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Kim Long (on en a déjà parlé ici) un fameux souvenir de sa cuisine. Et de son patron, qui savait se montrer aimable avec tout le monde. Toute une époque..
1974 étant l'année de naissance de notre fille, je me souviens que nous sommes allés manger chez Kim Long un soir que mon père était chez nous pour la garder. Ce devait être pour la St Sylvestre 75.
Si l'histoire des boîtes de Ronron est vraie, pour moi c'est "goûté et approuvé" :D
L’hôtel de Crochans est bien mal servi par son environnement de l’époque…Publicités sur tous les murs, voitures, poubelles…
A droite le premier «chinois» de la ville (avant Les 3 Bonheurs), Le Kim Long. Son sympathique propriétaire, un vietnamien affable mais un peu madré, ne manquait pas d’offrir un petit cadeau (briquet, cendrier, babiole asiatique) aux fonctionnaires et agents publics à qui il avait à faire. On s’étonnait avec curiosité, et plus ou moins d’envie, de sa carte où figurait la fameuse «soupe aux ailerons de requins» et le «potage aux nids d’hirondelles». Et courait sur son compte, comme le dit Tilia, cette rumeur des boîtes de Ronron: l'exotisme ne pouvait être qu'inquiétant ! Sur le trottoir : la saga des poubelles : un règlement interdisait de stocker les déchets de cuisine à l’extérieur, un autre l’interdisait à l’intérieur…A gauche les chambres de l’Hötel de Mons n’avaient pas encore reçu l’indispensable lifting.
Au fond le bel hôtel de Crochans abrite encore ? (date du déménagement ? on ne doit pas être loin de l’acquisition par la ville au profit de la Maison Jean Vilar ouverte en 1977) la Mutualité Sociale Agricole. J’ai le souvenir d’étagères, de bureaux en bois ayant traversé la 4ème République, de classeurs à clapets faisant un bruit d’enfer à chaque fermeture, de jolis rampes et escaliers totalement ignorés par les servants des lieux. Pour tout étudiant en économie il y avait là un trésor : des dizaines de milliers de fiches cartonnées des assujettis avec leur identité, leur situation familiale, leurs biens, les surfaces, les cultures, leur évolution…
Commentaires
il manque l'éternel chantier à droite
Kim Long (on en a déjà parlé ici) un fameux souvenir de sa cuisine. Et de son patron, qui savait se montrer aimable avec tout le monde. Toute une époque..
1974 étant l'année de naissance de notre fille, je me souviens que nous sommes allés manger chez Kim Long un soir que mon père était chez nous pour la garder. Ce devait être pour la St Sylvestre 75.
Si l'histoire des boîtes de Ronron est vraie, pour moi c'est "goûté et approuvé" :D
L’hôtel de Crochans est bien mal servi par son environnement de l’époque…Publicités sur tous les murs, voitures, poubelles…
A droite le premier «chinois» de la ville (avant Les 3 Bonheurs), Le Kim Long. Son sympathique propriétaire, un vietnamien affable mais un peu madré, ne manquait pas d’offrir un petit cadeau (briquet, cendrier, babiole asiatique) aux fonctionnaires et agents publics à qui il avait à faire. On s’étonnait avec curiosité, et plus ou moins d’envie, de sa carte où figurait la fameuse «soupe aux ailerons de requins» et le «potage aux nids d’hirondelles». Et courait sur son compte, comme le dit Tilia, cette rumeur des boîtes de Ronron: l'exotisme ne pouvait être qu'inquiétant ! Sur le trottoir : la saga des poubelles : un règlement interdisait de stocker les déchets de cuisine à l’extérieur, un autre l’interdisait à l’intérieur…A gauche les chambres de l’Hötel de Mons n’avaient pas encore reçu l’indispensable lifting.
Au fond le bel hôtel de Crochans abrite encore ? (date du déménagement ? on ne doit pas être loin de l’acquisition par la ville au profit de la Maison Jean Vilar ouverte en 1977) la Mutualité Sociale Agricole. J’ai le souvenir d’étagères, de bureaux en bois ayant traversé la 4ème République, de classeurs à clapets faisant un bruit d’enfer à chaque fermeture, de jolis rampes et escaliers totalement ignorés par les servants des lieux. Pour tout étudiant en économie il y avait là un trésor : des dizaines de milliers de fiches cartonnées des assujettis avec leur identité, leur situation familiale, leurs biens, les surfaces, les cultures, leur évolution…
Kim Long... encore une histoire de réfugiés ;-)