Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

1813

2624290158.jpg

Lien permanent 27 commentaires Pin it!

Commentaires

  • Non ! :))
    Pour l'instant je pensais arrêter.

    Mais voici la liste des personnages célèbres dont je n'ai pas photographié l'épitaphe
    (au cas où quelqu'un serait intéressé par l'un d'entre eux, je la publierai) :

    - Le général Chabran (1763 - 1843)
    - Lucien Vernet, sculpteur avignonnais
    - Agatte-Rosalie Mottet, “la berceuse des enfants de France”
    - Théodore Aubanel, l’auteur de "La Miougrano entre-duberto"
    - Emile Vaudremer, architecte parisien, Prix de Rome (1854) membre de l’Institut (1879)
    - Le préfet Durand Saint-Amand, qui voulut être enterré au cimetière St-Véran
    - Fanot, le sonneur de Saint-Didier, le héros de "La Campano mountado"

    Pour la statuaire :

    - Les Sœurs de la Croix, “Vierge à l’Enfant” d’Augustin Cerri
    - L’ “Homme couché” de la famille Servent
    - Le peintre Charles Guilbert d’Anelle, buste en bronze d’Alphonse Guérin (1884)
    - Le peintre Pierre Raspay, dans son tombeau néo-classique
    - Le peintre Paul Saïn, médaillon en bronze de Félix Charpentier (1894)
    - Eugène Pascal, architecte de la ville d’Avignon, médaillon de Jean-Barnabé Amy (1879)
    - Alphonse Gent, député de Vaucluse de 1848, buste de Louis Demaille (1897)
    - André Ducommun, veillé par “la fée électricité”, bas-relief de Félix Charpentier
    - “La Sentinelle des Morts”, statue en bronze de Félix Charpentier (1899)
    - Famille Millo, “Douleur” de Dominique Jean-Baptiste Hugues
    - Famille Gros, “Douleur” de Félix Devaux.

  • Je sais que j'arrive passablement tard, j'avais lu ce commentaire il y a déjà fort longtemps, mais la famille Servent et "l'homme couché" c'est ma très très très lointaine famille!!!

  • Yves Michel, y a-t-il une histoire remarquable associée à ce Servent couché ?

  • Curieuse de voir à quoi ressemble la sentinelle de Charpentier (plus doué pour réaliser ses oeuvres que pour les baptiser !)

  • « On 7 Thermidor Year VII at the Battle of Aboukir, in charge of attack by the right identified by the entrenched enemy in the sea, he was hit by a bullet to the head and received another fire shot at left arm : he retired from the bloody battlefield, and yet a cannonball took off his arm and even necessitated immediate amputation at the joint, painful process that put him one time in danger of death... »
    There is one who has paid his tribute to the glory !
    And now even his plaque is broken...

  • La tombe d'Aubanel n'a rien de spécial. Juste une plaque avec son nom et les dates.
    Pas de sculpture, pas d'épitaphe... Rien ne valant d'être photographié. :(

  • Que de pierres tombales... Au moins, on visite le cimetière sans bouger de son fauteuil ! ! !
    Mais c'est pour les initiés ton truc ! Mais je découvre...:)
    A quand un Faceboook pour les disparus ? Ouaih mais, c'est surtout pour communiquer qu'il y aurait un problème ! Pourquoi pas ! Pétard ! C'est peut-être une idée à exploiter... va savoir...:)
    J'ai un faible pour les vieilles pierres... tombales... je ne sais pas ? Le boulevard des allongés est une voirie sans issue ! ! !...:)
    Ciao amigo... A plus !

  • chez les voisins villeneuvois , le gardien a un plan du cimetière dans son ordinateur avec la photo de chaque tombe et le listing des "résidents" , état-civil et dates ,
    super pour aider à constituer un arbre généalogique , par exemple.
    En est-il de même en Avignon ?

  • un Charon dans le vent.
    Sûr qu'on l'enterrera avec.
    Tous les cimetières n'ont pas de telles prévenances. La tendance est plutôt de libérer les places le plus vite possible... bien que la mode des concessions se perde!

  • Moi qui n'ai jamais mis les pieds dans ce cimetière je n'ai plus qu'à prendre ta liste et à aller y faire un tour.... je trouverai bien l'occasion de faire une ou deux belles photos...

    mais je n'arrive pas à me passionner pour le sujet. Des cadavres en décomposition dans des cimetières, non vraiment, pour moi l'âme de mes chers disparus n'est pas là. J'aimerais autant des cendre lancées en mer, ça me sufffirait.
    Maintenant pour ce qui est de la statuaire, oui c'est sûrement une bonne chose de donner aux artistes des occasions de créer, financement à l'appui, mais les thèmes sont tellement cadrés, pas beaucoup de place pour la créativité débridée...

