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Pichot Palais : la court ouèst dins lis annado quaranto

Petit Palais : la cour ouest dans les années quarante
Petit Palais: the west court in the forties

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Photo Patrice Molinard (1922-2002).

Lien permanent 28 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Une page d'histoire bien délitée.
    Tel un visage ravagé par les ans.
    En fait, c'est pathétique cet abandon et cette squatérisation.

  • Oui, Brigetoun.

    Cette cour, Michel, c'est maintenant le trou rempli de végétation qui est derrière des grilles, au fond de la place du palais, à gauche, à côté du petit palais.

  • On voit mieux le coin où a été prise la photo de la classe d’Italien (Cf André Mariani, Copains d’Avant). A gauche le support des agrès de gymnastique. Sur la façade on aperçoit les gros câbles électriques destinés à alimenter les machines. Murs et cloisons furent percés pour leur installation et celle d’arbres de transmission, d’écoulements. L’Ecole en ce lieu ne devait être que provisoire c’est pourquoi les travaux minima d’entretien n’étaient pas entrepris donnant cet aspect de maison des courants d’air. A voir l’état du bâtiment on comprend mieux l’exaspération de ceux qui, comme la Société des Amis du Palais des Papes, dénonçaient la transformation du bâtiment en école technique. «Des écoliers déchaînés descendent en trombe l’escalier à vis » «Le bâtiment tremble lorsque la forge est en marche».

    Les allemands ont occupé les lieux, partiellement puis en totalité. On est là à deux pas de Ste Anne qui est juste derrière le Rocher. Je me permets ainsi un lien avec ton annonce relative au travail du Balcon sur cette prison. L’évocation de ce lieu n’est pas ma tasse de thé sauf sur un point que je connais très mal : l’enferment des juifs et politiques pendant la guerre. Ils étaient confinés dans des cellules à l’étage. Marceline Loridan-Ivens, la femme du cinéaste Joris Ivens (La jetée, Comment Yukong déplaça les Montagnes-…), l’amie de Simone Veil) y fut emprisonnée (ainsi que son père) avant sa déportation pour Birkenau. Elle aurait laissé une inscription. Quelqu’un sait-il si elle a été conservée ? L’aurais-tu photographiée ? Merci. L.

  • Si cellules il y avait à l'étage, elles ne pouvaient que résulter de cloisonnements. Or tous ceux-ci ont été abattus lors des travaux de restauration du bâtiment et les murs totalement décroutés, au début des années 60 (voir l'article de Jean Vallery-Radot dans le Congrés Archéologique de 1963).

    Il y a donc peu de chances que les inscriptions aient survécu, sauf à ce qu'une âme charitable les ait fixées sur la pellicules avant 1963.

    Pour mémoire, le Petit Palais servit aussi de prison sous la Révolution, en même temps que l'on y créait le "dépôt national" où furent entreposés 834 tableaux saisis dans les églises et chez les émigrés...en attendant qu'on les vende ou les transfère au Musée créé en l'an X.

  • Merci AB. Personne donc n'aura gardé ces traces mémorielles d'avant déportation.
    Rectif bien sûr pour La jetée. Marker et non Ivens, le cinéma des années 60-70 me fait m'emmêler les pinceaux...

  • Ce qui me navre dans cette façade disparate, c'est l'oblitération des fenêtres à meneaux et leur repercement anarchique en ouvertures tout-venant.

    L'historique du musée du Petit Palais nous apprend que la façade ouest fut remaniée par le cardinal Julien de la Rovère, élevé à la dignité d'archevêque, en 1474.
    http://www.petit-palais.org/musee/fr/les-diverses-etapes-de-construction-du-batiment

    Je me demande de quand datent les œils-de-bœuf...

  • Tilia,

    Dans un bâtiment, les ouvertures d'origine correspondent à la volumétrie initiale. A l'époque médiévale, la distribution de ce type de bâtiment était assez simpliste, reposant sur de grandes salles essentiellement.

    Au fil du temps, l'évolution des modes de vie, les utilisations plus ou moins rationnelles des lieux ont amené un cloisonnement de plus en plus marqué - phénomène général que l'on constate sur tout bâtiment ancien - et ces vicissitudes ont nécessairement provoqué de nouveaux percements réduits accompagnés de bouchage des immenses baies médiévales...

    Pour les oeils de boeuf, je pense que les travaux des années 60 ont montré qu'ils étaient "dans leur jus". Ne pas oublier qu'on est déjà sous la Renaissance et que Julien de la Rovère, c'est le futur Jules II, le pape qui a lancé la reconstruction de St Pierre de Rome...

