l'ai-je connu ; je devais être jeune.
Mais aucun souvenir de mauvaise odeur.
Peut-être de très près...
Ce sont bien des parapluies, Tilia.
Il pleuvait un peu...
Certes la vespasienne ne sera pas regrettée, mais en même temps la rue Pente-Rapide l'a remplacée, est-ce un progrès ?
À quoi sert ce triangle de barrières Vauban qui étaient encore là hier ?
Je pense quand même qu'une quantité suffisante de vespasiennes, comme au début du siècle, diminuerait considérablement ces flots d'urine et d'odeurs en de nombreuses rues et sur de nombreuses portes... Il y a des fois des progrès qui semblent ne pas en être...
Quant au triangle de barrières Vauban (que les belges appellent barrières "Nadar"), je l'ignore (il n'y avait rien dedans).
Marrante, l'expression de Wilfrid "la rue Pente-Rapide" j'ai eu un instant d’interrogation avant de piger l'allusion :-)
Tilia : aurais-je fait une boulette ? Wilfrid avait écrit "pente rapide" que j'ai corrigé !
Wilfrid : l'absence de Majuscules était-elle volontaire ??? o_O
M'interrogeant aussi sur la signification du mot "Peyrolerie" j'ai noté, grâce à Joseph Girard, que le nom de cette rue, creusée dans le rocher, vient du fait qu'elle fut primitivement une peyriera (carrière) ouverte sur le flanc du Rocher des Doms (dixit Wikipédia).
Noter au passage que "Peyrolerie" ne prend qu'un seul (l) j'ai vérifié sur les plaques aux deux extrémités de la rue :-)
La photo ancienne avec la vespasienne est à comparer avec l'aquarelle de Brunel, sur laquelle cette commodité masculine n'apparait pas :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2016/06/03/la-carriero-peiroularie-de-j-b-brunel-853363.html
Paul Achard écrit en 1857 :
« C’était la rue dans laquelle s’exerçait, au moyen-âge, l’art de la chaudronnerie. Son nom vient du mot provençal peyrou (qui signifie chaudron). »
Alors, cette vespasienne que je croyais dans mon souvenir, est-elle réelle, fut-elle remplacée ou le peintre l'a-t-il omise ?
heu, oui j'avais pas mis de majuscules, en faut-il?
Si je lis bien, l'aquarelle est datée de 1919.
Alors, la vespasienne supprimée avant cette date, cela me semble fort possible d'autant plus que, située si près du palais des papes, elle était un peu choquante, non ?...
Les premiers chaudrons étaient en pierre :
https://books.google.fr/books?id=25fq4iVmwmcC&pg=RA1-PA149&lpg=RA1-PA149&dq=les+premiers+chaudrons+%C3%A9taient+en+pierre&source=bl&ots=-sQlcQfB_h&sig=F-d8UvrFDRSepPtwdyufsVmHrKw&hl=fr&sa=X&ved=0ahUKEwiz0o_-poDQAhWHVRoKHdP8CvEQ6AEIIzAA#v=onepage&q=les%20premiers%20chaudrons%20%C3%A9taient%20en%20pierre&f=false
Y aurait-il déjà eu des chaudronniers (peyroleriers comme les nomme J. Girard p. 175) au temps de la carrière (peyriera) de la rue Peyrolerie ?...
Dans ce cas la boucle serait bouclée :D
pas si choquante la vespasienne tant qu'il y avait les militaires...
MB²: je ne connaissais pas le goût de Christian pour ces édicules "de commodité" (les dame sont priées de se retenir). Car sur la photo, on ne voit que lui....
Encore un coup de Pourquery ? Non content de saccager la ville avec des démolitions bien connues il tenait à manifester son anti-cléricalisme et plus généralement sa haine de tout ce qui était religieux à la moindre occasion. C'est ainsi qu'il fit installer à dessein la plus grande pissotière de la ville devant la Belle Croix rue Carreterie, qu'il fit placer une autre vespasienne au pied de l'église St Agricol (on l'a tous connue car elle a longtemps résisté...). Lui doit -on aussi l'emplacement de celle-ci qui fait la nique à la vice-gérance ?
la vespasienne de St CAgricol a disparu du temps de Ravier, il y avait quelqu'un du conseil qui habitait juste au dessus! sans blague je sais plus qui là ce soir.
Wilfrid, pour moi (qui habitait dans le coin) la vespasienne se trouvait adossée au mur du parvis de l'église.
À peu près ici :
https://www.google.fr/maps/@43.9490828,4.8041186,3a,75y,93.37h,86.53t/data=!3m6!1e1!3m4!1sNDdvhYpmGG8AQ_TfeuCwoA!2e0!7i13312!8i6656
Il me semble que le premier à être incommodé par les remugles devait être l'architecte Paul Conil.
Il résidait dans la maison qui a son entrée sur le parvis. On en a déjà parlé là :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2011/08/06/sieissanto-an-apres-carriero-sant-agrico.html
On voit ici la vespasienne de St-Agricol. Avec une fontaine à côté !
http://avignon.midiblogs.com/archive/2008/04/19/cent-ans-apres-st-agricol.html
J'y avais fait cette photo dans les années 80 :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2016/01/19/souvenenco-dou-pissadouiro-de-sant-agrico-846345.html
Paul Conil occupait la totalité de l'hôtel. J'imagine que les notables de la fédération du BTP (juste en face) ne devaient pas apprécier non plus...Il me semble que les premières pissotières étaient dépourvues d'eau courante. Bonjour les odeurs les mois d'été !
Il y avait un politique aussi, un grand appartement à peu près en face de cet utile édicule! Le nom ne me revient pas, pas bien grave. Les vespasiennes c'est comme les centrales nucléaires, les refuges pour SDF ou migrants, les déchetteries : Not In My Back Yard, pas devant chez moi, nimby. mais avec le vieillissement des populations, et donc des prostates, on peut toujours espérer les revoir.
c'est tellement beau la photo de lavenir qui fleurisse.
merci.
je t'embrasse.