Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Atmousfèro 1900 : li dous capello dóu pont

Atmosphère 1900 : les deux chapelles du pont
Atmosphere 1900 : the two chapels of the bridge

178510954.jpg

Photo Mouret 1908

Lien permanent 12 commentaires Pin it!

Commentaires

  • sur un banc de sable et caillasse qui n'existe plus, ou quand l'eau était basse comme n'a plus droit de l'être (et on ne l'a pas "restaurée" un chouya ? faudrait que je compare - a un profil étrange)

  • À l'instar des éperons habillant chaque pile du pont afin de "casser" le courant du fleuve, les "trompes" semblent également destinées à diminuer la prise de l'eau sur la construction.

  • D'après mes souvenirs, cette pile est posée sur la plus ancienne pierre datant de Bénezet.
    (Peut-être d'ailleurs d'époque romaine...)
    Elle ne serait visible que lors de l'étiage... du côté aval. :(

  • Une au château ruiné de Châteauneuf-de-Gadagne, dite "la coquille" elle aussi (vue sur une CPA).
    Mentionnée dans Lou Tresor, Troumpo de Mont-Pelié: trompe de Montpellier...saillie architecturale dans un angle rentrant.

    A voir la photo on comprend pourquoi le pont a été établi à cet endroit...

  • Sublime point de vue. La régulation du Rhône par sa canalisation nous prive aujourd'hui de baisses de niveau aussi spectaculaires. Ce lit de caillasses non seulement au pied du pont mais aussi en aval est impressionnant. On sait qu'il existe toujours car il arrive encore qu'on voie des bateaux de plaisance se planter en aval du pont quand ils ne naviguent pas assez près de l'ile de la Barthelasse.

    Je ne pense pas que cet endroit ait été le meilleur pour implanter un pont. Le virage du Rhône engendre une accélération du courant dans la partie extérieure du virage (là où précisément le pont a été détruit).

  • Au dessus des trompes, l'évent est chargé, comme sur le pont julien, de casser les roulis entrainant généralement les destructions. Les trompes généralement sont chargées de créer un contre-courant qui au contact de l'arche du pont se transforme en une sorte d'aspiration en forme d'entonnoir, ce qui permet de gérer avec plus d'efficacité les volumes considérables d'eaux sous le pont.
    A la base la forme en proue de la pile du pont est également la même que sur le pont Julien, la problématique étant que certains spécialistes comme Jean-Louis Paillet de l'IRAA/CNRS et d'autres pensent que sous cet ouvrage d'Art perdure les substructions d'un premier mais antique. C'est vrai que la pose sur pieux des assises de fondation pourrait être rapprochée de l'endiguement que nous avions dégagé en 1994dans le lit de l'Ouveze à Vaison la Romaine. Là nous avions découvert un formidable système de toises entretoises de lambourdes et madriers en chêne que nous avions pu faire dater grâce à la dendrochronologie et qui nous avais donné comme datation 70 ap JC. Les arbres avaient donc bien été abattus sous les Julio-claudiens. Je fais voir les clichés à des collègues qui peut-être y verront plus de choses que moi!

Écrire un commentaire

Optionnel