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Henri Rondel

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Autoportrait vers 1891.

Henri RONDEL
Avignon 1857 - Caen 1919
Peintre portraitiste.
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Henri RONDEL Les bâtisseurs du palais papal. Source.

Wikipedia.

Musée Calvet.

Lien permanent 28 commentaires Pin it!

Commentaires

  • une certitude : ils n'ont pas posé pour lui

    (bel autoportrait)

  • Bizarre un autoportrait de profil... o.O
    Un jeu de miroirs ?

  • A voir sa notice Wikipédia, un artiste très prolifique. Et un visionnaire : avec 111 ans d'avance, il peint "Ruines de la Cour des comptes" :) :)

    Bon, plus sérieusement, en effet ces portraits sont tout aussi imaginaires que ceux de Serur à la Métropole. Mais beaucoup moins stéréotypés.

    Quant à l'autoportrait de profil, en effet il n'y a qu'un jeu de miroir pour l''expliquer. Ou d'après une photo, mais ce serait bien étonnant, d'habitude ce genre de chose se fait sur le vif.

  • L'arobase perturbe le lien, Tilia...

  • En tout cas merci pour ce dénichage. Comment l'as-tu trouvée ?

  • En faisant un copié-collé, le lien fonctionne.
    Trouvé par la recherche image Google Lens

  • J'ai remplacé la photo d'Alamy par celle d'Herbert Frank, qui plus est meilleure.

  • Sur le site des Archives municipales, deux vues de l'hôtel de Puget de Chasteuil avec dans l'angle D un coin de l'immeuble voisin :
    archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/67Fi1398/ILUMP9999
    archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/67Fi1357/ILUMP9999

    Sur le plan cadastral napoléonien on voit très clairement qu'il y avait en effet un retour d'équerre à l'extrémité ouest de la façade de l'hôtel de Puget, mais selon toute vraisemblance ce retour faisait partie de l'hôtel et la maison du 1, rue Hercule est un immeuble distinct (parcelles 817 et 818 au milieu en haut, à l'aplomb des lettres KK) :
    archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/53Fi438/ILUMP9999

    Et une vue de l'escalier disparu, datée de mai 1929 qui doit marquer la date de démolition. Si je ne me trompe pas l'arc en anse de panier subsiste dans la pharmacie qui occupe une partie des lieux :
    archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/67Fi1400/ILUMP9999

  • Merci Alain, pour vos explications lumineuses. Si j'ai bien compris,non seulement la demeure (parcelle 818) d'Henri Rondel père a été totalement détruite au profit de l'immeuble Art Déco actuel, mais en outre l'hôtel Pujet a été amputé d'une grande partie de sa surface puisque son escalier d'honneur a disparu :-(
    archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/67Fi1402/ILUMP9999

  • C'est exactement cela.

    Difficile de nos jours de reconstituer la morphologie exacte de l'hôtel Puget de Chasteuil à l'origine. Il y a un prix-fait pour un escalier signé de Jean Péru, je l'ai en photo et il faudra que je voie s'il correspond aux clichés. Faudra aussi que je retourne dans la pharmacie voir ce fameux arc.

    Ce qui est très curieux est qu'à en croire la photo, au pied de cet arc se trouvaient quelques marches qui donnaient sur un espace caladé. Caladé et couvert d'un plafond boisé, ce qui est pour le moins inhabituel.

    Joseph Girard dit qu'à l'occasion des travaux dans l'entre-deux-guerres, la rampe de l'escalier - un remarquable chef d'œuvre de ferronnerie ! - avait été donnée au Musée Calvet. Comme il en était le conservateur, ce doit être exact.

  • Oui, très curieux ce passage couvert au sol caladé. Je l'avais moi aussi remarqué. Il m'a fait penser aux entrées cochères de certains immeubles parisiens qui donnent sur des cours intérieures. Un peu comme à l'hôtel du Louvre :
    http://avignon.hautetfort.com/archive/2022/06/09/la-sourtido-dou-garage-6386241.html

    Il devait y avoir un garage au bout de ce passage et l'arc en panier facilitait l'accès à l'escalier.
    Il semble qu'il y avait donc deux portes sur rue, celle des gens et celle des voitures, disposées côte à côte...

