Cent ans après 35-37 rue des Teinturiers
A hundred years after Teinturiers street 35-37
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Cent ans après 35-37 rue des Teinturiers
A hundred years after Teinturiers street 35-37
Commentaires
j'aime pas la viande (et donc supporte mal les étalages de carcasse mais trouve ça beau)
c'était tout de même mieux à mon goût (et on ne le voit pas mais la calage était d'époque)
Le dernier de la famille fut je crois Marcel Comtat (années 70-75 ?). Intéressante photo qui nous montre combien notre rapport à la chair consommée à changé. Indépendamment des règles relatives à l'hygiène ce type d'étalage de bêtes mortes et joliment apprêtées serait probablement mal vu aujourd'hui. Les américains pourtant grands consommateurs de viandes et volailles mettent de plus en plus de distance entre l'animal et la nourriture. Comme pour effacer la mort et, hypocritement, s'imaginer que cette distantiation les rends plus civilisés. Oubliant que l'homme est omnivore et qu'avant de déguster un excellent tournedos il a bien fallu désosser une carcasse...On est là en pleine distantiation-régression comme l'écrit Delavigne:
"S'insérant dans des préoccupations de recherche de pureté et d'harmonie sociales plus générales, le rapport à l'animal et à la viande consommée est marqué par une distanciation et une artificialisation. Les animaux dans les champs, quand il y en a, ne sont pas ceux que l'on consomme ; les boucheries sont presque ravalées au statut de musée, l'outil exhibé du boucher n'est plus le couteau mais la cuillère (et le téléphone), et le consommateur se nourrit avant tout de chairs très travaillées (charcuteries, saucisses et viande hachée) et dans l'idéal pour ainsi dire déjà mâchée, prédigérée"
La rue des Teinturiers: elle me fait penser qu'au dessus de la Cabanalollo (vers le 59, 61 63 ?) il y a d'intéressants crochets au mur. Je ne sais si tu les as photographiés.
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