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Cènt an après la barco a traio

Cent ans après le bac à traille
A hundred years after the cable ferry

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Commentaires

  • Je nai jamais pris le bac à traille...mais jure et je vous le dis droit dans les yeux cet ete je me jette à l'eau....;
    !

  • Il y eut plusieurs bacs, et bien sûr je n'ai connu que celui-ci. J’étais jeune et n’ai perçu que plus tard toute le charme symbolique que pouvait donner ce passage d’une rive à l’autre: quitter la ville, sa minéralité, ses voitures, ses cris et ses bruits, pour le calme agreste des champs, des bois et des lônes à libellules. Rien d’un Charon dans le passeur, attentif et familier. Il poussait la barcasse avec sa gaffe et lui faisait aussitôt fendre le fil de l’eau dans un silence large comme le fleuve et troublé seulement par le faible crissement de l’anneau sur le câble. La barque n’avançait pas, c’est le fleuve qui paraissait se mettre en biais et glisser sous elle. Parfois, un craquement du bois…on se faisait tous petits…A l’arrivée, près de la croix familière, sous le soleil du printemps, les aloses du vire-vire, prises au piège, nous jetaient les éclairs blancs de leur ventre. La Barthelasse, ses vignes, ses vergers, ses bois à champignons nous dépaysaient le temps d’un jeudi d’escapade…

  • eh bé en regardant les photos et pour une fois je crois que je préfère la contemporaine pour le petit retour à la nature
    Chez nous aussi il y avait un bac pour traverser le Gardon mais il chômait la moitié de l'an soit à cause de la sècheresse, soit à cause des crues !!!
    Notre rivière est loin d'être domptée, même de nos jours
    Merci Lou Ravi pour les souvenirs

  • Dans le Rhône, Michel ? Où ? Quand ??? Je viens !

    Les mêmes souvenir, Lou (d'enfance)...

    Le bac, Pat, c'était vachement mieux que la navette !
    Presque une aventure : à cette époque ce bras du Rhône était vif...

    D'autres vues du bac à traille : http://avignon.midiblogs.com/tag/bac

  • J'oubliais, le bac s'est arrêté définitivement en 1973. Les quadras et quinquas peuvent donc avoir des souvenirs...La sympathique navette d'aujourd'hui continue à nous dépayser un peu, mais attention au bétonnage des rives. Plus de pêcheurs à l'arrivée: familles, pique-niqueurs dont on aimerait qu'ils laissent moins de papiers gras, cyclistes, "amoureux" qui se bécotent gentiment et...sous les piboules, fumeurs de joints voire d'autres choses... A côté la plus grande mangeoire de la région avec ses milliers de repas les jours d'été et les gros yeux qu'elle vous fait parfois si vous empruntez le cheminement, pourtant libre, le long du fleuve...

  • Attendons le réchauffement pour nous jeter à l'eau ! Lorsque le Rhône était vif, le traverser à la nage tenait de l'exploit. C'est ce que faisait le gardien du petit parc à bateaux de secours et surveillance qui était derrière ce qui est aujourd'hui le commissariat-bureau des objets trouvés (à côté du Bokaos). Ce gars Daniel (?) vivait là dans une caravane. Il se mettait à l'eau depuis les épis de Bonaventure (parking des Italiens) et, au mieux, arrivait sur l'autre rive du côté du pont. C'était un exploit, hors période d'étiage, compte tenu de la dérive provoquée par la force du courant à l'époque...

  • L'expression "droit dans les yeux", alors là, je me méfie maintenant.
    C'était toute une époque, et les époques changent.
    Merci à Lou Ravi pour ses souvenirs.

  • Merci Lou Ravi de ces évocations et de ces témoignages. Si bien dits, si bien écrits et sans nostalgie.

  • Merci Lou ravi pour ces souvenirs. Moi qui suis une familière (et passionnée) des bateaux à rame ou à voile, j'ai reconnu le plaisir absolu du lien entre homme, onde, nature et bateau.

  • Lou Ravi a le joli brin de plume d'un conteur né.
    Suis ravie !

    Pour moi, le bac à traille (ou le "bac à rail" comme je disais étant gamine) reste lié au souvenir des amis de mes parents qui habitaient la Barthelasse et auxquels ma mère (qui ne conduisait pas) rendait parfois visite en période de vacances scolaires. Je m'y sentais plus rassurée qu'en traversant le Rhône sur le pont suspendu, dont le trottoir en planches avait des trous !

    La rive verdoyante a beaucoup de charme.
    Mais où se trouve l'embarcadère du bac actuel ?
    emporté par la barge folle ?!..

  • Tilla il n'y avait pas des trous que sur les trottoirs .... quel cauchemard en rentrant du Pont du Gard en voiture ,quand nous etions porte de l'Oulle je disais tu es sauve pour une semaine......( et le bruit des madriers )

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