  • Si j'ai bien compris, l'accès pour les voitures cet espace caladé et à cet escalier se faisait par la porte cochère perpendiculaire à la façade (le retour ouest) :
    https://archives.avignon.fr/4DCGI/Web_VisuImgDfExterne/034/67Fi1357/ILUMP9999
    Les voitures pouvaient-elle faire demi-tour dans cet espace ? Il y avait peut-être un second accès.
    La partie en retour me paraît de construction postérieure à la partie principale.

    Il y a aussi dans la rue grande Meuse un retour avec une porte derrière laquelle se trouve un escalier, qui faisaient aussi partie de cet hôtel particulier que personnellement j'aurais tendance à appeler "l'hôtel Cabassu".. ^_^.

  • Le retour ouest ayant été totalement détruit, l'arc en anse de panier ne pouvait se trouver dans la pharmacie, comme Alain Breton le suppose, puisqu'il était situé entre la porte cochère et la porte piétonne.

    Suivant l'indication d'Alain, je suis allée lire l'article de Joseph Girard (p. 295) il se termine ainsi :
    « L'ordonnance dorique du rez-de-chaussée de la façade a disparu, ainsi que le "vestibule à carrosses", l'escalier et sa magnifique ferronnerie. »

    Le mot façade dans cette phrase qui mentionne le "vestibule à carrosses" ne semble pas correspondre avec une situation de l'escalier contre le mur Ouest du retour...
    Mystère, mystère...
    J'espère qu'Alain Breton va pouvoir nous apporter quelques lumières afin d'y voir plus clair !

  • J'espère aussi qu'Alain pourra nous dire pourquoi l'article sur l'hôtel de Puget de Chastueil est baptisé Hôtel de Félix dans Wikipédia (!) :
    https://fr.wikipedia.org/wiki/H%C3%B4tel_de_F%C3%A9lix

    Au bas de l'article de Wikipédia, il y a un lien vers la page que Fardoise à consacrée au blason de cet hôtel en 2010.

  • Ici, Tilia, cet hôtel particulier est appelé Puget de Barbentane.
    http://avignon.hautetfort.com/tag/puget+de+barbentane

    Je trouve les Puget Barbentane à Avignon au XVIIIe siècle dans cette généalogie. Mariage entre deux cousins dont le mari est fils de Jean-Baptiste de Puget, seigneur de Ramatuelle et l'épouse fille de Paul François de Puget de Barbentane, seigneur de Chasteuil :
    https://man8rove.com/fr/profile/lg6c4w3q-paul-francois-de-puget-de-barbentane

    Et dans celle-là :
    https://gw.geneanet.org/pierfit?lang=fr&n=de+la+famille+de+puget+branches+de+cinq+mars+de+barbantane+de+fuveau+de+bouc+de+tourtour+de+prats+et+de+chasseteuil&p=histoire
    où l'on peut lire :
    3) Les seigneurs d'Avignon, de fraîche noblesse ou de lignée chevaleresque vont créer leurs belles maisons : l'hôtel de Belli au Vieux Sextier ; ceux de Raoulx , de Cambis de la Falesche , de Puget de Chastueil, rue Bonneterie ; de Montaigu, rue Four de la Terre.
    qui confirme l'appellation de Chasteuil pour cet hôtel.
    Encore une vaste famille... !

  • Ces plans d'alignement du milieu du XIXème siècle font un peu froid dans le dos... On a l'impression qu'un géomètre ignare, ou en tout cas parfaitement indifférent à ce qui fait la beauté d'une ville, a parcouru les rues avec un cordeau sous le bras, et qu'une fois rentré dans son échoppe, fond de plan avec le cadastre napoléonien, et comme seuls instruments règle et tire-ligne à l'encre rouge !

    L'intelligence du propos se mesure au fait que, juste à côté de la rue Hercule qui nous occupe, ce plan d'alignement fait sauter tout à la fois les hôtels de Fortia et d'Honorati ! Et on pourrait multiplier les exemples par dizaines si ce n'est plus...

    En ce qui concerne l'hôtel de Puget de Chasteuil, je n'en dit rien d'autre tant que je ne suis pas retourné dans la pharmacie.

