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Setanto-nòu an après 30 carriero Jóusè-Vernet

Soixante-dix-neuf ans après 30 rue Joseph-Vernet
Seventy-nine years after Joseph-Vernet street 30

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Commentaires

  • c'est plus sec et quand le volet est ouvert (rarement vu fermé) c'est beaucoup plus ouvert, quant à la boutique elle a gagné en élégance

  • Tout un pan des mes souvenirs rematérialisé sous mon regard fasciné !
    Mille merci, Michel, pour cette photographie.
    Entre 1935 et le début des années cinquante la devanture des "Arts de la Table" a certainement évolué.
    Je ne me souviens pas de ce "Font" (dont je ne comprends pas la signification) ni de son enseigne haut perchée au-dessus de l'entrée de l'impasse.
    Par contre je me souviens parfaitement de la vitrine du coiffeur et de l'enseigne de l'armurier.
    Quant à l'inondation, il y a eu à peu près la même hauteur d'eau vers 1954.
    Dernier détail important pour moi : le portail de la menuiserie tout au fond de l'impasse.

  • Belle hauteur d’eau ! Pas de radeau bricolé comme sur la photo de la Bonneterie, derrière les halles, mais un canoë : on est dans un quartier plutôt bourgeois. Décors et enseignes sont typiques de l’époque, le marchand d’armes (il était là, ou juste à côté du magasin de sport Vincensini que beaucoup ont connu) veille au coin : gare aux voleurs (j’ai dans la tête une pub pour un célèbre pistolet de Manufrance) !
    Au Décor de la Table : grande maison avignonnaise s’il en fut, avec Goubert, Le Singe Vert et d’autres. Tilia a peut être connu la famille Armand qui a succédé à Augusta Font (d’où l’enseigne entre les deux vitrines) à la tête de cette boutique.

  • C'est toujours un plaisir de voir tes "avant" et tes "après", surtout quand cela remue souvenirs de quelqu'un,
    en l'occurrence là, de Tilia et de Lou Ravi.

  • "Dernier détail important pour moi : le portail de la menuiserie tout au fond de l'impasse"


    bonjour,

    Je me souviens de cette menuiserie, mais son nom m'échappe, si un (e) pouvait me le rappeler.
    merci

  • Oui Vencensini était bien un magasin de sport et en plus il s'occupait de plusieurs clubs sportifs.

  • Quand j'étais gamin j'allais régulièrement regarder cette vitrine qui me fascinait.
    Plus tard j'y ai acheté des chaussures de foot, puis des chassures à pointes quand j'ai fait de l'athlétisme au CASA.
    Mon dernier achat fut des boules de pétanque en 1969.
    Que de bon souvenirs...

  • @ Lou Ravi merci d'avoir éclairé ma lanterne à propos de FonT que je n'ai bien sûr pas connu. Par contre, je me souviens très bien de Mme Armand qui tenait le magasin Au Décor de la Table lorsque j'étais gamine.

    Les vitrines de ce magasin exposaient principalement de magnifiques services de tables, en faïence ou en porcelaine. Je me souviens en particulier des assiettes vertes, en terre vernissée de tradition provençale.
    Mme Armand a du me m'apercevoir plus d'une fois stationnant en admiration devant sa vitrine quand, vers 13h 15, j'attendais le passage du rang des élèves de la petite école de la rue St Charles (dans laquelle j'étais scolarisée) celles qui allaient manger le midi à la cantine chez les sœurs de St Vincent de Paule à la rue Grande Fusterie, alors que pour ma part je déjeunais avec mes parents dans la maison que nous habitions au fond de l'impasse.
    Mon plus beau souvenir date du jour où, en rentrant de l'école, j'ai fini par vaincre ma timidité et suis entrée dans le magasin ouvert à cette heure là, contrairement à mes attentes du rang en tout début d'après-midi. Bien qu'elle n'ait sans doute pas vu en moi une cliente potentielle, Mme Armand m'a accueilli avec une extrême gentillesse et m'a laissé circuler librement parmi ses trésors, où je découvrais enfin de près toute cette vaisselle qui me faisait rêver derrière les vitrines, quand le magasin était fermé.

  • La date de la photo: probablement 1935 (enseignes, niveau de l'eau).
    Il y avait une fabrique de dragées rue Grand Fusterie.
    Vincensini: tennisman accompli (tournois:une coupe à son nom ). Il avait le quasi monopole de la vente d'articles de sport. C'était cher mais quelques profs de Mistral s'acoquinaient avec lui pour envoyer les élèves faire des achats groupés. Boules: faisait Obut et les fameuses Boule Bleue.
    Les magasins d'armes: plusieurs à Avignon. Pour la chasse mais aussi pour la protection personnelle.
    Je reviens sur l'inondation: le rue Joseph Vernet fut particulièrement touchée mais nombre de maisons avaient leur rez-de-chaussée surélevé. Aux remparts les bâtardeaux faisaient leur oeuvre mais l'eau arrivait par les égouts et les Sorgues. Dans la photo de la rue Velouterie montrée il y a quelques jours c'est flagrant: l'eau arrive par le sud qui est un point haut, le bas étant au niveau du lycée Mistral.
    Je ne sais plus qui a parlé du Bar des 4 Coins: l'eau remontait aux Corps Saints par le réseau souterrain. Quant au bar on se souvient peut-être du long comptoir, de la télé au fond et des soirées de match de foot annoncées dans la rue...

  • il y avais aussi une fabrique de dragée rue Joseph Vernet sur la gauche peu après la rue Saint Agricol en remontant vers la place Crillon.

  • Des dragées partout, donc...
    J'ai oublié, en allant du magasin Font à Mme Armand qu'a connue Tilia, quelque chose d'important. Pour nous mettre sur la piste: Aragon, Elsa, Louis Jou...Car en 1935, apparemment, François Font n'exploitait plus son magasin. Et pour cause...Qui l'avait repris quelques années avant ?

  • De mémoire (faible vu l'heure et mon travail non terminé !): père et fils. Oratoire et non pas rue Bancasse mais rue Galante. (Tapas Locas aujourd'hui) ...Donc tout près de Bancasse.

  • Nos commentaires se sont croisés..je suis battu sur le fil ! Rue Galante (Deveria) c'était Noël Hermitte. Je t'ai envoyé un document. A deman.

  • L'état de la devanture interpelle. J'ai pensé aussi à 1951. En 1935 PS exploitait le magasin depuis 4 ans. Il l'aurait laissé "dans son jus" ? Mme Armand a bien dû ensuite le moderniser, d'après le témoignage de Tilia.

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