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Atmousfèro 1900 : lou Rose e lou Reseda

Atmosphère 1900 : le Rhône et le Reseda
Atmosphere 1900 : the Rhône and the Reseda

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Photo Charles Bartesago (1878-1973).

Lien permanent 9 commentaires Pin it!

Commentaires

  • dont moi, l'estrangère, j'ignorais même l'existence passée
    tout un monde, et pourtant pas si loin (enfin si ça commence à faire du temps depuis)

  • Per engaugna (sinja) L. Aragon: Lou Rose et Lou Reseda...

    Plus sérieusement. Admirable témoignage. Le vapeur (Jeandler: un "Inexplosible" rhodanien, mais celui-ci n'accueillait pas de passagers) doit être le Pilat, le Pelvoux ou le Canigou (Cf Michel-André Tracol). Tous les remorqueurs à une cheminée avaient des noms de montagne, de hauteurs. Les arceaux à l'arrière permettaient au câble de traction de se déplacer d'un côté et de l'autre. Les avignonnais se souviennent des Citerna et des vagues soulevées juste après leur passage. Le clapotis frangeait d'écume fine le quai de la Ligne ou mourrait sur le banc de gravier après Le Bercail.

  • Merci Lou Ravi des précisions qui évidemment m'échappaient.
    À quai de Loire, nous avons une réplique d'un Inexplosible.
    Rhône et Loire, tels le Mississippi.

  • Joli : Lou Rose et lou Reseda !
    Là on est dans un autre monde dont il ne reste rien, si ce n'est le pont, au fond. Est-ce que c'était la même chose que le "toueur" ?

  • Les toueurs ne descendaient pas jusqu'à Avignon. Ils étaient réservés aux parties les plus pentues du Rhône. J'ai dû en voir une carcasse rouillée du côté du Teil en Ardèche. Le principe était étonnant: ils étaient dotés d'un tambour tournant qui permettait au bateau d'avancer en se tirant sur un câble immergé au fond du lit. Encore plus étonnants étaient les bateaux-crabes qui avançaient en s'agrippant au fond au moyen d'une grande roue dentée. Ce genre de navigation était inconnu en Provence.

    Pour retrouver les sensations du pont suspendu on allait, il y a peu, à Donzère où le vieux pont à câbles avait été conservé. Je ne sais s'il existe toujours.

  • Il fallait aux remorqueurs des cheminées bien courtes pour passer sous ce pont. J'imagine que les curieux massés dessus avaient dû prendre leur lot de fumée quelques secondes avant cette photo ! Le Rhône a l'air assez bas, le courant pas trop violent.


    Oui Brigetoun, quelle chance d'avoir lou Ravi pour tous ces commentaires qui nous font l'histoire vivante !

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