  • Pourquoi Toulon pour sépulture ...j'ai du manquer quelque chose

  • Et on n'a pas non plus beaucoup parlé du côté "archéologique" de la représentation du Palais, qui n'est pas comme il s'offrait aux yeux d'un peintre de la Belle Epoque, mais comme il a pu être au sortir du XIVème : tour de la Gâche (à peine visible) réhaussée, tourelles d'entrée pourvues de leurs flèches, créneaux à gogo... Et le clocher de la Cathédrale sans sa Vierge sommitale.

    Il n'y guère que le Petit Palais, tout à gauche, qui est dessiné comme l'ont laissé les travaux de confortement réalisés au XVIIIème siècle, après l'effondrement de la tour de Julien de la Rovère - construction elle-même largement postérieure au départ des Papes. Péché véniel que cet oubli !

  • Pourquoi l'hôtel Puget de Barbentane est-il nommé "Hôtel de Félix" par les Monuments Historiques ? :
    https://pop.culture.gouv.fr/notice/merimee/PA00081853
    La question demeurant sans réponse, j'ai effectué des fouilles approfondies, dont voici le résultat :
    archives.avignon.fr/4DCGI/WEB_RegistreVisuImgAppelExterne/558706_1E215/ILUMP9999
    À l'époque de son mariage ( célébré le 22 septembre 1858 « à minuit moins un quart » ) Achille Marc Marie de Félix demeurait (dans l'hôtel de feu son père) au 52 de la rue Bonneterie.

    Information trouvée à partir de cette page :
    http://actes.geneprovence.com/acte_mari.php?xid=76969&xct=5256
    et confirmée par celle-ci :
    https://gw.geneanet.org/chloe14?n=felix&oc=&p=achille+marc+marie

    Les gens de robe ne manquaient pas dans la famille "de Félix", notamment :
    10. Nicolas de FELIX docteur en droit de l’université d’Avignon (1614), avocat au parlement de Provence, premier consul et gouverneur de Marseille (1650)
    http://genobco.free.fr/provence/Felix5Reynarde.htm
    .

  • Indications précieuses, merci Tilia.

    Du coup j'ai réexaminé les clichés cités dans le corps de ce post, sur les 3 vues intérieures (67 fi 1400, 1401 et 1402) il y a une inscription qu'il faut lire à l'envers (= texte manuscrit sur le négatif) : c'est "Immeuble de Félix (Vallège) " et date du 16 mai 1929.

    Il est donc possible qu'au moment de l'inscription MH, qui est contemporaine de ces clichés, l'immeuble soit encore aux mains de la famille de Félix et que le dossier soit resté sur ce nom. Eternelle ambiguïté, le nom d'un hôtel particulier est-il celui de son constructeur, ou celui de la personne qui le possède au moment où écrit l'auteur ? Joseph Girard essaye tant que faire se peut de respecter le nom du bâtisseur, mais cite souvent les propriétaires contemporains de son ouvrage (1959), sans en faire le nom du bâtiment.

    Au fait, il me revient une histoire lue je ne me souviens plus où (Pillement ? ) contant les déboires d'un hôtel particulier à la rampe d'escalier magnifique, pour lequel des mesures d'urgences furent prises afin d'empêcher sa démolition. Mais le propriétaire ayant des accointances en Préfecture, cette dernière ne mit aucun empressement à lui notifier le classement et ne le fit qu'après l'exécution des travaux.

    On peut d'ailleurs noter que les mesures de protection de l'hôtel de Puget de Chasteuil portent sur les façades et les toitures, or l'examen des photos aériennes montre que ces dernières ont été profondément modifiées entre 1926 et 1944.

  • Lors du dernier passage de la google-car devant le 52 :
    https://maps.app.goo.gl/ENv1fUHUkcG9G1dt9
    l'hôtel (ou l'une de ses parties) était en vente...
    Cabassu l'aurait-il revendu (ou acquis) à ce moment là ?

    En tout cas, Michel, il va être utile d'ajouter un tag (Puget, ou Félix, ou les deux) à cet page afin de pouvoir y revenir facilement. D'autant plus qu'Alain Breton n'a pas dit son dernier mot (aujourd'hui la pharmacie est fermée ;-))

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