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Dans cette attente, une certaine insouciance. Peut-être due, cette impression, de la lumière.
heu... y'avait que le moulin qui était rouge ?
La lanterne au dessus du couple ne l'était pas un peu, itou ?
Je dis ça, je dis rien, chuis pas du coin !
;-)
Bien plus calme et serein que le reste du reportage, dû à un correspondant de guerre américain qui a suivi le débarquement en Provence.
Ici le repos du guerrier, en attendant la Coucourde...
Rue de la Bourse ?
On est au tout début de la rue des Grottes, là où il y a le conteneur à verre, près de la rue Saint-Etienne (tu pourrais nous faire un « avant-après »). Probablement un rare (et beau cliché) des bordels de la Madeleine inondée de soleil. Sainte Marie-Madeleine, la pécheresse, était la patronne des prostituées. Est-ce pour cela qu’elles s’établirent en nombre près de l’église disparue, à deux pas des soldats qui casernaient au Palais avant la première guerre ? La place a été démolie dans les années 60. Ici, sur la photo, on voit les «cabarets » le Moulin Rouge et Le Chat Noir (au n°14). On remarque un visage qui pointe son nez dans la petite lucarne derrière le couple…Merci à AB pour sa précision, les militaires pourraient donc, peut-être, être des soldats américains ? En tous cas les personnes présentes ne sont pas du tout gênées par le fait que l’on les prenne en photo. Des « commerces » partout, comme les autres ou presque, écoutons, JD Longuet :
« Avec cette différence que quand vous entrez, par exemple, aux Nouvelles Galeries, on ne sait pas si c’est pour acheter des cravates, un slip, des bretelles ou des parfums. Rue des Grottes dans un…dans une boutique, on savait de quoi vous aviez besoin. Les passants le savaient, qui vous voyaient. Les enfants (on pense au Piche !) vous voyaient qui passaient. Etc. Etc.
Ce que nous apprend Longuet sur un autre lupanar, Le Figuier, démoli lui aussi, vaut son poids de figues : « lorsque le Figuier fut vendu, les fauteuils qu’occupaient ces messieurs et ces dames furent achetés par la municipalité d’Avignon. Ils figurent dans la salle des mariages ». Faudrait aller voir. Fait-on encore asseoir les Futurs et leurs témoins là où tant de dames ont frotté leurs beaux culs blancs aguicheurs ?
Le reste du reportage est intéressant au point de vue local, avec quelques curiosités (amusant de voir que, pour les Américains, derrière le clocher de Saint-Symphorien de Buoux se trouve le chemin des Vosges et du Rhin).
Et puis cela permet de remettre la photo de la place de la Madeleine dans son contexte de "repos du guerrier". Les images de Montélimar / la Coucourde (devenue La Couccurde par la fantaisie d'un éclat ayant frappé le panneau à l'entrée du village) sont spécialement poignantes. Fin Août 1944, les Allemands - et quelques miliciens, dont un collègue de travail de mon père - refluaient en colonnes sur la N7, pas très large à l'époque, lorsqu'ils ont été "straffés" par les chasseurs-bombardiers qui ne leur ont laissé aucune chance... les images parlent d'elles-mêmes quant au résultat.
Commentaires
et proximité de la guerre
(belle lumière)
Dans cette attente, une certaine insouciance. Peut-être due, cette impression, de la lumière.
heu... y'avait que le moulin qui était rouge ?
La lanterne au dessus du couple ne l'était pas un peu, itou ?
Je dis ça, je dis rien, chuis pas du coin !
;-)
Bien plus calme et serein que le reste du reportage, dû à un correspondant de guerre américain qui a suivi le débarquement en Provence.
Ici le repos du guerrier, en attendant la Coucourde...
Rue de la Bourse ?
On est au tout début de la rue des Grottes, là où il y a le conteneur à verre, près de la rue Saint-Etienne (tu pourrais nous faire un « avant-après »). Probablement un rare (et beau cliché) des bordels de la Madeleine inondée de soleil. Sainte Marie-Madeleine, la pécheresse, était la patronne des prostituées. Est-ce pour cela qu’elles s’établirent en nombre près de l’église disparue, à deux pas des soldats qui casernaient au Palais avant la première guerre ? La place a été démolie dans les années 60. Ici, sur la photo, on voit les «cabarets » le Moulin Rouge et Le Chat Noir (au n°14). On remarque un visage qui pointe son nez dans la petite lucarne derrière le couple…Merci à AB pour sa précision, les militaires pourraient donc, peut-être, être des soldats américains ? En tous cas les personnes présentes ne sont pas du tout gênées par le fait que l’on les prenne en photo. Des « commerces » partout, comme les autres ou presque, écoutons, JD Longuet :
« Avec cette différence que quand vous entrez, par exemple, aux Nouvelles Galeries, on ne sait pas si c’est pour acheter des cravates, un slip, des bretelles ou des parfums. Rue des Grottes dans un…dans une boutique, on savait de quoi vous aviez besoin. Les passants le savaient, qui vous voyaient. Les enfants (on pense au Piche !) vous voyaient qui passaient. Etc. Etc.
Ce que nous apprend Longuet sur un autre lupanar, Le Figuier, démoli lui aussi, vaut son poids de figues : « lorsque le Figuier fut vendu, les fauteuils qu’occupaient ces messieurs et ces dames furent achetés par la municipalité d’Avignon. Ils figurent dans la salle des mariages ». Faudrait aller voir. Fait-on encore asseoir les Futurs et leurs témoins là où tant de dames ont frotté leurs beaux culs blancs aguicheurs ?
Il faut cliquer sur le tag "madeleine", il y a des "avant-après" :
http://avignon.midiblogs.com/tag/madeleine
(Sauf le plus ancien "Cènt an après à la Balanço" du 20.09.2009 qui n'est pas correct...)
Le cliché est ici :
http://www.dogfacesoldiers.org/breakout/xxxx-33.htm
Le reste du reportage est intéressant au point de vue local, avec quelques curiosités (amusant de voir que, pour les Américains, derrière le clocher de Saint-Symphorien de Buoux se trouve le chemin des Vosges et du Rhin).
Et puis cela permet de remettre la photo de la place de la Madeleine dans son contexte de "repos du guerrier". Les images de Montélimar / la Coucourde (devenue La Couccurde par la fantaisie d'un éclat ayant frappé le panneau à l'entrée du village) sont spécialement poignantes. Fin Août 1944, les Allemands - et quelques miliciens, dont un collègue de travail de mon père - refluaient en colonnes sur la N7, pas très large à l'époque, lorsqu'ils ont été "straffés" par les chasseurs-bombardiers qui ne leur ont laissé aucune chance... les images parlent d'elles-mêmes quant au résultat.
Un sujet Ravi-ssant et tellement drôle!
Il y a cette vue aussi, datée 1943, mais moins animée :
http://avignon.midiblogs.com/archive/2012/04/11/la-balanco-1943.html
Luc, on se connaît, non ? :D)