Lucernaire devient Théâtre Notre-Dame
Cette chapelle enfin peut trouver nouvelle âme
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Lucernaire devient Théâtre Notre-Dame
Cette chapelle enfin peut trouver nouvelle âme
Commentaires
et la peau est belle
Lu sur evene.fr :
Anciennement installé place des Carmes, puis dépourvu de local pendant plusieurs années, le théâtre Lucernaire vient de rouvrir ses portes après quatre ans de discussions. Désormais c'est dans les murs d'une ancienne chapelle du XIVe siècle située en plein centre d'Avignon, qu'il reçoit ses habitués. S'il a fait peau neuve, le Lucernaire bénéficie également d'une nouvelle appellation : le 'Théâtre Notre-Dame'. Aujourd' hui dirigé par Dominique Lafont, le nouveau théâtre qui mise sur la diversité s'est donné pour mission d'accueillir 'des spectacles de toute nature et de grande qualité'. Dans ses deux salles, baptisées 'rouge' et 'bleue', de près de 100 et 200 places chacune, on joue aussi bien Euripide, Racine, Molière, Tchekhov que des oeuvres d'auteurs contemporains comme Eric-Emmanuel Schmitt. Les pièces de théâtre y partagent l'affiche avec des spectacles comiques, du music-hall, des comédies musicales et des représentations pour enfants. Christian Le Guillochet, qui a fondé en 1968 le théâtre Lucernaire, rue Notre-Dame-des-Champs à Paris, y assure encore la programmation. Depuis plus de trente années, le théâtre avignonnais participe au grand rendez-vous culturel initié en 1947 par Jean Vilar, qui n'est autre que le Festival d'Avignon.
J'apprécie le commentaire détaillé. Sinon, les deux lignes me laissaient un peu sur ma faim.
Voilà ce qu'écrit Hervé Aliquot dans "Avignon pas à pas" à propos de cette rue et de cette chapelle :
« Au moyen-âge, c'est ici le quartier des parcheminiers et en 1268 leur rue porte le nom "carreria Blanquerie veteris". On la trouve au XIVe siècle sous le nom de "rue des Lombards", "rue des Masses", puis "rue des Fours" ou "de Notre Dame des Fours". En 1363, le couvent de ce nom, situé près de Sauveterre, s'installe en ville pour échapper aux Grandes Compagnies. Les religieuses qui le composent sont placées sous la protection du cardinal Anglic Grimoard dont les armes sculptées figurent encore en entrant dans l'ancien édifice. Celui-ci a été transformé au XVIIe sous la direction de La Valfenière, et si l'extérieur est resté gothique, l'intérieur est devenue d'un baroque triste car depuis la Révolution le monument est devenu atelier et débarras. »
Merci pour les précisions ! Un débarras depuis la Révolution ? Il était temps en effet que le lieu soit réhabilité !