Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Cènt an après carriero Carretiero

Cent ans après rue Carreterie
A hundred years after Carreterie street

1369014225.jpg 1039242303.jpg
Lien permanent 7 commentaires Pin it!

Commentaires

  • La chaussée a totalement changé d'allure.

    Adieu le tram et bonjour les bagnoles en stationnement...

  • À propos du stationnement et de l'utilisation (ou pas) de la voiture personnelle dans Avignon intra-muros, j'aimerais évoquer ici mes souvenirs d'un temps où les gens n'hésitaient pas à marcher à pied et à ramener leurs achats à bout de bras.

    Dans les années 1950 à 1970, mes parents et moi habitions une maison dotée d'un grand garage au rez-de-chaussée. Cette maison était celle qui abritait dans le temps les communs de l'hôtel d'Armand (3 et 6 impasse de l'Oratoire hier, place Maurice Bonnard aujourd'hui).
    Le garage était aménagé dans ce qui fut jadis la remise à voitures hippomobiles de cet hôtel particulier qui, du temps de ma jeunesse, était occupé par un médecin et un architecte garant leurs deux autos dans la partie avant du garage. L'arrière étant réservé à notre usage. Les revenus de mes parents étant limités, la sous-location de l'arrière du garage (avec l'accord de la propriétaire) mettait un peu de beurre dans nos maigres épinards.
    Les trois ou quatre personnes qui louaient une place pour garer leur voiture dans la partie arrière du garage étaient des gens qui habitaient les alentours.
    Les uns venaient depuis la rue du Limas, tandis que d'autres remontaient à pied une grande partie de la rue Joseph Vernet pour venir jusqu'à la place de l'Oratoire prendre leur véhicule.
    Certains d'entre eux n'utilisaient leur voiture que pour la promenade dominicale et les grandes vacances. D'autres la prenaient occasionnellement pour un trajet extra-muros et la ramenaient au garage en fin de journée.
    Tous marchaient à pieds le reste du temps. Et ils n'étaient pas les seuls !

  • Pour rejoindre ce qu'évoqait Tilia:Il est certain que ceux qui avaient des voitures intra-muros n'avaient pas à les sortir pour faire leurs courses: ils avaient tout sous la main. Les villes et villages proches étaient encore largement dotées de commerces, cinémas, salles de spectacle (à Caumont, Montfavet, Gadagne etc. etc.). On ne prenait la voiture que pour le loisir ou pour des achats importants à Avignon (vêtements, horlogerie, bijoux,consultations...). Mais ici on est début 1900 et les dépôts de crottin attestent bien que l'automobile est rare. Ce cliché doit avoir plus de 100 ans car le clocheton est encore bien droit. De longues années après le tremblement de 1909 le trottoir sera barré au niveau du clocher par de solides étais. Le lampadaire que l'on voit a l'air équipé du nouveau bec Auer. A gauche les chaussures Jouffret ("article...de chasse" le gibier est très présent autour d'Avignon, à la Barthelasse, à Villeneuve, Aux Angles), à droite la pharmacie Granet (famille Granet électricité en face ?) qui deviendra Chancel "Pharmacie de 1er ordre". On ne voit pas à droite la pipe (remplacée par la carotte) de Brune le débitant de Tabac. Momentanément enlevée, plus courte ou cadrage ?
    PS: 1908 sur le tampon ?

  • Je dirais aussi 1908, mais effectivement, la carte peut être un petit peu plus ancienne.
    Quant au clocheton, je lui trouve le même penchant qu'aujourd'hui. Aurait-il été redressé ?

    Sur le phénomène voiture, juste un exemple : au début des années 50, mon père allait travailler à Sorgues... à vélo.
    :D

  • Décidément j'aime beaucoup ces comparaisons, même si les évolutions ne vont pas toujours dans le bon sens.
    En général, j'aime assez les anciennes photos.

  • Idem pour nous, la voiture était réservée au WE. Nous habitions rue Portail Magnanem et mon père travaillait aux établissements Vernet, à côté du Lycée Mistral.
    Idem pour moi pour aller au Lycée.

Écrire un commentaire

Optionnel