Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Li bouto-rodo 38

Les boute-roues 38
The guard stones 38

1468838878.jpg25 impasse Pignotte 

Lien permanent 8 commentaires Pin it!

Commentaires

  • On ne peut que se poser des questions. A quoi pouvait bien servir le premier qui ne joue qu'un rôle décoratif. L'entrée était-elle autrefois différente, sans escalier ? La Pignotte est en tout cas un bon coin pour aller à la chasse aux «bouto». Ceux de la photo font pendant aux barrières modernes situés en face.

    Petit mystère que celui de leur présence parfois latérale comme ici: il s’agissait donc déjà d’empêcher le stationnement dans ces rues étroites ? Ou plutôt d’éviter que les débords des charrettes n’accrochent et rayent les façades ? Autre hypothèse: on est ici sur l'ancien cimetière juif dans un des rares quartiers non inondables. La chaussée est en pente. Y réfugiait-on charrettes et voitures, les bouto servant alors de cale-roue ? A vérifier avec l'autre impasse.

    Ces chasse-roues sont en pierre tendre (comme la construction d’origine peut-être) et je me demande s’il y a une «géographie» - pierre dure/pierre tendre- de ces objets, répartition. liée à leur rôle ou encore leur statut et origine (public-privé).

    Bon, j'arrête on va penser, à juste titre que ce sont des parpelles d'agasse !!!!

  • Pourquoi pas l'objet d'un mémoire. En ethno, par exemple.

    Avant de monter les marches
    reprendre son souffle
    une petite pose

    afin de poursuivre les parpelles d'agasse.

  • Des étudiants intéressés ne doivent pas se trouver sous les sabots d'un cheval. Je déjeunais il y a quelques temps avec un copain qui travaille pour un cabinet de recrutement à Marseille. Il me citait le cas d'embauches de jeunes diplômés, des "scientifiques" pour des postes de maintenance et veille technique. 60 % font des fautes d'orthographe dans le CV: éliminés pour manque de rigueur (et leur futur métier demande de la rigueur) et manque de culture générale. Parfois il reçoit des avignonnais ou des étudiants ayant commencé leurs études de sciences à Avignon. Il prend un malin (mais judicieux aussi) plaisir à les questionner sur le Palais des Papes, le Pont, F. Mistral etc. Des questions toutes simples du genre pour quoi le pont est-il amputé ? Beaucoup n'ont jamais visité le Palais et ne se sont jamais interrogés à propos du pont ou de ce nom si répandu, Frédéric Mistral: éliminés pour manque de curiosité. Cette dernière devient paraît-il une denrée rare. Ceux qu'ils retiendra, curieux et disposant d'une bonne culture générale, y compris littéraire, seront les plus aptes à exercer le métier (où il faut savoir anticiper, prendre des initiatives, faire face à des imprévus) pour des raisons qui n'ont rien à voir avec leur formation technique et très ciblée. Mais d'accord avec Jeandler on doit bien trouver, pour tous ces détails de l'aspect urbain, des étudiants en ethno, archéo, art ou archi curieux, non ? Même s'il s'agit, en apparence de parpelles...

  • Je traduis quand même : parpelles d'agasse (parpello d'agasso) = broutilles !
    Littéralement en Provençal : paupières de pie.

  • Belle expression, merci de faire vivre aussi la langue provençale. Pour moi qui ai passé des concours, je peux attester que bien connaître sa région d'origine est primordial. Mais il me semble aussi que c'est tout simplement intéressant, mais bon, je suis de la vieille école.

Écrire un commentaire

Optionnel