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j'espère pour les passants que la vaisselle n'est pas trop sale
Cet immeuble a l'air claffi de raccordements illégaux au pluvial.
Le diamètre de sortie est bien gros pour un évier (pas de bonde). Plutôt une cuvette (en zinc ?), une "boîte à eau". Sorte d' "escampo-aigo" servant aussi d' "escampo-quèli" ? On devait vider ici les eaux vannes et usées de l'ensemble de l'immeuble. Les ouvertures ont tout l'air d'être celles de pièces "de service". Au mieux...
Celui de la rue Joseph Vernet n'était donc pas le dernier !
Le percement du mur de façade, pour faire passer le tuyau de moindre diamètre qui en sort, laisse supposer la présence d'un autre évier derrière la fenêtre, en remplacement de celui de l'extérieur qui a été désaffecté...
Cet "escampo-aigo" parait hors service puisqu'une évacuation neuve le remplace à gauche.
Oui, Jean-Marie, on voit bien la nouvelle vidange qui sort de la façade.
Je trouve dans le dictionnaire provençal :
Escampa d'aigo : uriner.
Escampo-aigo : sm. décharge de ventre.
Alors, ce sont des WC de fenêtre !!! :D)
Je lis qu'au XVIIIe siècle, "évier" désigne, selon le dictionnaire de l'Académie, un "égout pour l'écoulement des eaux usées"...
souvent l'évier était situé dans une arrière cuisine appelée "gatouille" en Provence et "patouille" dans le Languedoc.
On a évoqué les gatouilles à propos de Teinturiers je crois.
Escampa d’aigo = pisser mais aussi répandre de l’eau (Lou Trésor). En fait je ne pensais pas du tout à la première acception puisque j’en évoquais une deuxième (escampo-quèli) différente et plus explicite…J’avais simplement imaginé ces expressions faute de nom qui me vienne à l’esprit. Manifestement, vu ses dimensions, cet «évier» (bac, baquet, cuvette etc.) avait d’autres fonctions que l’évacuation des eaux usées d’un simple logement. Car sinon on en serait resté aux habituelles «cuvettes» que tu nous a montrées.
et si tout bêtement ce réservoir avait été déposé là pour s'en débarrasser car il n'avait plus d'utilité et gênait à son ancien emplacement?
J'imagine que les "cuvettes" comme celle de la rue Joseph-Vernet disparue ou celles que l'on aperçoit dans le dessin de Louis Montagné étaient à des fenêtres de chambres, destinées à évacuer les eaux de toilette. L'"évier", lui serait plutôt destiné à évacuer les eaux usées de cuisine, ménage, etc.
Il faut penser qu'au XVIIIe siècle, on jetait les eaux usées par les fenêtres.
Ça ne colle pas, Guima, car on voit dans le mur la trace du tuyau de gouttière, preuve que cette pièce de zinc est bien à son emplacement primitif.
Commentaires
une ancienne bâche à eau?
j'espère pour les passants que la vaisselle n'est pas trop sale
Cet immeuble a l'air claffi de raccordements illégaux au pluvial.
Le diamètre de sortie est bien gros pour un évier (pas de bonde). Plutôt une cuvette (en zinc ?), une "boîte à eau". Sorte d' "escampo-aigo" servant aussi d' "escampo-quèli" ? On devait vider ici les eaux vannes et usées de l'ensemble de l'immeuble. Les ouvertures ont tout l'air d'être celles de pièces "de service". Au mieux...
Ce baquet ne reçoit manifestement d'eaux sales que de l'intérieur de la maison par cette fenêtre. Je le vois mal recueillir les eaux usées de tout un immeuble, mais, après tout, pourquoi ne transporteraient-on pas les eaux sales à la main jusque là ? Le diamètre de sa bonde est celui d'une gouttière, ce qui me semble normal. Sa fonction me semble donc bien proche de celle d'un évier et je le rapproche de celui disparu de la rue Joseph-Vernet :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/11/28/la-darniero-bacino-de-facado-es-despareigu-821037.html
ainsi que de ceux que l'on peut voir sur l'aquarelle de Louis Montagné :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2014/11/22/uno-despareigudo-la-carriero-calvet-820600.html
Celui de la rue Joseph Vernet n'était donc pas le dernier !
Le percement du mur de façade, pour faire passer le tuyau de moindre diamètre qui en sort, laisse supposer la présence d'un autre évier derrière la fenêtre, en remplacement de celui de l'extérieur qui a été désaffecté...
Cet "escampo-aigo" parait hors service puisqu'une évacuation neuve le remplace à gauche.
Oui, Jean-Marie, on voit bien la nouvelle vidange qui sort de la façade.
Je trouve dans le dictionnaire provençal :
Escampa d'aigo : uriner.
Escampo-aigo : sm. décharge de ventre.
Alors, ce sont des WC de fenêtre !!! :D)
Je lis qu'au XVIIIe siècle, "évier" désigne, selon le dictionnaire de l'Académie, un "égout pour l'écoulement des eaux usées"...
souvent l'évier était situé dans une arrière cuisine appelée "gatouille" en Provence et "patouille" dans le Languedoc.
https://books.google.fr/books?id=32l5DjvY_ZEC&pg=PA50&lpg=PA50&dq=gatouille&source=bl&ots=Kg5LBjuNHb&sig=xuYvFl2RLYxv5BUW9e8O1SEp4a0&hl=fr&sa=X&ved=0CDcQ6AEwBGoVChMI37qv3av5xwIVRXEUCh063gdS#v=onepage&q=gatouille&f=false
On a évoqué les gatouilles à propos de Teinturiers je crois.
Escampa d’aigo = pisser mais aussi répandre de l’eau (Lou Trésor). En fait je ne pensais pas du tout à la première acception puisque j’en évoquais une deuxième (escampo-quèli) différente et plus explicite…J’avais simplement imaginé ces expressions faute de nom qui me vienne à l’esprit. Manifestement, vu ses dimensions, cet «évier» (bac, baquet, cuvette etc.) avait d’autres fonctions que l’évacuation des eaux usées d’un simple logement. Car sinon on en serait resté aux habituelles «cuvettes» que tu nous a montrées.
et si tout bêtement ce réservoir avait été déposé là pour s'en débarrasser car il n'avait plus d'utilité et gênait à son ancien emplacement?
J'imagine que les "cuvettes" comme celle de la rue Joseph-Vernet disparue ou celles que l'on aperçoit dans le dessin de Louis Montagné étaient à des fenêtres de chambres, destinées à évacuer les eaux de toilette. L'"évier", lui serait plutôt destiné à évacuer les eaux usées de cuisine, ménage, etc.
Il faut penser qu'au XVIIIe siècle, on jetait les eaux usées par les fenêtres.
Ça ne colle pas, Guima, car on voit dans le mur la trace du tuyau de gouttière, preuve que cette pièce de zinc est bien à son emplacement primitif.