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ils sont rapides, efficaces mais dans leur organisation il manque l'enlèvement des liens
Avignon libérée ou toute nue ?
Perso je regrette la fin de ce festival Off où j'ai vu tant de bonnes choses...
Toujours utile un lien.
J'ai profité de ces liens relativement expressifs pour faire une photo nostalgique d'après-festival, mais j'ai constaté dans plusieurs rues que tous les liens disparaissent, même hauts, car les employés ont été munis (cipaux) de perches garnies d'un cutter.
J'imagine que dans quelques jours pourra commencer la chasse aux affiches oubliées !
La photo est très évocatrice, bravo !
Dès Dimanche, j'ai croisé sur le pont (du Rhône) des touristes marchant en direction de Villeneuve, les bras chargés d'affiches et cartons... souvenir, souvenirs...
Question à 100 sous, le site de la photo : où est-ce ? La plate-bande a un tracé sinueux des plus amusants !
Cour Maria Casarès.
Il s'agit de la grille du soustet qui permet d'accéder au verger d'Urbain V.
Oui, le linteau a du vague à l'âme... :D)
L'autorisation d'affichage pour le Off démarrait le jeudi 3 juillet à 14h.
Selon des témoignages qui me sont parvenus, à 13h30 en bas de la rue de la République, tous les poteaux étaient déjà couverts d'affiches... L'accrochage de banderoles au-dessus des rues était interdite. Mais nombre de banderoles furent accrochées. Souvent, après que des employés municipaux aient enlevé une banderole, cette dernière était raccrochée peu après...
Est-ce que l'association Avignon Festival & Cies s'est posé la question de son hypothétique responsabilité éthique concernant le contrôle de l'affichage public des spectacles du Off ?
C'est dans la Charte du Off que la plupart des compagnies ont signée. Responsabilités environnementales (suivies avec attention pour l'attribution Prix Tournesol en partenariat, entre autres, avec Volubilis) et civiques avec le rappel de la bonne entente à avoir avec les avignonnais. Mais bien évidemment AFC ne dispose d'aucun pouvoir de police...
Loin d'avoir quelque pouvoir de police, l'association ne pourrait-elle se fendre d'une brigade de contrôle et d'intervention ? (Par exemple.)
Question subsidiaire : est-il inéluctable que dans l'avenir nous perdions cette extraordinaire poésie née de l'anarchie des affichages ?
Aout déjà un mois très creux sur Avignon ,je trouve que l'arrêt aussi net du festival creuse encore plus le fosse
AFC auxilliaire de la police municipale ? Déjà qu'ils prennent des volées de bois vert de toutes parts, là pour le coup ils seraient exécutés ! Un Mode d'Emploi diffusé auprès des compagnies leur rappelle les règles à respecter, en particulier celles de l'AM relatif à l'affichage. Et aussi les mentions (imprimeur, n° de licence etc.) à faire figurer sur affiches et tracts. En faire plus serait inéluctablement taxé d'abus, AFC n'étant qu'une association indépendante. Seul un partenariat-convention avec l'Etat et la collectivité pourrait lui donner quelque légitimité, au moins pour constater et alerter ou conseiller en cas de débordements. Je ne suis pas dupe des intérêts bien compris de certains membres du CA ni du manque de clarté de certaines pratiques mais on ne peut pas demander à une structure associative qui a pour finalité première l'organisation évènementielle du Off de se substituer à l'exécutif municipal seul garant du bon déroulement du Off dans l'espace public.
Quand au creux, il existe (Tremplin Jazz est cependant là). Mais comment le combler ? Par une féria, comme à Cavaillon en juillet ?
MB², sans vouloir paraphraser feu le Maréchal de la Palice, je tiens tout de même à rappeler que le propre de l'éphémère est de ne durer qu'un temps...
Ceci étant, Michel 001, je partage entièrement cet avis : l'anarchie de l'affichage fait partie intégrante du Off, et participe à son "ambiance" et sa chaleur. Vouloir la règlementer, c'est aller contre la nature et son entropie, c'est vouloir pasteuriser le camenbert (là, je ne paraphrase plus La Palice, mais MB²... qu'il me pardonne !).
j'y tiens aussi à cette anarchie (un bémol, un cantonnier m'a dit qu'ils enlevaient celles accrochées sur des fils électriques, et OUI utile)
totalement d'accord avec Alain Breton
aimerais tout de même des cartons pas trop durs (pris dans le crâne des claques de belle force quand vent soufflait)
J'ai beaucoup aimé la diversité des commentaires à ce billet. Moi aussi j'aime passionnément le foisonnement anarchique d'affiches du festival. Pitié, ne réglementez pas trop !
Pour les touristes aux bras chargés d'affiches, j'ai bien peur que ce chargement passionnel finisse malgré tout à la poubelle. La plupart des souvenirs de vacances s'exporte mal.
Ah brigetoun, difficile de calibrer l'épaisseur des cartons pour protéger les passants mais je n'avais pas pensé à ce risque du métier de festivalier !
Et encore un mot Bichel pour te féliciter pour cette photo très évocatrice du manque.
Les années précédentes j'avais moi aussi été frappée par le nombre de ficelles qui restaient. Espérons que les employés municipaux sauront désormais mieux faire usage de leur instrument qu'ils ne l'ont fait sur cette fenêtre...
