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Setanto an après au nord dóu Pichot Palais

Soixante-dix ans après au nord du Petit Palais
Seventy years after north of the Petit Palais

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Photo Patrice Molinard (1922-2002).

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Commentaires

  • Les platanes ont bien profité et les carrosseries ont bien changé !

    Alain Breton ou Lou Ravi vont sans doute pouvoir dire quel était ce bâtiment aujourd'hui détruit...

  • C'était le garage municipal qui se trouvait là , non ? i.e. l'endroit où était entretnu le parc de véhicules de la Ville.

    Auparavant, il y avait aussi (mais sans doute plus à droite sur le cliché), le "bureau des coches" (des coches d'eau) avec leur entrepôt derrières, sans doute l'ancêtre du grand bâtiment à gauche. Le tout arrenté au XVIII° s.à un dénommé Chiquet de la Perrière, qui dirigeait cette administration (affermée à des interêts particuliers, comme il était de coutume sous l'Ancien Régime, cf Lavoisier).

    Le bureau des coches fut écrasé en 1767 par la chute de la tour de Julien de la Rovère, dont on voit la base en quart de cercle sur les deux clichés.

    Se rappeler aussi que jusqu'au début des années 70, cette zone est un grand cul de sac, coincée entre le talus du Petit Palais, le Rocher et le rempart...

  • Il y a soixante dix ans, le platane à gauche penchait. Encore un peu plus, aujourd'hui.

    Que de constructions adventices ! Et on a réussi à nettoyer tout cela : du bel ouvrage. Le Palais (petit) en paraît moins sévère.

  • Alain, j'aimerai des précisions sur l'emplacement de la tour ce Julien à qui l'on doit tant à Avignon. Je vais essayer d'agrandir à Ceccano le détail du plan de 1618 pour repérer mieux cette tour-prends-garde.
    F.C

  • Alain, j'aimerai des précisions sur l'emplacement de la tour ce Julien à qui l'on doit tant à Avignon. Je vais essayer d'agrandir à Ceccano le détail du plan de 1618 pour repérer mieux cette tour-prends-garde.
    F.C

  • Alain, j'aimerai des précisions sur l'emplacement de la tour ce Julien à qui l'on doit tant à Avignon. Je vais essayer d'agrandir à Ceccano le détail du plan de 1618 pour repérer mieux cette tour-prends-garde.
    F.C

  • La tour de Julien de la Rovère s'élevait sur plus de 44 mètres de hauteur, à côté de l'angle Nord-Ouest du Petit Palais. Elle avait été élevée en 1487, au cours d'une campagne (1482-1496) qui avait vu tout le remodelage de la façade occidentale du bâtiment (Pansier, suivi par Jean Vallery-Radot dans le Congrès archéologique de 1963)

    Son emplacement est marqué par le grand mur nu tout à droite, qui disparait d'un cliché à l'autre.

    Un rapport de JB Franque en 1742 signale que la tour menace ruine, en partie parce qu'elle est mal fondée, moitié sur le rocher au niveau du Petit-Palais, moitié 10 mètres plus bas sur le sol du parc en contrebas (les fouilles effectuées dans les années 1980 allaient confirmer cette implantation curieuse), en partie parce que ses maçonneries se séparent. La construction résistera 25 ans à ce constat alarmant, mais le 26 novembre 1767 elle s'effondrait, en révélant en outre une profonde faille dans le rocher sur lequel elle s'appuyait...

    C'est de cette époque que date le monumental mur en talus (bien visible sur le cliché que nous donne Michel), élevé de 1769 à 1773 pour conforter la façade Nord du Petit Palais dont on craignait la déstabilisation à la suite de la chute de la tour....

    La construction intacte est visible sur nombre de vues anciennes, notamment celles de l'Album de Laincel publiées par Gagnière et Granier ("Images du Vieil Avignon"), ou bien sur cette vue célèbre de Martelange :

    http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b6937566b.r=Martellange+Avignon.langFR

    (avec la loupe "zoom" verte tout à gauche, on peut agrandir à un niveau de détail assez surprenant...).

    Bien cordialement,

  • Etienne, Etienne, air connu
    On ne se lasse pas de voir la ville telle qu il l a vue.
    Je vais me replonger dans Etienne et Laincel.
    Merci Alain.
    F.C

  • Ioù, siéoù ana a l'escolo o pichot palais que s'apelavo "le collège moderne". I avié l' estatu doù Bravo Crillon subre la plaço!

    Ten té gailhard bessoun!

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