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Cinquanto an après planet Agricò-Perdiguier

Cinquante ans après square Agricol-Perdiguier
Fifty years after Agricol-Perdiguier garden

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Commentaires

  • Du pur masochisme cette publication !
    Mais la photo est tellement belle :)
    Je me souviens des poissons rouges, mais pas des cygnes dans ce bassin où ils semblent un peu à l'étroit, de passage là peut-être ?....

    Les vestiges du cloître on l'air d'avoir perdu quelques pierres, je les trouve bien amincis.

  • Mais oui Bichel, j'ai lu ton clin d'oeil à Gilles de Rais. Je vois que tu suis.
    Alors là, le plus beau n'est plus, Quel dommage ! C'est quand même bien d'avoir conservé qq vestiges de l'ancien cloître.

  • J’ai vécu, il y a 20 ans (pour y passer devant plusieurs fois par jour) la «rénovation» du Jardin des Plantes. Et désolé, je vais faire long. Ils s’y mirent à trois pour un tel ratiboisage. Autant la Tour de Ceps, œuvre contemporaine de Benoît Blanc ne me dérangeait pas (je ne sais si tu as des photos) autant le bouleversement orchestré des lieux m’a heurté.
    Le business de l’architecture «paysagère» est, air du temps oblige, en plein boum depuis des années. Aujourd’hui Développement Durable, Grenelle, économies d’énergies, tout y passe pour nous présenter des projets toujours séduisants sur le papier, rarement réussis lorsque les lampions de l’inauguration sont éteints. Sans compter que l’on ne regarde pas à la dépense et que si le pauvre citoyen-contribuable s’inquiète on lui agitera comme un hochet les larges subventions que l’on aura obtenues. Sans trop lui rappeler qu’il est aussi un contribuable départemental et régional (sur ce sujet l’abandon promis de la réforme territoriale va lui donner l’occasion de le savoir un peu plus et de vider ses poches encore d’avantage…).
    Nos amis «paysagers» ne peuvent avoir la même mémoire que la nôtre. On les comprend. Leur dimension visionnaire ne peut s’arrêter à l’émotion de Tilia enfant découvrant les poissons rouges du bassin. Elle est forcément plus globale, élevée, intemporelle en ce sens qu’elle participe de l’évolution des goûts et de choses. Mais elle est ainsi blessante, inexpliquée, et décalée lorsqu’elle prétend faire appel à quelque travail mémoriel (voir les sites où l’on parle des travaux de Giorgis ou Knidel) et qu’elle écrabouille pour moderniser («redessiner») comme le dit pudiquement le site de la mairie.
    Nos architectes ont pourtant de belles réussites à leur actif, telle, pour Giorgis (je suppose que c’est le même), le Jardin Romain de Caumont où je me rends souvent, et pour Knidel certains bords de mer. Mais c’est sans compter avec l’aspect pratique qui leur est une notion parfois inconnue. Invitons-les à s’asseoir les jours où te tombe une lune (un soleil de plomb pour ceusses qui nous viennent du grand Nord, au-dessus de Montélimar) sur les bancs de métal surchauffé où tu n’as pour te faire de l’ombre que le maigre jet d’eau d’un bassin aussi anguleux que le cagnard qu’il fait. Rien de passéiste. Un peu de bon sens seulement. Hélas, comme le Côte-du-Rhône il faut par les temps qui courent, le consommer avec modération.

  • Quel élagage !
    Un bassin dans un jardin est toujours un agrément bienvenu. Mais cette fontaine avec sa balustrade et ses autres pâtisseries ne trouvez-vous pas que cela faisait un peu lourd ? Nonobstant les poissons rouges de Tilia disparus eux aussi, les cygnes avaient à peine la place de virer sur l'aile.

    J'aime assez ce nouveau visage, les arcades conservées, une sculpture contemporaine (je ne parle pas de la corbeille à papier si mal placée); le tout est aéré, clair et sans forfanterie.

  • Il est clair que ce point d'eau apportait une note rafraîchissante en centre ville. Mais autre temps autre moeurs. De nos jours il faudrait rajouter une barrière afin que les enfants ne passent pas par dessus le bord du bassin. Un "danger" supplémentaire avec des animaux au bec bien pourvu de dents, l'exiguïté du bassin ferait pousser des cris d'orfraie aux défenseurs des animaux, la qualité de l'eau du bassin nécessiterait des analyses régulières réalisées par un organisme dûment agréé, etc etc...
    Enfant j'ai connu le square dans l'état ancien et n'y conserve que de bons souvenirs. Je pense pas qu'il y ait eu plus d'incident avec les enfants. Mais les personnes étaient aussi plus responsables et assumaient, et les enfants obéissaient. Mais je vous parle d'une époque....
    Dommage que dans le cadre de la restauration la balustrade au-dessus du bassin ait disparu aussi.

    hrms

  • @ Jeandler
    À Nîmes, les Jardins de la Fontaine ont eux aussi ce genre de statues dans leurs allées et des balustrades similaires le long des bassins, faudrait-il également les détruire ?

  • Il y a une chose très emblématique pour moi dans cette "rénovation".
    Il s'agit de la disparition du bassin lui-même (dans la foulée, j'avais écrit "basson" !)
    En fait, essentiellement : de SA MARGELLE.
    Nombre de générations d'enfants, penchés sur l'eau, avec le temps, avaient donné à la pierre, tout le long du rebord arrondi, une polissure importante. Une brillance.
    C'est ce lent travail séculaire, irremplaçable, qui méritait le respect.

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