Malgré les cutters au bout de leurs perches, il reste nombre de ficelles... :D)
Commentaires
On avait hâte d'en finir, il me semble...
ils sont rapides, efficaces mais dans leur organisation il manque l'enlèvement des liens
Avignon libérée ou toute nue ?
Perso je regrette la fin de ce festival Off où j'ai vu tant de bonnes choses...
Toujours utile un lien.
J'ai profité de ces liens relativement expressifs pour faire une photo nostalgique d'après-festival, mais j'ai constaté dans plusieurs rues que tous les liens disparaissent, même hauts, car les employés ont été munis (cipaux) de perches garnies d'un cutter.
J'imagine que dans quelques jours pourra commencer la chasse aux affiches oubliées !
La photo est très évocatrice, bravo !
Dès Dimanche, j'ai croisé sur le pont (du Rhône) des touristes marchant en direction de Villeneuve, les bras chargés d'affiches et cartons... souvenir, souvenirs...
Question à 100 sous, le site de la photo : où est-ce ? La plate-bande a un tracé sinueux des plus amusants !
Cour Maria Casarès.
Il s'agit de la grille du soustet qui permet d'accéder au verger d'Urbain V.
Oui, le linteau a du vague à l'âme... :D)
L'autorisation d'affichage pour le Off démarrait le jeudi 3 juillet à 14h.
Selon des témoignages qui me sont parvenus, à 13h30 en bas de la rue de la République, tous les poteaux étaient déjà couverts d'affiches... L'accrochage de banderoles au-dessus des rues était interdite. Mais nombre de banderoles furent accrochées. Souvent, après que des employés municipaux aient enlevé une banderole, cette dernière était raccrochée peu après...
Est-ce que l'association Avignon Festival & Cies s'est posé la question de son hypothétique responsabilité éthique concernant le contrôle de l'affichage public des spectacles du Off ?
C'est dans la Charte du Off que la plupart des compagnies ont signée. Responsabilités environnementales (suivies avec attention pour l'attribution Prix Tournesol en partenariat, entre autres, avec Volubilis) et civiques avec le rappel de la bonne entente à avoir avec les avignonnais. Mais bien évidemment AFC ne dispose d'aucun pouvoir de police...
Loin d'avoir quelque pouvoir de police, l'association ne pourrait-elle se fendre d'une brigade de contrôle et d'intervention ? (Par exemple.)
Question subsidiaire : est-il inéluctable que dans l'avenir nous perdions cette extraordinaire poésie née de l'anarchie des affichages ?
Aout déjà un mois très creux sur Avignon ,je trouve que l'arrêt aussi net du festival creuse encore plus le fosse
AFC auxilliaire de la police municipale ? Déjà qu'ils prennent des volées de bois vert de toutes parts, là pour le coup ils seraient exécutés ! Un Mode d'Emploi diffusé auprès des compagnies leur rappelle les règles à respecter, en particulier celles de l'AM relatif à l'affichage. Et aussi les mentions (imprimeur, n° de licence etc.) à faire figurer sur affiches et tracts. En faire plus serait inéluctablement taxé d'abus, AFC n'étant qu'une association indépendante. Seul un partenariat-convention avec l'Etat et la collectivité pourrait lui donner quelque légitimité, au moins pour constater et alerter ou conseiller en cas de débordements. Je ne suis pas dupe des intérêts bien compris de certains membres du CA ni du manque de clarté de certaines pratiques mais on ne peut pas demander à une structure associative qui a pour finalité première l'organisation évènementielle du Off de se substituer à l'exécutif municipal seul garant du bon déroulement du Off dans l'espace public.
Quand au creux, il existe (Tremplin Jazz est cependant là). Mais comment le combler ? Par une féria, comme à Cavaillon en juillet ?
MB², sans vouloir paraphraser feu le Maréchal de la Palice, je tiens tout de même à rappeler que le propre de l'éphémère est de ne durer qu'un temps...
Ceci étant, Michel 001, je partage entièrement cet avis : l'anarchie de l'affichage fait partie intégrante du Off, et participe à son "ambiance" et sa chaleur. Vouloir la règlementer, c'est aller contre la nature et son entropie, c'est vouloir pasteuriser le camenbert (là, je ne paraphrase plus La Palice, mais MB²... qu'il me pardonne !).
j'y tiens aussi à cette anarchie (un bémol, un cantonnier m'a dit qu'ils enlevaient celles accrochées sur des fils électriques, et OUI utile)
totalement d'accord avec Alain Breton
aimerais tout de même des cartons pas trop durs (pris dans le crâne des claques de belle force quand vent soufflait)
J'ai beaucoup aimé la diversité des commentaires à ce billet. Moi aussi j'aime passionnément le foisonnement anarchique d'affiches du festival. Pitié, ne réglementez pas trop !
Pour les touristes aux bras chargés d'affiches, j'ai bien peur que ce chargement passionnel finisse malgré tout à la poubelle. La plupart des souvenirs de vacances s'exporte mal.
Ah brigetoun, difficile de calibrer l'épaisseur des cartons pour protéger les passants mais je n'avais pas pensé à ce risque du métier de festivalier !
Et encore un mot Bichel pour te féliciter pour cette photo très évocatrice du manque.
Les années précédentes j'avais moi aussi été frappée par le nombre de ficelles qui restaient. Espérons que les employés municipaux sauront désormais mieux faire usage de leur instrument qu'ils ne l'ont fait sur cette fenêtre...
Malgré les cutters au bout de leurs perches, il reste nombre de ficelles... :D)