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Un bel espace d'expression en somme ! Gaston en faisait des sucettes géantes...
Bon, pas très passionnante cette photo. SP va donc faire un peu de socio-blabla.
Autres temps autres moeurs…A l’époque du Rich Tavern, et même pas si loin, personne n’aurait imaginé salir, toucher à un inoffensif panneau simplement destiné à assurer une règle élémentaire civile : un sens de circulation automobile qui permette à tous de se déplacer librement avec le moins d’embarras. Je me souviens que lors de travaux (aménagement du garage du CG) près de la rue qui porta mon nom un habitant du quartier était venu avec une serpillière nettoyer un panneau de stationnement interdit rendu moins visible par le passage répété de camions boueux.
Aujourd’hui cet élément du Code de la route peut-être est perçu comme un simple support de ses fantaisies, fantasmes, expressions politiques ou turpitudes. Le rappel du « vivre en commun » (organiser la Cité dans sa vie de circulation collective) est ignoré, voire contesté au profit de sa propre expression individuelle. Cette perte de repères, est aussi une perte de sens, interdits ou pas. «Marre d’être plumés», c’est écrit sur l’affichette du Front National. Marre d’être paumés ? Heu…très sentencieux ce bla-bla. Il serait plus intéressant de savoir où fut posé le premier panneau de circulation d’Avignon.
c'est un beau travail d'art ici Michel -le panneau de circulation c'est usé, couvert de souffrance ca montre un bloc de nos désirs comme métaphor comme ca rend la circulation de notre sang difficile.
merci pour ta visite Harry Potter II dans l'avenir. J'ai perdu ma baguette magique ce soir mais comme tu le sais on ne peut pas chercher une baguette magique elle doit venir a nous haha.
bye merci c'est magnifique
Un sens interdit qui prend du sens...
Oui, cher SP, tout ceci est révélateur des sentiments citoyens de notre époque.
Et sans doute, un excès de lois et d'encadrements est-il responsable de la non-intervention citoyenne.
Quant au premier panneau avignonnais, il y a un sacré travail de recherche à faire !
Je me bornerai (si je puis dire) à continuer de proposer des images de réflexion sur notre proche environnement quotidien.
J'ai trouvé ces lignes sur un artiste nommé Jean-Pierre Raynaud :
« À la fin de l’année 1962, Jean Pierre Raynaud, qui a 23 ans, visite parfois les galeries et découvre peu à peu l’univers de l’art. Ses possibilités d’expression personnelle prennent forme et il acquiert une certaine confiance en lui qui lui permet d’envisager un travail artistique. Il réalise ses toutes premières œuvres en utilisant des matériaux de rebut, ramassés dans les décharges publiques de la banlieue. Fragments de palissades, morceaux de bois, tessons de bouteilles, crochets métalliques, assemblés et repeints en rouge, blanc ou noir, constituent les éléments d’un vocabulaire très structuré.
Et, surtout, apparaît le panneau de sens interdit, image peinte tout d’abord puis objet réel inséré dans l’œuvre. Porteur d’une symbolique d’interdiction radicale, il est le premier objet qui formalise le conflit avec le monde extérieur, affirme l’attitude définie de l’artiste et inaugure ce qui sera l’une des constantes de son œuvre : l’appropriation d’un archétype. “Je m’identifiais au sens interdit. Ce qui est important c’est que j’aie choisi le sens interdit plutôt qu’un sens giratoire ou autre. Choisir un signe, je ne dirais pas négatif mais un signe d’arrêt, c’est un peu ma personnalité. D’instinct j’ai été au sens interdit.” (Entretien avec Gladys C. Fabre, 1985.) »
Déçue, déçue, déçue. En suivant ton lien Michel je croyais découvrir un grand artiste, j'ai été déçue déçue déçue. Je vois surtout là un bon communicant qui a sû se faire mousser. Le pot doré, y'a de quoi voir le nouveau Michel-Ange ? De grâce ! Je me dépêcherai d'oublier son nom en attendant que l'histoire en fasse autant.
Quant au barbouillage des sens interdits, en effet puissamment pratiqué ces derniers temps, j'accepte toute l'interprétation que SP en donne.
ET c'est bien triste, mon cher concitoyen.
Déçue ? Alors hermétique à l'art conceptuel ?
Moralité : on aime ou on aime pas, mais on ne reste pas indifférent(e) !
Quant au maculage des panneaux, c'est forcément triste : il y a de la douleur dedans.
Commentaires
Marre !... des sens interdits :D
sens interdit autorisant la contestation
Un bel espace d'expression en somme ! Gaston en faisait des sucettes géantes...
