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Lou mercat di bestiau

Le marché aux bestiaux
The cattle market

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Commentaires

  • ah ça je crois savoir où c'est en tout cas je sais où il y en a aussi ne sachant pas s'il y en d'autres ailleurs de ces beaux anneaux mais je me tairais, toujours pour le suspens. Je donnerais ma réponse si tout le monde sèche mais si je sais je me dis que tous les avignonnais doivent savoir. C'est confus tout ce que je dis là non ?
    A Ajaccio à côté de la préfecture petite j'ai connu une fontaine qui comportait un escalier de chaque côté, et aussi plein d'anneaux pour accrocher les animaux et cette marque du temps où il n'y avait pas encore de voitures, m'attirait, systématiquement je voulais m'y attarder un peu ne serait-ce que pour boire un peu d'eau ou me laver les mains et pendant que je touchais le liquide salvateur j'admirais ces gros anneaux qui me fascinaient. Dans l'intervalle ils ont tout détruit (c'était une ancienne caserne ou un truc comme ça) pour construire un immeuble moderne huppé ! J'ai été un peu moins triste que pour le lavoir qu'ils ont détruit mais quand même j'ai été scandalisée pendant très longtemps aussi et il m'arrive encore de penser à cette bâtisse maintenant disparue. La preuve aujourd'hui.

  • Mais oui Mathilde, nous les connaissons tous, ils sont très visibles. L'on détruit donc tout à Ajaccio !!!
    Des anneaux il y en a d'autres moins nombreux et plus"cachés" en ville. Je fixe souvent le câble anti-vol de mon VTT à un anneau place Guillaume Puy, côté maison de retraite, près de la grille d'une fenêtre.
    Quand je viens à (« en » pour ne fâcher personne, surtout les gardois) Avignon je me gare souvent devant ces anneaux.

    Souvenirs, souvenirs, encore avec ces anneaux ! Souvenirs de la Saint-André bien sûr. Le petit garçon que j’étais goûtait avidement cette foire annuelle. Il y a peu encore toutes les administrations donnaient une demi-journée à leur personnel pour aller « faire la foire ». Débarquée de bétaillères fortement tôlées, de vans rutilants, car il y avait aussi des « chevaux de courses », ou de remorques bricolées toute une ménagerie se pressait le long du rempart: ânes, mulets, béliers et bédigo, cabro, lourds chevaux de trait et agiles Camargais, veaux, vaches, porcelets aussi mais ma mémoire flanche. Des naseaux fumants brassaient l’air immobile et froid du petit matin. Les exclamations joyeuses des retrouvailles, certains ne se voyaient que pour la foire, une fois l’an, couvraient les rares cris des animaux que l’on tirait d’une place à une autre. Nos ânes gris de Provence portant fièrement la croix de Saint-André sur leurs poils faisaient la joie des gamins qui se haussaient aussi autour des enclos mobiles pour apercevoir les jolis abeié parfois fraîchement descendus. Il fallait se lever tôt pour voir tout ce petit monde de négociants, éleveurs ou particuliers s’activer, détailler, tâter, peser de l’œil les animaux sagements alignés comme à la parade. De cet endroit du tour de ville s’élevait bientôt une bonne odeur des crottins les plus variés. Une odeur oubliée, évanouie dans la perte de notre ruralité et des repères qu’elle induisait. Cette odeur je ne la retrouve, moins riche bien sûr, parce que moins variée, que dans les Carreto Ramado que vous connaissez tous. La plus belle pour moi c’est bien sûr celle de la Madeleine de Châteaurenard, qui est bien, le seul endroit de France où l’on joue encore l’Internationale pour la fête de la ville.

    Ces braves bêtes qui broutaient calmement leur pitance le nez à la muraille et que l’anneau de fer distrayait de toute velléité de bader tête haute aux premiers rayons de soleil, savaient-elles que juste derrière se trouvaient les terribles abattoirs ? Terribles abattoirs et terrible rapprochement…sourire

  • Au fond du jardin de la maison de mon enfance, se trouvait une vieille écurie comportant trois box, avec scellés dans le mur de façade entre chacune des trois portes, les anneaux pour attacher les longes. Il avait aussi deux de ces anneaux sur le mur extérieur de la maison, de chaque côté de la porte donnant accès au jardin, jardin qui était en fait l'ancienne cour d'un maréchal-ferrant.
    J'en ai déjà parlé sur cette page :

    http://avignon.midiblogs.com/archive/2009/10/02/cinquanto-an-apres-carriero-d%C3%B3u-limas.html

    De nouveau un grand merci à Lou Ravi, qui nous fait si bien revivre ces fêtes hautes en couleurs, odeurs et émotions.