  • Nathalie, je trouve la déambulation dans les cimetières d'une grande richesse, non seulement grâce à l'art funéraire, non seulement grâce aux... fantômes, non seulement grâce à ce havre de paix et de nature, mais surtout à travers tous ces témoignages laissés par les vivants qui font resurgit toutes ces vies. L'imaginaire y reconstruit des morceaux de vie.

  • Attend ! Les mecs ou les nanas qui cherchent à reposer en paix, et toi qui déambulent pour essayer de t'amuser à reconstruire des morceaux de vie...:)
    Et dire que d'autres pendant ce temps cherchent la volonté, se battent pour à ne pas reposer en paix et essaient de se reconstruire tant bien que mal, morceaux par morceaux !...
    Mais c'est très démago ce que je te dis là, et puis, je ne te connais pas ! C'est parce que j'ai toujours trouvé les cimetières... mortels !...:)
    A chacun son havre de paix, là où la réflexion peut le mener...
    Amitiés...

  • Le général Fugière fit les campagnes d'Italie et d'Égypte avec Bonaparte. À la bataille d'Aboukir une grave blessure nécessita l'amputation de son bras gauche. Il se surnomma alors "L'amputé d'Aboukir".
    Désormais incapable d’un service actif, il obtint le commandement du département de Vaucluse ainsi que celui de la succursale des Invalides d’Avignon, où il retrouva beaucoup de ses camarades de l’armée d’Égypte. Il demeura douze ans à ce poste de confiance, avant de mourir le 17 décembre 1813.
    Il fut enterré à Saint-Roch, mais, vingt ans après, au moment de la désaffection définitive de ce cimetière en 1833, les invalides se cotisèrent avec générosité pour offrir à leur ancien chef une nouvelle sépulture dans le jardin de l’hôtel des Invalides.
    Mais, en 1850, la succursale des Invalides fermait et le général Fugière fut inhumé à Saint-Véran.
    La dalle, qui date peut-être du premier tombeau de Saint-Roch, a souffert de ces déménagements successifs et l’épitaphe originale est quasiment effacée. Elle disait : « Il fut bon général, le père du soldat, bon mari, bon ami ».
    On peut lire aussi :
    http://bonaparte-a-valence.fr/fugiere.html

  • On peut lire encore :
    - La correspondance du Général de brigade Jean Urbain Fugière, de la Campagne d’Égypte
    au commandement de la Succursale des Invalides à Avignon/ Blandine Ferrazzini-Silvestre, dans Regard sur l’Égypte
    au temps de Vivant-Denon : Colloque de Chalon-sur-Saône, 8-10 septembre 2005. Chalon-sur-Saône : U.T.B, 2007.
    Et pour la succursale des Invalides :
    - Saint-Louis en Avignon : architecture et histoire/ Blandine Ferrazzini-Silvestre. Paris : éd. Techniced, 1992. 94 p. : ill. -
    Étude du bâtiment du premier noviciat de la Compagnie de Jésus en France de sa fondation à nos jours.

  • Bonjour et merci Blandine.

    J'ai une question précise à laquelle tu pourrais peut-être répondre : où habita Fugière à Avignon ? L'administration lui avait-elle fourni un hôtel particulier ou habitait-il au sein des Invalides ?

    Je ne trouve pas de lien vers le premier ouvrage, mais on peut trouver l'autre sur Amazon : https://www.amazon.fr/Saint-Louis-en-Avignon-Blandine-Ferrazzini-Silvestre/dp/2950076742

  • En 1812 Fugière devint également commandant du département de Vaucluse. Cela me laisse à penser qu'il put habiter un hôtel particulier de qualité.

  • Le colloque Vivant-Denon, comme le livre, sont dans les collections de la bibliothèque municipale Ceccano d'Avignon.
    Fugière avait un logement dans l'hôtel des invalides, à Saint-Louis justement. Probablement au-dessus de l'entrée avec le balcon.
    Il était propriétaire d'un logement en ville mais pas d'hôtel particulier de qualité. Je te retrouverai l'adresse que j'ai noté...
    Je pense qu'il était issu d'un milieu relativement modeste et pour obtenir ce commandement, au retour de la campagne d’Égypte, il avait dû ferrailler.

  • Merci Blandine. Oui, je veux bien l'adresse.
    Si j'en crois ce que j'ai lu, il avait reçu un fort soutien de Bonaparte qui connaissait sa valeur déjà depuis la première campagne d'Italie. Très grièvement blessé en Égypte, il avait été amputé (et sauvé) par Larrey. Bonaparte qui l'avait visité alors qu'il était considéré comme perdu, a très certainement voulu récompensé sa valeur avec cette haute responsabilité qui correspondait bien avec son état... d'invalide.

  • Il est recensé en l'an XII, au 11 rue de la Calade, île 127. C'est à dire à proximité de Saint-Charles et de Saint-Louis
    http://v-earchives.vaucluse.fr/series/listes_nominatives/avignon/1804_lot02/
    De mémoire, j'ai repéré un acte le concernant, sur lequel je ne remets pas encore la main.