Bon, pas très passionnante cette photo. SP va donc faire un peu de socio-blabla.
Autres temps autres moeurs…A l’époque du Rich Tavern, et même pas si loin, personne n’aurait imaginé salir, toucher à un inoffensif panneau simplement destiné à assurer une règle élémentaire civile : un sens de circulation automobile qui permette à tous de se déplacer librement avec le moins d’embarras. Je me souviens que lors de travaux (aménagement du garage du CG) près de la rue qui porta mon nom un habitant du quartier était venu avec une serpillière nettoyer un panneau de stationnement interdit rendu moins visible par le passage répété de camions boueux.
Aujourd’hui cet élément du Code de la route peut-être est perçu comme un simple support de ses fantaisies, fantasmes, expressions politiques ou turpitudes. Le rappel du « vivre en commun » (organiser la Cité dans sa vie de circulation collective) est ignoré, voire contesté au profit de sa propre expression individuelle. Cette perte de repères, est aussi une perte de sens, interdits ou pas. «Marre d’être plumés», c’est écrit sur l’affichette du Front National. Marre d’être paumés ? Heu…très sentencieux ce bla-bla. Il serait plus intéressant de savoir où fut posé le premier panneau de circulation d’Avignon.
c'est un beau travail d'art ici Michel -le panneau de circulation c'est usé, couvert de souffrance ca montre un bloc de nos désirs comme métaphor comme ca rend la circulation de notre sang difficile.
merci pour ta visite Harry Potter II dans l'avenir. J'ai perdu ma baguette magique ce soir mais comme tu le sais on ne peut pas chercher une baguette magique elle doit venir a nous haha.
bye merci c'est magnifique
Un sens interdit qui prend du sens...
Oui, cher SP, tout ceci est révélateur des sentiments citoyens de notre époque.
Et sans doute, un excès de lois et d'encadrements est-il responsable de la non-intervention citoyenne.
Quant au premier panneau avignonnais, il y a un sacré travail de recherche à faire !
Je me bornerai (si je puis dire) à continuer de proposer des images de réflexion sur notre proche environnement quotidien.
J'ai trouvé ces lignes sur un artiste nommé Jean-Pierre Raynaud :
« À la fin de l’année 1962, Jean Pierre Raynaud, qui a 23 ans, visite parfois les galeries et découvre peu à peu l’univers de l’art. Ses possibilités d’expression personnelle prennent forme et il acquiert une certaine confiance en lui qui lui permet d’envisager un travail artistique. Il réalise ses toutes premières œuvres en utilisant des matériaux de rebut, ramassés dans les décharges publiques de la banlieue. Fragments de palissades, morceaux de bois, tessons de bouteilles, crochets métalliques, assemblés et repeints en rouge, blanc ou noir, constituent les éléments d’un vocabulaire très structuré.
Et, surtout, apparaît le panneau de sens interdit, image peinte tout d’abord puis objet réel inséré dans l’œuvre. Porteur d’une symbolique d’interdiction radicale, il est le premier objet qui formalise le conflit avec le monde extérieur, affirme l’attitude définie de l’artiste et inaugure ce qui sera l’une des constantes de son œuvre : l’appropriation d’un archétype. “Je m’identifiais au sens interdit. Ce qui est important c’est que j’aie choisi le sens interdit plutôt qu’un sens giratoire ou autre. Choisir un signe, je ne dirais pas négatif mais un signe d’arrêt, c’est un peu ma personnalité. D’instinct j’ai été au sens interdit.” (Entretien avec Gladys C. Fabre, 1985.) »
(À lire sur http://mapage.noos.fr/marcsanchez/ms/raynaud.html .)
Déçue, déçue, déçue. En suivant ton lien Michel je croyais découvrir un grand artiste, j'ai été déçue déçue déçue. Je vois surtout là un bon communicant qui a sû se faire mousser. Le pot doré, y'a de quoi voir le nouveau Michel-Ange ? De grâce ! Je me dépêcherai d'oublier son nom en attendant que l'histoire en fasse autant.
Quant au barbouillage des sens interdits, en effet puissamment pratiqué ces derniers temps, j'accepte toute l'interprétation que SP en donne.
ET c'est bien triste, mon cher concitoyen.
Déçue ? Alors hermétique à l'art conceptuel ?
Moralité : on aime ou on aime pas, mais on ne reste pas indifférent(e) !
Quant au maculage des panneaux, c'est forcément triste : il y a de la douleur dedans.