  • Mon "pas-glop" de tantôt concernait l'évocation des abattoirs, mentionnés par Lou Ravi.
    Evocation qui m'est de suite venue à l'esprit, sachant très bien où se situent ces fameux anneaux.

  • En parlant d'abattoirs, ceux que vous citez ici et qui ont disparu n'étaient pas si anciens que ça. Les véritables anciens abattoirs d'Avignon se trouvent dans la rue du Vieux-Sextier.

  • Il s'agissait de ceux de la rue V. Nous n'avons bien sûr pas connu les boucheries du Vieux Sextier qui ont laissé de si jolie sculptures proprement défigurées, entre autres, par l'aménagement des rez-de-chaussée. Dans mon enfance les premiers existaient toujours, si j'ai bonne mémoire dans les années 60-70 ? ou même plus tard. On y tuait au merlin après étourdissement à la masse préalable comme je l'ai vu faire en Lozère dans les années 80.

  • Autre "Pas-glop" (ça y est j'ai attrapé le virus, c'est Michel qui me l'a passé !) :

    en voulant vérifier dans ma boule de cristal (Street View dans Google Earth) s'il y avait d'autres anneaux à l'intérieur du rempart, je me suis aperçue qu'on ne peut pas longer l'intérieur des remparts entre, disons la porte de la République et celle de l'Oulle, sans rencontrer d'obstacle !

    Au niveau de la porte où se trouvent les fameux anneaux, une résidence étend sa clôture jusqu'à la vénérable enceinte :-(
    Enfin, c'est ce que j'ai cru voir et ça me fout en rogne. On a abattu des maisons parce qu'elles avaient le malheur de cacher les remparts et là, on se permet d'en interdire l'accès par de nouvelles constructions. Je trouve ça un peu fort tout de même !

  • C'est à peu près vrai. Mais les constructions ne touchent pas le rempart. Il y a le long du rempart une voie de circulation. Sauf qu'elle est privée puisque des grilles la ferment.
    Il est possible que la surface du propriétaire aille jusqu'au rempart... Y avait-il une rue publique à cet endroit avant les abattoirs ?

  • Bizarre que personne n'ait encore fait remarquer qu'il y a une faute de frappe dans le titre de la photo (glop-glop!).

  • Je le savais pour la situation du côté de la porte St-Roch, mais je n'ai aucun mérite, ayant bossé à Vaucluse Logement quasiment en face pendant un an et que je me déplace à pied, autant que je le peux, en aimant changer régulièrement mes itinéraires, pour fuir une routine et peut-être aussi un peu par curiosité ! Je suis toujours une touriste ici au bout de 5 ans d'installation dans cette ville et ça c'est une grande chance ! Et les touristes voient souvent des choses que les gens du pays ne perçoivent pas ou plus comme les parisiens avec la Tour Eiffel qui ne l'ont pas tous visités systématiquement. Je suis donc d'autant plus admirative pour ta passion pour cette ville, tout comme Yvelinoise et Lou Ravi pour ne citer qu'eux, et qui ont l'air d'être d'ici. Mais bon, il faut dire que c'est plus facile de se passionner pour Avignon même si on y est né, que pour Le Havre ou La Souterraine dans la Creuse en y étant nés aussi. Encore que, quand on est passionné, on peut se passionner aussi pour à peu près n'importe quoi.

  • Michel, au fait, question importante : à quel niveau se trouvait les anciens abattoirs d'Avignon dans la rue du vieux Sextier ? A la place de Casa ? Je ne mets pas en doute ta parole loin de là et justement j'aimerais bien pouvoir m'imaginer où elles se trouvaient exactement, si bien sûr tu en connais leur emplacement exact. Merci d'avance.