  • Merci, Alain, pour ces précisions.
    J'ai posé la question, mais je me doutais bien un peu que les œils-de-bœuf sont de la même époque que les fenêtres à meneaux. D'autant plus que, je viens de le vérifier sur la photo récente dans l'article précédent, ils ont été conservés.

    C'est bien dommage que l'on ne puisse pas accéder pour voir et photographier cette façade dans son ensemble. J'aurais aimais savoir si la petite porte murée, à fronton triangulaire, située sous les œils-de-bœuf a été restaurée.

  • Merci Michel (Bourgue) pour ces e-mails. A propos de Lewendel j'attends toujours que "Hunting down the jewish" soit traduit en français. Ce livre a l'air de gêner beaucoup de monde dans notre région et ailleurs...Je vais relire les souvenirs de Marceline Loridan-Ivens, peut-être indique-t-elle la nature, le support de l'inscription sur les murs de la prison Ste Anne.

    Je reviens au Petit Palais et j'ai la première impression de Tilia : les oeils de boeuf qui éclairent l'escalier me paraissent tout de même peu en harmonie avec le reste. Ils arrivent à la verticale du fronton, ils sont ronds (évidemment pour des oeils...) . Cette géométrie ne sonne-t-elle pas un peu faux ? Ils ne figurent pas sur les dessins de Louis de Laincel (mais ces derniers ne faisaient peut-être pas dans le détail ?)

  • J'ai oublié: le bâtiment a l'air abandonné. Rien dans la cour, des carreaux cassés...Or l'école fonctionnait en 1940. Et on imagine mal les allemands investir une telle "ruine". Alors ne serait-on pas plus plus tard, à une époque où l'on s'apprête à transformer l'Ecole supérieure en Collège Moderne ? (1950 je crois).

  • J'ai écouté la partie avignonnaise d'un film de 3 heures où Marceline raconte ses souvenirs.
    Rien sur sa cellule ni sur des messages.

    Ces photos sont entrées aux archives nationales en 1947.
    Elles ont peut-être été prises juste après la guerre.

  • Quand à l'affaire des zyeux de boeuf... Vieux débat commencé avec Elisabeth Mognetti au temps de "Saint Bénézet". Le mystère subsiste un peu, nou sn'avons jamais tranché. Il y a en fait 2 escaliers à vis derrière la façade occidentale du Petit Palais. L'un en est contemporain (1496), l'autre est le résultat de travaux de JB Franque en 1743-1744... Mais lequel est le plu svieux ? Ce qui m'ennuie, c'est que sur les dessins du XVII° (notamment l'album du Marquis de Laincel, en effet) on voit la poivrière sommitale de cet escalier, qui semble très au midi si les dessins sont exacts...

    D'un autre côté, je concède que la mouluration et le petit fronton "font" assez moderne... mais la maçonnerie est très liée au mur !

    Bref, question sans réponse....

  • les batiments sur la gauche abritaient l'atelier de menuiserie.

    Le prof à mon époque(1950à1955) était Mr. FAROUILLE

  • A la même époque les petites fenêtres sur la gauche,à coté des vestiges de la fontaine, étaient celles du labo. de chimie territoire de MR. FERRANDINI notre prof.

    Aux récréations, la concierge, à l'une d'entre elles, venait nous vendre des croissants et des pains au chocolat.

    Passe vite le temps.................

  • Effectivement je suis bien devenu menuisier; après mon BEPC passé au collége du palais section A.M.en 1955

    Je posséde également une photo de classe de l'époque.

  • Oui j'ai publié cette photo avec celle de l'école de Saint Ruf, celles de mon service militaire dans la marine (58/60) mais sans jamais avoir de contacts de la part de mes relations de l'époque. Et le regrette bien;
    j'en profite pour lancer un appel!
    Merci à tout ceux qui contacterons.

  • Dans la cour on distingue l'escalier qui menait aux salles de classes du pemier, car l'escalier en colimaçon situé dans la cour intérieure était trop petit.
    Au premier il y avait ,derrire la classe de "sciences" de Mr. SYLVE un petit passage qui donnait directement dans le jardin du rocher.Que de fois nous y avons séchés des cours!

    Plus haut il existait un autre escalier qui menait en haut de la tour, et à la salle de dessin industriel et classe de techno de Mr. DEVILLARD.

  • Dans la cour on distingue l'escalier qui menait aux salles de classes du pemier, car l'escalier en colimaçon situé dans la cour intérieure était trop petit.
    Au premier il y avait ,derrire la classe de "sciences" de Mr. SYLVE un petit passage qui donnait directement dans le jardin du rocher.Que de fois nous y avons séchés des cours!

    Plus haut il existait un autre escalier qui menait en haut de la tour, et à la salle de dessin industriel et classe de techno de Mr. DEVILLARD.

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