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Fèsto di vesin : li T-shirt made in Bangladesh

Fête des voisins : les T-shirt made in Bangladesh
Neighbours Day : T-shirt made ​​in Bangladesh

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Commentaires

  • bien les fetes des voisins c'est une bonne idée. Il faut avoir un t-shirt pour toutes les occasions.
    bises

  • Je rejoins Tillia : le T-Shirt n'est de toute façon pas de saison
    Mettez-vous tout de suite au tricot des pull overs pour la fête des voisins de 2014 ;-)

  • Désolé de ne pas être au diapason. Je ne veux pas critiquer ces sympathiques fêtes mais qui les auraient imaginées il y a quelques décennies ? La Fête des voisins c’est le constat de la défaite des quartiers si elle est là pour apprendre aux gens à se connaître. Car il faut donc désormais «organiser» un apéro, une saucissonade pour que les voisins se rencontrent et se parlent… Why not ? Mais alors dans quelle société vivons-nous doit-on se demander ? Comme si les habitants (je ne parle pas de ceux de la photo, charmants ensaladés et autres associatifs qui eux se connaissent et se fréquentent et qui ont la chance en plus d’avoir la convivialité des halles sous la main) ne partageaient rien, spontanément, naturellement, quotidiennement. Quel symbole d’échec et de vide autour de soi ! Je suis toujours surpris de voir à quel point Avignon se «citadise», à quel point les habitants se côtoient sans se connaître, se mêlent sans se parler, s’enfoncent dans l’individualisme paradoxal de ceux qui ne peuvent prendre leur place que dans la foule des anonymes et des indifférents. Dans mon enfance tout le monde se connaissait et les moments de convivialité n’avaient pas à être programmés. C’était toute l’année. Pour la communion du petit, la maladie de l’ancien que l'on allait aider, l’arrivée d’une nouvelle tête que par curiosité et accueil l’on s’empressait d’inviter. C’était inimaginable de croiser quelqu’un dans l’immeuble, chez le boulanger, l’épicier sans le saluer, lui parler…

    Quant au T-shirt Made in l’incontournable Bengaladèche il est dans l’air du temps où même les bonnes intentions sont passées à la moulinette du petit profit et du petit esprit. On constate que nos voisins attablés ici n’en portent pas et c’est tant mieux. Ces tee shirts inutiles qui nous viennent d’un pays de misère ne sont finalement que les cache-misère de nos propres solitudes. Remballées le temps d’un flon-flon.

  • N'est-ce pas une question de temps, non pas celui octroyé par le ciel mais celui donné par les horloges ? Sauf les chômeurs et les retraités, qui dispose de temps pour ses voisins-voisines ?

  • Là aussi je suis très tentée de suivre Lou Ravi !
    A moins que ce ne soit un prétexte pour faire une fête de plus entre voisins et amis de longue connaissance (faut positiver de temps en temps)
    Quand je lis qu'Avignon se citadise ça me fait sourire (jaune) car même dans un village qui atteint péniblement les 800 âmes on ne connait plus 8 personnes sur 10, ce qui réduit les bonjours (ne serait-ce que par politesse) et accentue l'ignorance (et le mépris pour certains) de son voisin
    Et pour les générations après l'an 2000 il est impensable de dire bonjour et de connaître "tout le monde" même dans un petit village : ça ne se fait plus tout simplement !
    La vie de "ses" voisins on préfère l'espincher par la lucarne bleue de la téléréalitépoubelle plutôt que de la vivre au quotidien avec ses peines et ses joies

  • Avant que les voisins, qu'ils soient citadins ou de la campagne fêtent leur fête pour laquelle je suis ni pour ni contre, des petites mains exploitées ont fait des tee-shirts pour cet évènement qui n'en est pas un. Combien ? Et en combien de temps ? Uniquement pour Avignon ou pour la France entière ?
    Quand on pense à ce qui s'est dans ce pays il n'y a pas si longtemps, c'est assez glauque.
    Bon week-end à tout le monde.

  • Bien vu Michel. Comme d'hab, tu as le coup d'oeil qui tue.
    Evidemment on aimerait que le gouvernement revoie sa copie. Sinon, il faut refuser de le porter (ça s'achète, ce truc, ou ça se donne ?)

  • Je pense que cela se donne aux association qui organisent ces fêtes.
    En ce qui nous concerne, quatre tee-shirts nous ont été apportés par des gens faisant partie de l'équipe de campagne de Marie-Josée Roig - enfin, de Chaussegros, plutôt. Quoique...

    Quand je pense à tous ces gens qui portent des tee-shirts et à tous ces morts j'ai comme un flottement à l'âme.

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