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patisserie Gouas Frères, voie piétonne... ça revient ;-)
Gouas: beaucoup évoqué ici. Pour moi le vrai crève-coeur est sur la photo au fond, à gauche, place du Change, où l'on aperçoit la pharmacie Gouirand. Crève-coeur que la vente de ses exceptionnelles boiseries et de nombre de ses pots. Sniff...
A l'époque, différentes institutions avignonnaises avaient essayé de mobiliser les pouvoirs publics, sans succés.
Cette indifférence des élus qui claironnaient de partout leur attachement au "patrimoine" était bien révélatrice d'une époque de cynisme et d'hypocrisie. Mais les temps ont-ils réellement changé ?
Je crois même que c'est pire aujourd'hui ! Déjà avec MJR ce n'était pas la joie mais là je crois que l'on touche le fond...
Je ne sais plus quand s'est faite la vente de l' intérieur de la pharmacie. Avant ou du temps de la reprise de l'officine par la fille de Lucien V. le regretté Roi des brasseries et qui pourtant aimait le patrimoine avignonnais.
Lou, il y a un article de Jean-Pierre Locci dans l'Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, années 1990/91.
JPL donne comme succession des propriétaires de la pharmacie : Deleutre qui rachète la boutique d'apothicaire d'un dénommé Amiel en 1737 et s'installe en 1744 dans l'emplacement qui perdura jusqu'aux années 1980. Lui succède son fils Jean-Baptiste qui revend en 1806 à Moutte, qui eut pour successeurs son beau-frère Rouvière, puis Liély, Gras, Chabaud, enfin Gouirand qui revend les boiseries en 1989 à un dénommé Robert Montagut, antiquaire et ancien pharmacien ; lequel, après avoir remonté l'ensemble à son domicile parisien, le remet en vente en 1992.
C'est alors qu'on eut l'espoir de voir revenir ce mobilier de pharmacie dans sa patrie d'origine, la Société des Amis du Palais des Papes joignant ses efforts à ceux des Amis du Palais du Roure, les Fondations Calvet et Louis Vouland, les clubs Lions d'Avignon et le Conseil Général de Vaucluse, pour permettre à la municipalité d'Avignon de s'en porter acquéreur. Malgré tous ces efforts, la pharmacie fut adjugée à Drouot le 4 juin 1992 à un particulier.
A noter que JPL ne partage en rien l'avis de Robert Montagut (auteur du texte repris sur Internet) quant à l'origine monastique de cet ensemble. Il démontre au contraire que la pharmacie et ses boiseries existaient à l'emplacement que nous avons connu bien avant que la Commission des Réguliers ne prononce la suppression de l'ordre des Antonites (1778).
Dommage... Il est vrai que pour les enchères, une origine monastique faisait nettement plus chic ! et plus cher !
Merci pour cet historique. Je n'avais pas les dates de vente et tentative de rachat. La municipalité de Guy Ravier n'a donc rien tenté...Préférant peut-être investir dans l'aménagement des jeux de boules de la ville...
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patisserie Gouas Frères, voie piétonne... ça revient ;-)
Gouas: beaucoup évoqué ici. Pour moi le vrai crève-coeur est sur la photo au fond, à gauche, place du Change, où l'on aperçoit la pharmacie Gouirand. Crève-coeur que la vente de ses exceptionnelles boiseries et de nombre de ses pots. Sniff...
http://www.shp-asso.org/index.php?PAGE=fiche11
Lou, 100 % d'accord quant à la pharmacie.
A l'époque, différentes institutions avignonnaises avaient essayé de mobiliser les pouvoirs publics, sans succés.
Cette indifférence des élus qui claironnaient de partout leur attachement au "patrimoine" était bien révélatrice d'une époque de cynisme et d'hypocrisie. Mais les temps ont-ils réellement changé ?
Je crois même que c'est pire aujourd'hui ! Déjà avec MJR ce n'était pas la joie mais là je crois que l'on touche le fond...
Je ne sais plus quand s'est faite la vente de l' intérieur de la pharmacie. Avant ou du temps de la reprise de l'officine par la fille de Lucien V. le regretté Roi des brasseries et qui pourtant aimait le patrimoine avignonnais.
Lou, il y a un article de Jean-Pierre Locci dans l'Annuaire de la Société des Amis du Palais des Papes, années 1990/91.
JPL donne comme succession des propriétaires de la pharmacie : Deleutre qui rachète la boutique d'apothicaire d'un dénommé Amiel en 1737 et s'installe en 1744 dans l'emplacement qui perdura jusqu'aux années 1980. Lui succède son fils Jean-Baptiste qui revend en 1806 à Moutte, qui eut pour successeurs son beau-frère Rouvière, puis Liély, Gras, Chabaud, enfin Gouirand qui revend les boiseries en 1989 à un dénommé Robert Montagut, antiquaire et ancien pharmacien ; lequel, après avoir remonté l'ensemble à son domicile parisien, le remet en vente en 1992.
C'est alors qu'on eut l'espoir de voir revenir ce mobilier de pharmacie dans sa patrie d'origine, la Société des Amis du Palais des Papes joignant ses efforts à ceux des Amis du Palais du Roure, les Fondations Calvet et Louis Vouland, les clubs Lions d'Avignon et le Conseil Général de Vaucluse, pour permettre à la municipalité d'Avignon de s'en porter acquéreur. Malgré tous ces efforts, la pharmacie fut adjugée à Drouot le 4 juin 1992 à un particulier.
A noter que JPL ne partage en rien l'avis de Robert Montagut (auteur du texte repris sur Internet) quant à l'origine monastique de cet ensemble. Il démontre au contraire que la pharmacie et ses boiseries existaient à l'emplacement que nous avons connu bien avant que la Commission des Réguliers ne prononce la suppression de l'ordre des Antonites (1778).
Dommage... Il est vrai que pour les enchères, une origine monastique faisait nettement plus chic ! et plus cher !
Merci pour cet historique. Je n'avais pas les dates de vente et tentative de rachat. La municipalité de Guy Ravier n'a donc rien tenté...Préférant peut-être investir dans l'aménagement des jeux de boules de la ville...