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Setanto an après 48 carriero Balanço

Soixante-dix ans après 48 rue Balance
Seventy years after Balance street 48

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Photo Patrice Molinard (1922-2002).

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Commentaires

  • Et je suis sûr que bon nombre de touristes préféreraient trouver sur leur chemin brocanteurs, fripiers, petits restos et bouquinistes... :)

  • A gauche: nous ne saurons jamais vers quoi leurs regards sont tournés. Nous ne savons que la vie du linge étendu, des plantes au balcon. L’éclat du badigeon blanc qui s’est arrêté à la deuxième arcade, les pierres écroulées qui ont roulé sur les pavés. J’aime l’allure de ces trois-là, simples et tranquilles, petits dans comme un grand décor. Eux calmement déhanchés, elle droite et bien troussée avec un tablier sur ses jambes galbées. 1942, la France et La Balance s’écroulent mais ils sont si vivants…

    A droite : la façade est un beau sou neuf, doré, cuit à point. Les vitrines et les étals surchargés en rajoutent. Cela grouille d’objets et peut-être bientôt de touristes qui, entre Pont et Palais, vont prendre leur dose de «Provence». Cette boutique n’est probablement pas la pire et la pacotille y a l’air moins répandue qu’ailleurs. Je ne la connais pas, je ne passe jamais par là. Mais elle ne respire pas. Elle avale. Le fric de ceux qui croient trouver une âme dans des colifichets et dans une Provence qu’ils ne connaîtront jamais. Vous l’aurez compris, Lou Ravi ne peut aimer l’enseigne…

  • J'en suis ravi, Lou !! Bonne et juste critique d'un triste phénomène .La rue de la Balance reste malgré tout "une putain de rue avalant le fric" .L'histoire ne change pas! Le plus drôle dans tout cela c'est le touriste chinois qui achète une cigale de Provence, fabriquée en Chine !
    Le pire, ce sont les boutiques d'autoroutes spécialisées dans l'objet local décliné à l'infini .
    Les cars de touristes s'y arrêtent ...On imagine...
    Pour revenir à la rue de la Balance et si, les commerçants sont provençaux et bien ils devraient avoir honte , ce qu'il n'ont pas évidemment. Dans beaucoup de pays limitrophes et voire aux USA, ce genre d'articles ne sont pas vendus par des locaux de souche, comme on dit ici.

  • Jeandler a tout dit...Mais tous comptes faits la marchandisation n’est pas si négative: en laissant la pacotille aux touristes elle nous garde le peu d’authenticité qui reste…Car avec la massification du tourisme la pôvre ressource, déjà malmenée, serait, comme le thon rouge, épuisée depuis longtemps…Le revers de la médaille existe cependant quand on voit nos producteurs et artisans locaux à la peine le marché se fermant au fur et à mesure que grossit une offre de substitution, de produits contrefaits, où le consommateur n’y voit goutte comme à Velleron ou l’Isle. Premier pays producteur mondial de savon de Marseille: la Turquie, suivie par la Chine. Et ces routes du Ventoux où l’on subventionne pour que les touristes puissent encore photographier des champs de lavande. L’essence qu’ils achèteront en boutique ou sur l’autoroute viendra de Bulgarie et d’ailleurs. Comme leur huile d’olive d’Espagne ou de Tunisie. Mais qui dira aux chinois, comme le souligne Pascal, que leurs cigales auront fait un aller-retour ? Mais qui dira aussi à ces japonais rencontrés l’autre jour devant le conservatoire (je me demande ce qu’ils y faisaient) qu’un de leur premier fournisseur de anches pour clarinettes et hautbois est provençal (SARL Alliaud Roseaux Morières les Avignon)...

  • Pour l'histoire du commerce..J'ai un copain toujours en place dans lieu hiper frequente de notre ville.
    En debut de saison (6 à 8 mois avant) il commande ses cartes postales par 10à15 milles
    et le pire de tout il vend enormement des boules de neige avec le pont ou le palais..
    (il a meme achete un brevet)
    Il faut s'adapter à la demande
    Je ne sais pas si la frequentation de la Rue de la balance n'est pas de 8000 Jours sur toute l'annee

  • Mon fils et moi sommes déjà allés acheter des roseaux chez Alliaud, Lou. (Pour basson.)

    "8000 jours sur toute l'année" : il me manque sans doute un élément de compréhension, Michel ! (j'ai du mal à aller plus loin que 366...)

  • Le touriste reste pour le commerçant comme une partie de chasse...Tu vois arrive la meute tu en sers un et tout le reste achete.
    Nous parlons quartier de la Balance gitans et autres...Mais personnes ne parle du relogement..
    La Cite du Soleil..?

  • et, étonnement, il se glisse quelques trucs corrects, pour touriste presque haut de gamme - y passe parfois pour faire bouger jambes, éviter force des rafales le long de l'opéra et m'amuser à me sentir touriste (ce que je refuse d'être d'ordinaire y compris dans villes inconnues)

  • Cette nuit je n'avais pas fait attention à l'enseigne.
    Heureusement que Lou Ravi l'a mentionnée (et pour cause !)
    c'est à se tordre de rire (jaune).
    "Lou en Provence"... ça veut dire quoi ?
    C'est qui, c'est quoi "Lou" ???

  • La Cité du Soleil... J'ai trouvé pour l'instant très très peu d'images, médiocres...
    J'aimerais bien faire un sujet là-dessus un de ces jours.

    Brigetoun, je m'amuse aussi à me sentir touriste. Quand on constate comment les élus ne nous informent pas, on ne peut que se sentir touriste !!!

    Tilia : bon sang mais c'est bien sûr ! "Lou en Provence" (si tu nous lis...) :D)

  • Je déteste ces boutiques qui diffusent des boutis faits en Chine et du lavandin qui passe pour de la lavande. Mais il faut le reconnaitre, restaurateurs, hôteliers et marchands du temple et fournisseurs de services dérivés, la Provence vit du tourisme. Les rares qui n'en tirent aucune retombée peuvent cracher dans la soupe.
    Ce qui n'empêche que la Disneylandisation de la Provence (et du reste du monde) laisse un goût amer.

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