    Voici un petite extrait de sa correspondance que j'ai intégralement transcrite en vue d'un publication... un jour !

    24e Pluviose
    Gal Duroc gouverneur du palais du Ie Consul
    9

    Citoyen Général, témoin oculaire de l'accord paternel que j'ai reçu du premier Consul lorsque j'ai eu l'honneur de lui présenter mes hommages à Lyon, vous ajoutâtes aux marques honorables de son estime, en me faisant personnellement offre de vos services, et en me permettant de m'adresser à vous, dans l'hypothèse, où il deviendrait nécessaire de rappeler au premier Consul ses promesses solennelles. Je remportai avec moi dans mes foyers, l'espoir qu'elles se réaliseraient dans la quinzaine, mais chaque jour est un jour perdu dans l'attente, et à cette date le Ministre de la guerre, ne m'a (v°) point encore fait parvenir ses ordres. Je me compare, Citoyen Général, à un pauvre émigré rentré sans papiers, qui ne fait aucune sensation dans la République, et la comparaison serait juste si je n'avais le noble orgueil de croire, que je vis encore dans la mémoire de mes protecteurs. A ce titre je vous prie de faire tout ce que vous pourrez auprès du premier Consul et du Ministre de la Guerre, vous prévenant que j'écris par ce courrier à ce dernier avec de nouvelles instances, pour qu'il prononce sur mon sort, étant prouvé que si le Premier Consul ne m'eut fait rembourser le montant de mes avances, je me verrais réduit à la misère, puisque je ne jouis en ce moment d'aucun traitement. Mettez s'il vous plait le comble à votre empressement à obliger, en m'honorant d'un mot de réponse.


    28 Pluviose an 10’
    Me de la guerre - Bau des hopitaux militaires invalides et officiers de santé
    10.

    Cen Me

    Je reçois seulement aujourd'hui (votre) la lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire (f° 78) le 13 du courant et la cause de son retard ne provient que de ce qu'elle m'a été adressée à Avignon d'où elle a fait retour à Valence, lieu de mon domicile. Si vous avez la bonté de vous faire représenter ma lettre du 24e courant qui s'est nécessairement croisée avec la vôtre, vous y verrez déjà le vœu que je vous présentais, et que je subordonnais à votre équité. Aujourd'hui que par votre lettre précitée vous m'invitez à vous faire connaître, auquel des deux commandements des succursales d'Avignon ou de Nice, je donnerai la préférence, pénétré comme je dois l'être de cette marque d'attention, je ne balance point à préférer le commandement de la succursale d'Avignon. J'appuie auprès de vous les motifs de mon choix sur les considérations suivantes
    1° Les invalides de cette succursale, sont presque tous des soldats mutilés revenant d'Egypte, dont je connais les mœurs, le caractère et qui ont été longtemps sous mes ordres.
    2° Les frais de déplacement seront infiniment moins dispendieux pour moi, puisque j'ai la facilité des transports par le Rhône.
    3° Le climat d'Avignon ayant beaucoup d'analogie avec celui sur lequel je suis né, je craindrai moins son (v°) influence à raison de ma santé.
    4° Enfin, en ce qui regarde ma constitution physique, les douleurs constantes que j'éprouve ne me permettent point de long voyages, sans courir les plus grands dangers, et si vous ajoutez à toutes ces raisons ma nomination primitive à la susdite place, bien antérieure à celle du Général Compère, vous sentirez que je ne blesse point la délicatesse, en sollicitant auprès de vous les ordres les plus prompts pour mon installation au commandement de la succursale d’Avignon.

  • Très intéressant, Blandine, merci !

    Il a effectivement un peu ferraillé, mais pas avec son sabre !
    Plutôt avec sa plume contre les lenteurs de l'administration !
    J'ai eu en main il y a peu ce document (an 10 également) où son apostille prouve qu'il était à cette époque en fonction aux Invalides d'Avignon : http://avignon.hautetfort.com/images/Fugi%C3%A8re-1802_R.jpg
    Les intéressants extraits cités sont de février 1802. Ce document est du mois d'août 1802.


    Le 11 est-il bien à cette époque l'hôtel Tonduti de Saint-Légier, tout au moins sa partie ouest dont un certain Jonquière semble être le propriétaire ?
    (On est quand même un peu loin de St-Charles et St-Louis.)

  • J'ai lu ça sur Wiki à propos de l'hôtel de Tonduti :
    « En 1802, il est devenu la propriété des Tonduti de L'Escarène. Ces derniers habitant Nice, ils l'ont loué. Le premier étage a été occupé par un cercle royaliste pendant le Premier Empire et un cercle du Commerce, entre 1830 et 1862, avant d'être partagé en logements particuliers. »

Écrire un commentaire

Optionnel