Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

10/02/2025 14:32

2058272074.jpg

Lien permanent 13 commentaires Pin it!

Commentaires

  • C'était la place St-Didier qui, avec la place du Palais, était l'un des deux lieux ordinaires d'exécution. Il y avait aussi un cimetière contre le mur de l'église St-Didier.
    Rue Figuière, sur cette placette, se trouvait la partie destinée à enterrer les exécuteurs des Hautes œuvres. La rue s'est ainsi appelée la rue du Cimetière des Bourreaux.

  • Le cimetière des exécuteurs des hautes œuvres ce n'est pas plutôt leurs clients qui y étaient enterrés ?

  • La source principale est Paul Achard. Je me demande si ce cimetière n'était pas en fait le cimetière des Antonins.
    Joseph Girard, qui ne reprend pas cette information, conte une exécution dans laquelle le bourreau fit beaucoup souffrir le condamné à tel point que la foule jeta le bourreau au bas de l'échelle du gibet, dans une chute mortelle.
    Ce qui me fait question : la rue ne prit-elle pas plutôt le nom de "rue du Cimetière DU Bourreau" ?
    Concernant les sépultures des suppliciés, il ne me revient en tête qu'un seul lieu : le narthex de la chapelle des Pénitents Noirs.
    Mais tout ceci se passe sans doute sur différentes époques...

  • Oui, je connaissais cette anecdote. Même le métier de bourreau n'est pas de tout repos.... Je ne sais plus où j'avais lu quelques détails supplémentaires, à savoir que le supplicié était coupable d'un vol de bijoux commis dans la maison de l'un des membres de la famille des de Royer de la Valfenière, mais qui n'était pas architecte, probablement Gaspard, frère cadet de "Louis-François". Cela se passait donc dans les années 1660 - 1670.

  • Concurrence déloyale à la façade du parking des Halles !

  • La mousse a toujours préféré grimper par la face nord !
    Avec ses aspérités, la pierre des contreforts lui facilite l'escalade,
    tout en lui offrant de quoi se désaltérer.

    Côté sud, la lumière permet de bien distinguer la différence
    de structure des pierres des contreforts de celle des pierres du mur :
    https://maps.app.goo.gl/6u2WRabEVTYuy4ra7
    contrairement au nord, pas de mousse dans leurs alvéoles,
    mais des gaz d'échappement !

  • Ce sont les mêmes traces, mais en juillet.
    À quoi attribuer ces traces noires ? Au gaz d'échappement ? Ça m'étonne...

  • Côté Sud : des gaz d'échappement ça me semble évident. Anciennement, si ma mémoire est bonne, les voitures stationnaient à cet endroit.
    Tout comme il me paraît aussi évident que le même genre de traces en 1900 sur les contreforts Sud de St Didier proviennent de la pollution engendrée par les chauffages au charbon :
    http://avignon.hautetfort.com/media/00/01/2444864524.jpg

    Côté Nord (celui de la photo verdoyante) il se peut que ce soient d'anciennes traces dues à la circulation automobile (rue Figuière et surtout rue de la Saraillerie) recouvertes par la mousse dès que les conditions climatiques s'y sont prêtées...
    Il faudrait pouvoir comparer avec une photo prise pendant l'hiver précédent.
    Dommage que la caméra Google ne soit pas passée plus souvent côté Nord

    Ou alors, il s'agit d'une expérience menée par la main de l'homme pour décorer les contreforts :
    soit ils ont été ensemencés :
    https://www.jardiniers-professionnels.fr/comment-planter-de-la-mousse/
    soit c'est de la mousse artificielle :-)

  • Je pense que... ce n'est pas cela du tout !

    Nous sommes en face d'un bâtiment dont le système d'écoulement des eaux de toitures est défaillant. Il est probable que les gargouilles, qui ont pour but de rejeter les eaux le plus loin possible des façades, ont été amputées au fil du temps (le bâtiment a quand même 650 ans...). A ce jour elles se réduisent à pratiquement rien, et les eaux pluviales dégoulinent à l'aplomb des contreforts, sans oublier les quelques accidents de corniche au-dessus des chapelles latérales.

    Les traces que l'on voit un peu de partout sont la conséquence de cette pénétration profonde des eaux d'écoulement dans la pierre, qui viennent y incruster toutes les saletés qu'elles ont entraîné des toitures, sans oublier ce qu'elles ont amené elles-mêmes - contrairement à une idée répandue, les eaux de pluie ne sont pas très propres, on peut même dire franchement crades de nos jours...

    Côté Nord évidemment, l'absence de soleil favorise la prolifération des mousses dans les zones les plus humides qui sont celles définies plus haut. Et, contrairement à ce que pense Tilia, je crois que la "verdure" - née des spores et pollens transportés par le vent, déposés sur les toitures et que les pluies transforment en badigeon sur les façades - doit redescendre progressivement du haut des contreforts, plutôt que de remonter du sol.

    Pour terminer, plus généralement, on peut facilement observer que même sur un bâtiment contemporain, si l'architecte n'a pas soigné ses étanchéités et jets d'eau sur les horizontales sommitales, ou si les maçons ou couvreurs ont un peu sabraqué leurs solins et génoises, il se produit très rapidement des coulures de saleté qui viennent maculer les belles façades neuves.

  • Bien d'accord avec vous Alain, je n'avais pas pensé aux eaux de pluies.
    Mais le hic, c'est que notre ami Michel semble penser que ce phénomène verdoyant est récent : il a ajouté "curiosité" dans les tags de ce billet...

  • Récent ? La GlogloCare est passée en 2008 rue Figuière, les contreforts de l'église étaient déjà fichtrement verdoyants...

Écrire un commentaire

Optionnel