Midi en France : côté scène
Midi in France : on stage hand
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Midi en France : côté scène
Midi in France : on stage hand
Commentaires
là on le voit bien le mistral (le seul manque de sous les ponts d'Avignon)
ils sont arrivé à mettre une caméra et à filmer des vides parfois rue des Teinturiers en été (bravo !)
Marc Maynègre (l'ancien acteur) est une encyclopédie vivante de la ville ; il en connait chaque recoin. Passionnant de l'écouter!
Où l’on rejoint Mme de Genlis : c’est peut-être parce qu’il n’est pas d’Avignon que Marc (qui ici porte écharpe rouge comme Pierre Rosenberg ) connaît si bien notre ville. Ce n’est pas un érudit, (ni un acteur, Hélène A. lol !) c’est un homme ordinaire qui a plus de science que bien des savants et qui sait avec humanité et simplicité faire partager sa passion et le fruit de ses recherches. Passeur de mémoire il doit beaucoup à son métier de facteur qui lui a ouvert tant de portes à une époque où le préposé était un personnage incontournable de la vie de quartier. Il doit beaucoup aussi à sa proximité, il était jeune, avec Sylvain Gagnière. Avec Françoise son épouse il porte à bout de bras La Fontaine de Pétrarque, une des revues de la Société Littéraire de La Poste et Orange. Avec lui l’humain n’est jamais loin et derrière les vieilles pierres ou les vestiges rouillés d’une usine il sait faire revivre la sueur ou la joie des hommes. Tu lui donnes un vieux clou et il te dit le poids de l’enclume et l’âge de celui qui l’a forgé !
La rue des teinturiers reprend, pendant le Off, de plus belles couleurs depuis deux ans avec une meilleure programmation de ces petites salles qui s’allument comme des lampions, le temps d’un été (pendant que les mangeoires voisines éteignent l’envie de bouffer). Hélas, quand la bise fut venue…Au Chien qui Fume, Gérard lui a toujours une veilleuse allumée et sait braquer le projo au bon moment comme ici avec l’ébouriffante Aïni que l’on a déjà vue dans d’autres lieux permanents d’Avignon. Et puis avoir un théâtre derrière une ancienne fabrique d’absinthe est source d’inspiration. On l’aime sans modération.
Le film a le mérite de faire découvrir, chose plutôt rare dans les reportages sur Avignon, la Maison Jean Vilar. Jacques Téphany nous ouvre les portes de cet espace qui n’est pas qu’un musée mémoriel. Le reportage ne nous dit pas que cette maison c’est aussi la présence en son sein de la BNF. Occasion de saluer le remarquable travail de Lenka Bokova qui a mis en valeur la bibliothèque et son fonds. Elle a su aussi attirer les jeunes et nouer un partenariat avec le Off grâce à un chouette concours d’affiches. C’est d’autant plus méritoire que, elle non plus, n’est pas avignonnaise…
Un moment qui réchauffe le cœur quand partout l'on entend annoncer des coupes sombres dans les budgets de la culture.