  • Siéu encaro aqui !
    Le coin dont vous parlez est le plus beau cul-de-sac de la ville et qui ne le connaît pas file tout droit car aucun panneau n'indique qu'il faut tourner à gauche pour continuer par Raspail...L'été c'est une curiosité que de voir les touristes se planter régulièrement. Mais les pauvres, ils n'y sont pour rien, c'est la signalisation qui est mal faite...J'aime bien ce quartier et je regrette de ne jamais être allé à un des offices du Carmel (8h00 tous les matins), délicieux endroit calme d'Avignon, retiré, mais qui le sera moins lorsque le nouveau commissariat aura fait pousser ses étages. Toujours rue de l'Observance, presque face à l' entrée du Carmel il y a un garage-cabanon d'aspect banal. On remarque simplement les "erraflures" que M. C...a faites en rentrant sa voiture. Or, et c'est peu connu, il s'agit en fait d'un blockhaus camouflé en construction ordinaire: un des sièges du commandement allemand et de certains services de la Gestapo occupaient en effet l'hôtel Dominion, bd Raspail, là où il y a aujourd'hui la Sécu et le centre d'examen de santé. Parmi les célébrités qui fréquentèrent l'hôtel avant qu'il ne soit bombardé par les alliés, Charlie Chaplin, en 1931 je crois. Vous marcherez dans ses pas si vous vous rendez de cet endroit à la gare (je suppose qu'en fait il a pris une voiture...).
    Parmi les "vieux fers" d'Avignon il y a aussi les décrottoirs autrefois fort nombreux, rue Thiers en particulier. Certains étaient très ouvragés. Je me demande s'il en reste.
    PS: Michel, un truc: la portion de rue dont je t'ai parlé, n'est pas, à ce qu'il me semble, en zone de stationnement payant. J'y suis resté garé des heures sans ticket et sans PV contrairement aux autres bagnoles. Mais j'espère que tu te déplaces en vélo...

  • Je viens de voir le rappel de tes photos de la rue du Vieux Sextier. Merci mille fois car je n'ai jamais vu ces sculptures d'aussi près...

  • Dans la rue de l'Observance, j'ai eu un peu de mal à situer le blockhaus dont parle Lou Ravi.
    Pas facile non plus de repérer la vierge du n°4, mais je l'ai quand même dénichée au coeur de la végétation qui l'entoure.
    Au N° 3 de la même rue, il y a l'entrée du Carmel, au fronton duquel on voit une belle vierge dans une niche qui, je pense, devrait figurer dans l'inventaire du peuple des niches, au même titre que celles de St Didier, non ?

  • Une chose à noter, à propos du boulevard Raspail : sur le plan ci-dessous, qui date de 1914

    http://commons.wikimedia.org/wiki/File:Avignon.jpg

    on constate qu'à l'époque le boulevard s'arrêtait à la rue Velouterie.

    Donc tous les immeubles de la partie qui va de la rue Velouterie à la rue du rempart St Dominique sont postérieurs à cette date.

    Certains m'ont l'air d'être du style art Déco, d'autant que je puisse en juger dans ma boule de cristal, pas toujours très maniable ni très nette ;-)

  • Je vois que le dimanche pluvieux a été propice aux stations devant vos ordis, tous que vous êtes !

  • Nathalie, on fait ce qu'on peut, tout le monde n'a pas des connaissances à la campagne et avec le temps qu'il a fait ici (sans chauffage pour cause de panne et sans cheminée non plus), je ne me voyais pas sillonner les rues d'Avignon aujourd'hui. Bienheureuse invention que cet ordinateur bien plus ludique qu'une banale télévision, après des heures de rangement pour aider un frangin à ranger son atelier d'artiste !

    Michel, je suis sur le popotin et je ne comprends plus rien à rien, je vais me coucher avec le tournis car au 22 rue du Vieux Sextier il y a un vieil immeuble fort bien retapé qui date du 18ème siècle ! Je sais, je connaissais très bien quelqu'un qui y habite. Donc l'abattoir il était où au 22, au RDC ? et à l'étage l'immeuble existait déjà ? Cet immeuble huppé il était au dessus d'un abattoir ? Un truc de fous !

  • si la résidence touchait les remparts je serais une passe-muraille et ne m'en suis pas aperçue

  • Quand j'étais jeune plumitif au Provençal, une vache s'était échappé de l'abattoir Saint-Roch et avait foutu une sacrée corrida dans le quartier!!

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