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nouvelle série ? celui là est tout spécialement raffiné
Vilain nom pour ce bel objet, je préfère "gratte-boue".
Ils ont presque tous disparus alors qu’ils étaient nombreux dans les principales rues. La rue Thiers de mon enfance en comptait encore à presque toutes les entrées et j’avais commencé à les photographier.
Souvent ils sont le reflet du caractère bourgeois ou modeste de l’habitation ou du quartier. Ici, rue Victor Hugo, le décrottoir est un moulage ouvragé, riche, là il ne sera qu’une lame épaisse scellée comme une poignée en bas de façade. Les entrées chics les avaient en pendants, à gauche et à droite. Les quartiers les plus modestes n’en avaient, apparemment, et curieusement peu ou pas.
Etaient-ils toujours utiles ? signalaient-ils des rues particulièrement boueuses ou proches des jardins ? Mistral, dans Le Trésor, en citant Louis Astruc (qui emploie un autre mot, «rascladou»), a l’air de lier cet objet à une certaine aisance: «Aquéli messiés an un rascladou à si porto». Ces descroutadou ont rarement été étudiés. Ils étaient plus fréquents dans les régions plus humides, les fermes, les écuries où ils étaient jusqu’au XIXème généralement scellés au plomb dans le mur. Je ne sais plus si nos églises en possédaient. Il me semble. Bel inventaire à faire.
Encore plus rares que les chasse-roues, les " dépatoirs " !
Surtout dans les rues.
Du temps où les rues n'étaient pavées...
Une demeure noble
Prière de laisser ses chausses à l'entrée
- Vous arrivez, mon sieur, tout crotté !
- Ma mie, c'est que pas vaux et par monts m'en suit venu
et point trouvé à votre porte
ce qu'il fallait pour laisser le crottin.
Tes photos peuvent intéresser la cfpphr (voir l'article et les photos décrottoirs):
Lien suivi, merci Lou. Belle collection ! Je leur ai envoyé mon lien.
Je n'aurais sans doute pas d'accès internet durant toute la semaine.
Mes publications sont programmées, mais ne vous étonnez pas de l'absence de mes commentaires !
Bonne idée, très joli.
Intéressante nouvelle série, j'en suis sûre.
Lou, j'aime beaucoup le nom de rascladou.
Michel, bonnes vacances où que tu soies.
Jolie nouvelle série, à suivre donc...
@lou ravi : dans les villes, il y avait certainement cette différence sociale suivant les quartiers. Dans les campagnes, très utiles, il y en avait même dans les petites fermes ; je me souviens d'un décrottoir dans la ferme de mes grands-parents : il était simple, rustique morceaux de fer plat en U scellé dans le mur près de la porte d'entrée, indispensable.
Commentaires
nouvelle série ? celui là est tout spécialement raffiné
Vilain nom pour ce bel objet, je préfère "gratte-boue".
Ils ont presque tous disparus alors qu’ils étaient nombreux dans les principales rues. La rue Thiers de mon enfance en comptait encore à presque toutes les entrées et j’avais commencé à les photographier.
Souvent ils sont le reflet du caractère bourgeois ou modeste de l’habitation ou du quartier. Ici, rue Victor Hugo, le décrottoir est un moulage ouvragé, riche, là il ne sera qu’une lame épaisse scellée comme une poignée en bas de façade. Les entrées chics les avaient en pendants, à gauche et à droite. Les quartiers les plus modestes n’en avaient, apparemment, et curieusement peu ou pas.
Etaient-ils toujours utiles ? signalaient-ils des rues particulièrement boueuses ou proches des jardins ? Mistral, dans Le Trésor, en citant Louis Astruc (qui emploie un autre mot, «rascladou»), a l’air de lier cet objet à une certaine aisance: «Aquéli messiés an un rascladou à si porto». Ces descroutadou ont rarement été étudiés. Ils étaient plus fréquents dans les régions plus humides, les fermes, les écuries où ils étaient jusqu’au XIXème généralement scellés au plomb dans le mur. Je ne sais plus si nos églises en possédaient. Il me semble. Bel inventaire à faire.
Encore plus rares que les chasse-roues, les " dépatoirs " !
Surtout dans les rues.
Du temps où les rues n'étaient pavées...
Une demeure noble
Prière de laisser ses chausses à l'entrée
- Vous arrivez, mon sieur, tout crotté !
- Ma mie, c'est que pas vaux et par monts m'en suit venu
et point trouvé à votre porte
ce qu'il fallait pour laisser le crottin.
Tes photos peuvent intéresser la cfpphr (voir l'article et les photos décrottoirs):
http://cfpphr.free.fr/index.htm
Lien suivi, merci Lou. Belle collection ! Je leur ai envoyé mon lien.
Je n'aurais sans doute pas d'accès internet durant toute la semaine.
Mes publications sont programmées, mais ne vous étonnez pas de l'absence de mes commentaires !
Bonne idée, très joli.
Intéressante nouvelle série, j'en suis sûre.
Lou, j'aime beaucoup le nom de rascladou.
Michel, bonnes vacances où que tu soies.
Jolie nouvelle série, à suivre donc...
@lou ravi : dans les villes, il y avait certainement cette différence sociale suivant les quartiers. Dans les campagnes, très utiles, il y en avait même dans les petites fermes ; je me souviens d'un décrottoir dans la ferme de mes grands-parents : il était simple, rustique morceaux de fer plat en U scellé dans le mur près de la porte d'entrée, indispensable.