Cent ans après 23 rue de la République
A hundred years after Republic street 23
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Cent ans après 23 rue de la République
A hundred years after Republic street 23
Commentaires
pauvres de nous
le petit Marseillais, le petit Provençal, le petit Parisien ne sont plus (le petit journal si mais ça n'a rien à voir)
et d'une boutique nous en sommes réduits à en faire deux
De nos jours c'est un savon, le Petit Marseillais ! Ce journal a disparu en 1944, tout comme Le Petit Parisien et Le Matin.
Seul le Petit Provençal a donné naissance au Provençal.
Je pense qu’il s’agit du dépôt de presse de Mme Arlaud. On y trouvait aussi bien les diffuseurs du Petit Provençal, proche de Léon Blum, que ceux du Petit Marseillais qui lui, après avoir été modéré deviendra un journal ouvertement vichyste. La presse parisienne était aussi bien présente comme on le voit en vitrine. A la Libération de nouvelles équipes issues de la Résistance s’assureront le contrôle de ces titres. Le Petit Provençal deviendra Le Provençal, organe des socialistes tandis que Le Petit Marseillais deviendra La Marseillaise, toujours titrée en bleu mais avec un sous-titre rouge «Organe du Front National» qui soulignait le rôle des communistes, du FN et de la CGT dans la prise et le changement du titre. Les journaux arrivaient à la gare et l’on peut se souvenir du «Dépôt Central de Presse» qui était, non loin de celle-ci, à côté de La Régence dans les locaux de la Librairie Bois. L’imprimerie de La Marseillaise (et de L’Hérault du Jour) , près du Vieux Port, est un lieu émouvant à découvrir la nuit avec le bruit des rotatives et les livreurs qui emportent les paquets de journaux où l’encre sèche encore. La dame à gauche réclame-t-elle un journal en levant ainsi son ombrelle ? Souvenir des vendeurs à la criée qui proposaient, casquette sur la tête, France Soir rue de la République et place de l’Horloge…
ah si ca pouvait rester le meme.c'est nostalgique et decoratif.le modern c'est sterile. haha. tout se transforme ici aussi en le pizza haha
c'est la culture du pizza.
merci Michel. je t'embrasse.
En faisant un petit retour en arrière, je dis que les anciennes boutiques avaient plus de charme que celle de maintenant.
Bonne semaine !
ah en prenant un autre regard plus proche haha et apres avoir lu Lou Ravi je trouve ca meme plus
nostalgique. un ancien depot a trouver les journaux. c'est magnifique cette photo.
ca me rappelle un newstand ici Mike's Newstand ou tous les vieux homme va encore a ce jour a lire les
journaux apres je ne sais pas soixante ans.
et mon oncle ecrivait pour le journal dici.
et on a chaque jour les petits journaux brefs et magnifiques donnes gratuit sur la rue!
merci Michel c'est magnifique
L'érudition est une belle chose: elle permet à l'à-censeur d'en parler encore.
Rouge ou brun, pourvu que ça revienne sur le tapis (aucune allusion au patron de presse) c'est tout bon.
Pourvu qu'il n'y ait pas de troisième tour! Monsieur Le Flou nous en mettrait une autre couche.
Genre: "j'ai un copain qui".
? ? ? Les patrons de presse : on devrait plutôt parler d’un seul patron avec Bernard Tapie qui risque de prétexter sa récente «ruine financière» pour jouer un mauvais tour à La Provence où il portait déjà la responsabilité d’avoir largement contribué au dégraissement des effectifs. La Marseillaise a été sauvée in extremis par les Editions des Fédérés adossées à la Mutuelle de France +. Le Provençal, à l’origine, fut entre les mains de la SFIO puis de Gaston Deferre qui tint longtemps la baguette. La Marseillaise sera essentiellement le fait de militants du Front National (j’imagine que –presque- tout le monde aura compris que ce FN là n’a aucun rapport avec le parti mis actuellement sous les feux de l’actualité) qui occupèrent les locaux du Petit Marseillais titre qui est en exergue sur la photo que tu nous montres. PC, CGT, FN et FTPF seront aussi responsables de Midi-Soir et de Rouge Midi. C’est pitié de voir aujourd’hui La Marseillaise obligée de quitter son imprimerie historique pour aller se faire imprimer par le groupe multiforme Riccobono dont les journalistes et gens de plume connaissent bien l’appétit…La diffusion autrefois militante s’est peu à peu «modernisée» et concentrée. Avec les problèmes de messagerie, de routage et d’abonnements diminuants au profit de ventes au numéros. Il paraît loin le temps où Avignon comptait 4 quotidiens locaux !
Presque tout le monde dira: "il en a parlé".
Monomanie noyée dans la sauce Je-sais-tout.
Bravo Monsieur le Flou!